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Claude ECKEN

Depuis la sortie de son premier roman, L'Abbé X en 1984, Claude Ecken a publié une vingtaine d'ouvrages, romans, livres illustrés ou même bandes dessinées. Critique régulier de la revue Bifrost, c’est aussi un nouvelliste rare, couronné par le prix Rosny Aîné en 2001, il a publié la plupart de ses textes récents dans Bifrost ou les anthologies du Fleuve Noir et des éditions du Bélial' — chez qui on retrouve son recueil Le monde, tous droits réservés, qui a remporté le Grand Prix de l’Imaginaire en 2006. En attendant un prochain recueil, on a pu lire de lui récemment une collaboration avec Roland Lehoucq, Mission Caladan, un thriller scientifique.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Le monde, tous droits réservés

Imaginez un monde où les organes de presse pourraient
copyrighter l'information…
Un monde où il serait possible de déléguer les tâches subalternes auprès de clones et mener ainsi plusieurs vies de front…
Un monde où les génotypes seraient contrôlés par l'État et où, avant votre naissance, votre avenir serait prédéterminé
en fonction d'un ADN attribué…
Un monde où il serait possible de parcourir l'univers en s'incarnant dans des entités extraterrestres…
Un monde qui, ayant banni la mort, punirait le suicide par une peine de vie à perpétuité…
Imaginez… demain.

Claude Ecken est l’auteur d’une vingtaine de romans et d’environ soixante-dix nouvelles salués par les prix littéraires les plus prestigieux.  Les douze récits ici rassemblés, sans doute parmi ses meilleurs, sont autant de ­­­­­­fenêtres ouvertes sur des lendemains possibles, douze textes aux problématiques câblées sur le monde d’aujourd’hui et ce qu’il est en train d’advenir. Quelque part entre Greg Egan et Ken Liu, Claude Ecken dresse le stupéfiant portrait d’une société appelée à se réinventer.

 

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Revues - Bifrost - 96

Bifrost n° 96

« La matrice tire son origine des jeux d’arcade, dit la voix off, des premiers programmes graphiques et des expériences militaires sur les prises crâniennes. »

Sur le Sony, une guerre cosmique en deux dimensions disparut derrière une forêt de fougères calculées pour démontrer les possibilités spatiales des spirales logarithmiques ; puis défilèrent des images militaires d’un bleu froid, animaux de laboratoire branchés sur des appareils de tests, casques reliés à des commandes de tir de tanks ou d’avions de chasse.?

« Le cyberespace. Une hallucination consensuelle ressentie au quotidien, dans le monde, par des milliards de techniciens autorisés, par des enfants y découvrant des concepts mathématiques… Une représentation graphique des données extraites des mémoires de tous les ordinateurs du système humain. Une impensable complexité. Des traits lumineux alignés dans le non-espace de l’esprit, des amas et des constellations d’information. Tels les éclairages d’une ville qui s’éloignent… »

5,99 €   Ajouter au panier

Revues - Bifrost - 96

Bifrost n° 96

« La matrice tire son origine des jeux d’arcade, dit la voix off, des premiers programmes graphiques et des expériences militaires sur les prises crâniennes. »

Sur le Sony, une guerre cosmique en deux dimensions disparut derrière une forêt de fougères calculées pour démontrer les possibilités spatiales des spirales logarithmiques ; puis défilèrent des images militaires d’un bleu froid, animaux de laboratoire branchés sur des appareils de tests, casques reliés à des commandes de tir de tanks ou d’avions de chasse.?

« Le cyberespace. Une hallucination consensuelle ressentie au quotidien, dans le monde, par des milliards de techniciens autorisés, par des enfants y découvrant des concepts mathématiques… Une représentation graphique des données extraites des mémoires de tous les ordinateurs du système humain. Une impensable complexité. Des traits lumineux alignés dans le non-espace de l’esprit, des amas et des constellations d’information. Tels les éclairages d’une ville qui s’éloignent… »

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Le Cri du corps

Hypocondriaque, Raymond Corlet ? Jeune doctoresse récemment installée à son compte, Aziki M’Bouhilé a beau tâcher de guérir son patient, celui-ci revient systématiquement, porteur à chaque fois d’une nouvelle maladie. Comme s’il les collectionnait. Jusqu’au moment où il commence à développer des symptômes proprement monstrueux… Que peut faire Aziki, face à un malade dont le cas dépasse ses compétences mais qui exige de n’être soigné que par elle ? Raymond Corlet n’est-il pas lui-même la maladie ?

Roman de Claude Ecken, paru originellement en 1990 dans la collection Fleuve Noir Anticipation et épuisé depuis, Le Cri du corps est réédité en numérique au Bélial'. 

