Connexion

L'Alchimie de la Pierre

(The Alchemy of Stone, 2010)

Livre
272 pages
ISBN : 978-2-84344-913-0
Parution : 16 février 2017
Disponible
20,00 €
Ajouter
Version numérique
Formats : ePub, PDF, Kindle
Protection : Sans DRM
ISBN ePub : 978-2-84344-780-8
ISBN PDF : 978-2-84344-779-2
Parution : 16 février 2017
Disponible
9,99 €
Ajouter

Soit une ville immense, sombre et secrète, fondée par un peuple minéral plus secret encore — les gargouilles. De mémoire d’homme, les guildes rivales des Alchimistes et des Mécaniciens s’y livrent une lutte d’influence acharnée. Or les Mécaniciens semblent enfin en passe de l’emporter, prêts à imposer sur la cité un ordre nouveau, brutal.
Automate douée de conscience, unique en son genre, Mattie est la création d’un Mécanicien ambigu. Bien qu’émancipée, elle peine à se libérer de l’emprise de son ancien maître, une ombre qui ne l’a pas empêchée, malgré tout, d’embrasser la carrière d’alchimiste. Les gargouilles l’ont chargée d’une mission cruciale : trouver un remède au mal qui les frappe, une inexorable pétrification. Mission que compliquent des événements tragiques : des attentats frappent la ville, tandis que dans ses entrailles couvent les ferments de la révolution…

Auteure russe vivant aux États-Unis depuis plus de vingt ans, Ekaterina Sedia a publié cinq romans et un recueil de nouvelles en langue anglaise.  Premier de ses ouvrages à paraître en français, L’Alchimie de la pierre, récit d’aventure poignant, questionne avec acuité le prix du progrès et la place des femmes au sein des sociétés mécanistes modernes. Un roman enchanteur, une fable steampunk portée par une langue raffinée et une héroïne inoubliable.

Mots-clés

L’actu du livre

Bonus

Revue de presse

« En choisissant de nous faire suivre Mattie, une automate qui se pense femme, mais qui n’est que ferraille, et qui pense agir sur des événements dont elle n’est que spectatrice privilégiée, Ekaterina Sedia apporte la touche de cruauté raffinée qui permet d’apprécier ce roman. Qui pour le coup plaira aux amateurs de littérature de l’imaginaire, comme à celles et ceux qui y sont réfractaires. » De l'autre côté des livres

« Le roman est d’une originalité folle, souvent très poétique dans son exposition, superbement écrit et fort bien traduit par Pierre-Paul Durastanti qui rend parfaitement bien la puissance de l’écriture de l’auteur, mise au service d’une très belle histoire. » Les coups de cœur de Jean-Luc Rivera

« Ekaterina Sedia est une auteure russe émigrée de longue date aux États-Unis. Si L’Alchimie de la pierre, publié en 2008 outre-Atlantique, est son troisième roman, il s’agit là de son premier titre à paraître en France. Mattie est une automate. Son créateur, Loharri, un Mécanicien renommé, s’est surpassé en la fabriquant : il l’a dotée de nombreuses caractéristiques remarquables, à l’image de ses yeux, capables de s’extruder pour améliorer sa vision, ou de son visage interchangeable quand la porcelaine se fêle ou se casse. Mais, surtout, il lui a fait un cadeau prodigieux : une conscience, oui, rien que cela, qui lui permet de réfléchir... » Bifrost

« L’alchimie de la pierre est donc un roman de bonne facture qui séduit à la fois par la singularité de son héroïne et par son décor mêlant habilement esthétique steampunk et éléments relevant de la fantasy. De même on peut saluer l’originalité des thématiques abordées, quand bien même toutes ne sont pas traitées avec la même profondeur. » Le Bibliocosme

« Je vous invite à découvrir ce roman d’une grande poésie en lisant de toute urgence ce gros coup de cœur qui va se conclure dans un final apocalyptique par l’émergence d’un projet fou conçu par les mécaniciens projetant de conquérir la ville, mais aussi d’une grande beauté avec le destin de cette femme mécanique qui, tout au long de ce magnifique et trop court roman, ne cesse de nous fasciner et de nous émouvoir. » Le Chasseur de chimères

« Le rêve mécanique imaginé par Ekaterina Sedia offre de belles pistes de réflexions sur ce qui fait l’humain. Son style très poétique exprime la douceur de Mattie qui ne manque cependant pas de détermination, et dépeint la ville entre onirisme et cauchemar. Il y avait matière à roman beaucoup plus développé tant d’un point de vue social que politique, mais l’auteur s’en tient à son personnage principal, une femme de fer dont les rouages psychologiques séduisent par leur sensible humanité. L’esthétique, à l’évidence steampunk, transcende donc le genre du même nom pour amorcer une réflexion sur la puissance créatrice, la domination (du créateur sur la créature, de l’homme sur la femme) et la féminité. » Mes Imaginaires

« Magnifique entrée en matière pour Ekaterina Sedia en France, L'Alchimie de la Pierre convie le lecteur à une aventure steampunk où rien n'est laissé au hasard. Dans une ambiance claire-obscure où les rouages crissent, les hommes s'affrontent pour la liberté et l'égalité sous le regard de Mattie, figure féministe et sociale à la fois. D'une densité surprenante sous ses oripeaux de divertissement, L'Alchimie de la Pierre ravira les plus exigeants des amateurs de littérature de genre. » Just A Word

 L’alchimie de la pierre représente une très belle surprise. Le mélange Steampunk / Fantasy porté par de très beaux personnages emporte l’adhésion. Voilà un roman d’un peu plus de 250 pages qui emmène les lecteurs très loin dans un imaginaire de qualité et fort en images. La cité regorge de beaucoup d’histoires, de celles dont il vaut parfois mieux ignorer l’existence, mais qui font le régal des lecteurs.
À découvrir pour être conquis ! » La Yozone

« Ne boudons pas notre plaisir : ce roman intelligent et original, teinté d’une gravité inhabituelle dans le steampunk, ravira ses lecteurs et le personnage de Mattie restera longtemps dans leur mémoire, grâce au talent d’Ekaterina Sedia pour peindre un personnage mêlant l’intime à l’extime. » La nooSFère

« Traduit de main de maître par Pierre-Paul Durastanti, la prose expressive de L’Alchimie de la pierre retranscrit parfaitement les états d’âme de ses personnages ainsi que l’ambiance mystérieuse de cette ville aux mille recoins obscurs. […] Une jolie réussite donc, captivante fable humaniste aux enluminures de rouille et de magie. » Les Inrocks

« Bref, L’Alchimie de la Pierre n’est pas qu’un délicieux petit bonbon (le roman est court), une jolie carte postale steampunk aux allures de fable, il s’agit bien d’une œuvre plus profonde qu’il n’y paraît et dotée certes d’un bel écrin, ce qui ne gâche rien. Il ne nous reste plus qu’à espérer que le succès soit au rendez-vous afin que l’auteure s’impose par chez nous. » Elbakin

Ça vient de paraître

Le Laboratoire de l'imaginaire

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 116
PayPlug