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L'Autre Cécile

Quand elle se réveille d’un simple évanouissement, Cécile se rend compte que six mois se sont écoulés. Six mois durant lesquels la modeste jeune femme a été quelqu’un d’autre, changeant du tout au tout ses habitudes, ses amis, sa manière d’être. A-t-elle été frappée d’amnésie ? De dédoublement de personnalité ? Le plus inquiétant dans l’affaire est que son cas ne se révèle pas isolé… Plusieurs personnes ont subi une semblable mésaventure. S’agit-il d’une épidémie ? Ou un phénomène plus vaste encore ?

Roman épuisé de Claude Ecken, paru originellement en 1989 dans la collection Fleuve Noir Anticipation, L'Autre Cécile bénéficie d'une réédition en numérique au Bélial'.

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Revues - Bifrost - 73

Bifrost n° 73

Du plus loin qu’il m’en souvienne, je me rendais dans la maison jaune pour le compte de ma mère. Chaque mercredi matin vers neuf heures, j’ouvrais cette bâtisse défraichie avec une clé du trousseau qu’elle m’avait confié. A l’intérieur, il y avait un vestibule et deux portes, dont l’une, enfoncée, donnait sur un escalier branlant. Je déverrouillais l’autre et j’entrais dans l’appartement obscur. Le corridor, au lustre toujours éteint, sentait l’humidité et la vieillesse. Jamais je n’ai effectué ne serait-ce que deux pas dans ce petit couloir où la moisissure se mêlait aux ombres et qui semblait disparaître un peu plus loin. Comme la porte de la chambre de Mrs. Miller se trouvait juste devant moi, je me contentais de me pencher et de frapper au battant…

China Miéville
Les Détails

11,00 €  

Revues - Bifrost

Bifrost n° 73

Du plus loin qu’il m’en souvienne, je me rendais dans la maison jaune pour le compte de ma mère. Chaque mercredi matin vers neuf heures, j’ouvrais cette bâtisse défraichie avec une clé du trousseau qu’elle m’avait confié. A l’intérieur, il y avait un vestibule et deux portes, dont l’une, enfoncée, donnait sur un escalier branlant. Je déverrouillais l’autre et j’entrais dans l’appartement obscur. Le corridor, au lustre toujours éteint, sentait l’humidité et la vieillesse. Jamais je n’ai effectué ne serait-ce que deux pas dans ce petit couloir où la moisissure se mêlait aux ombres et qui semblait disparaître un peu plus loin. Comme la porte de la chambre de Mrs. Miller se trouvait juste devant moi, je me contentais de me pencher et de frapper au battant…

China Miéville
Les Détails

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Bifrost n° 63

Quelle belle ville ! se disait Bjska. A la contempler, on ne pouvait que remarquer cette qualité irrésistible. En tant que Médecin de Ville appelé à la traiter, il trouvait cette beauté déchirante. Sans cesse, il songeait aux individus qui tenaient cet endroit pour leur chez-soi, ces deux cent quarante-et-un mille humains tous confrontés à la perspective de devenir de simples sans-abris. Depuis la péninsule boisée protégeant le port, le regard de Bjska franchissait un bras d’eau. La chiche lumière de la fin d’après-midi prêtait au paysage une dominante rouille. Il cherchait des défauts, mais, à cette distance, on ne voyait même pas les rapiéçages appliqués avec goût. Pourquoi m’a-t-on choisi pour ce travail ? s’interrogea-t-il. Si seulement ces imbéciles avaient bâti une ville laide !

Frank Herbert
Mort d’une ville

Épuisé  

Bifrost n° 63

Quelle belle ville ! se disait Bjska. A la contempler, on ne pouvait que remarquer cette qualité irrésistible. En tant que Médecin de Ville appelé à la traiter, il trouvait cette beauté déchirante. Sans cesse, il songeait aux individus qui tenaient cet endroit pour leur chez-soi, ces deux cent quarante-et-un mille humains tous confrontés à la perspective de devenir de simples sans-abris. Depuis la péninsule boisée protégeant le port, le regard de Bjska franchissait un bras d’eau. La chiche lumière de la fin d’après-midi prêtait au paysage une dominante rouille. Il cherchait des défauts, mais, à cette distance, on ne voyait même pas les rapiéçages appliqués avec goût. Pourquoi m’a-t-on choisi pour ce travail ? s’interrogea-t-il. Si seulement ces imbéciles avaient bâti une ville laide !

Frank Herbert
Mort d’une ville

Épuisé  

Bifrost n° 61

« C’est vous qui nous avez envoyés ici — tisser vos toiles, construire vos portails magiques, enfiler le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde.

On bosse pour vous. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout ça pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis.

Serait-ce donc trop demander que vous nous adressiez la parole de temps en temps ?

L’impact de l’évolution, du génie génétique, je connais. Je sais à quel point vous avez changé. J’ai vu ces portails donner naissance à des dieux, des démons, des choses qu’on ne peut espérer comprendre et dont je doute qu’elles aient un jour appartenu à l’espèce humaine : des extraterrestres brûleurs de dur, j’imagine, profitant des rails posés derrière nous.

Des conquérants.

Voire des exterminateurs. »

Peter Watts
L’Ile

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