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Eric BROWN

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Une Heure-Lumière - Année 7

Lot rassemblant les sept titres de la collection « Une Heure-Lumière » parus en 2022 :

74,30 €   Ajouter au panier

Revues - Bifrost - 105

Bifrost n° 105

Il pleuvait sur la vallée depuis trente-six heures, une pluie drue, ininterrompue. Le sol était saturé. Le moindre repli aux flancs hérissés crachait un torrent boueux qui courait s’agréger aux autres torrents en contrebas avant de se déverser par des chenaux naturels dans la rivière. Une rivière qui, tirée de sa torpeur coutumière, roulait en rugissant tel un nouveau Mississippi, déchirant ses berges, s’étalant en une vaste tache jaune sur les champs et dans les rues de Grand Falls fuies par ses habitants en quête de hautes terres. Arbres déracinés et poutres emportées heurtaient les murs des vieilles bâtisses en brique de la grand-rue. Dans le hall de l’hôtel, les crachoirs de bronze flottaient de plus en plus haut, entrechoquant en un glas pitoyable leurs flancs sonores.
Au sommet des crêtes fermant la vallée au nord-est et au sud-ouest, cachés par une main méticuleuse, deux petits mécanismes bourdonnaient sans interruption — des minisemeurs qui ne devaient rien à la technologie terrienne. Leur énergie s’épuiserait en quelques jours, mais pour l’heure, ils fonctionnaient avec une efficacité remarquable, propulsant un courant régulier de particules chargées d’électricité vers le ciel, ensemençant les nuages qui s’amassaient sur les crêtes. Dans la vallée, la pluie tombait toujours…

Leigh Brackett
Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel

11,90 €  

Revues - Bifrost - 105

Bifrost n° 105

Il pleuvait sur la vallée depuis trente-six heures, une pluie drue, ininterrompue. Le sol était saturé. Le moindre repli aux flancs hérissés crachait un torrent boueux qui courait s’agréger aux autres torrents en contrebas avant de se déverser par des chenaux naturels dans la rivière. Une rivière qui, tirée de sa torpeur coutumière, roulait en rugissant tel un nouveau Mississippi, déchirant ses berges, s’étalant en une vaste tache jaune sur les champs et dans les rues de Grand Falls fuies par ses habitants en quête de hautes terres. Arbres déracinés et poutres emportées heurtaient les murs des vieilles bâtisses en brique de la grand-rue. Dans le hall de l’hôtel, les crachoirs de bronze flottaient de plus en plus haut, entrechoquant en un glas pitoyable leurs flancs sonores.
Au sommet des crêtes fermant la vallée au nord-est et au sud-ouest, cachés par une main méticuleuse, deux petits mécanismes bourdonnaient sans interruption — des minisemeurs qui ne devaient rien à la technologie terrienne. Leur énergie s’épuiserait en quelques jours, mais pour l’heure, ils fonctionnaient avec une efficacité remarquable, propulsant un courant régulier de particules chargées d’électricité vers le ciel, ensemençant les nuages qui s’amassaient sur les crêtes. Dans la vallée, la pluie tombait toujours…

Leigh Brackett
Toutes les coueurs de l'arc-en-ciel

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Simulacres martiens

Londres, 1907. Dix ans après la reddition terrienne.
Alors que l’humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l’affaire est d’importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n’est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d’une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l’impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu’un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s’avérer trompeuses…

« Un voyage aventureux, truculent et rocambolesque. »
Locus

Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 — à l’image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan. S’il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l’âge d’or aux éditions du Bélial’.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.G. Wells de La Guerre des mondes.

9,90 €   Ajouter au panier

Simulacres martiens

Londres, 1907. Dix ans après la reddition terrienne.
Alors que l’humanité vit sous la férule de ses conquérants, Gruvlax-Xenxa-Schmee, vice-ambassadeur de Mars en Grande-Bretagne, vient frapper à la porte du 221b, Baker Street. Il faut dire que l’affaire est d’importance, et quand les maîtres de la Terre vous réclament, se dérober n’est pas une option. Ainsi le docteur Watson et le plus célèbre des enquêteurs humains, Sherlock Holmes, se trouvent-ils propulsés au sein d’une enquête épineuse, dans les méandres désertiques de la Planète Rouge, avec pour compagnon nul autre que l’impétueux professeur Challenger. Leur mission ? Résoudre une énigme improbable et assurer la paix entre les mondes. À moins qu’un terrifiant secret ne se dissimule derrière les intentions prétendument louables des nouveaux seigneurs de la Terre. Car après tout, sur Mars, les apparences peuvent s’avérer trompeuses…

« Un voyage aventureux, truculent et rocambolesque. »
Locus

Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 — à l’image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan. S’il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l’âge d’or aux éditions du Bélial’.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.G. Wells de La Guerre des mondes.

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Les Ferrailleurs du cosmos

À BORD DU LOIN DE CHEZ SOI, Ed et Karrie bourlinguent depuis bientôt dix ans. Et pourraient bien bourlinguer dix ans encore, en quête d’épaves aux quatre coins de l’Expansion — carcasses de croiseurs spatiaux et autres navires perdus corps et biens dans les méandres des ceintures d’astéroïdes… Ferrailleur du cosmos, c’est un boulot qui nourrit son spatial, et plutôt bien, pour peu qu’on soit doté du nécessaire : une once de roublardise, une louche de débrouillardise, et un peu plus qu’un grain de folie. Or l’harmonie qui règne sur le Loin de chez soi vole bientôt en éclats après l’arrivée d’Ella, improbable beauté au teint moka et aux jambes d’une magnitude très supérieure à celle de Sirius — en tout cas aux yeux d’Ed. D’autant que la plastique d’Ella pourrait bien cacher un secret aux implications mortelles, et qui a sans doute à voir avec le fait que la jeune femme semble la cible de drones tueurs pour le moins redoutables…

Né à l’édition dans les pages de la revue Interzone au tournant des années 90, Eric Brown, anglais de son état, figure centrale de ce qu’on appela un temps « la nouvelle fiction spéculative britannique », paye ici son dû aux grands maîtres de l’âge d’or qui bercèrent son adolescence, mais avec le recul et la profondeur d’un romancier contemporain au sommet de son art. Entre la série Firefly de Joss Whedon, Titan A. E. et Les Gardiens de la galaxie, Les Ferrailleurs du cosmos remplit au mieux son contrat à grand renfort d’aventures tout en questionnant la nature de l’homme et les sentiments qui l’animent : un pur condensé de science-fiction spatiale.

17,90 €   Ajouter au panier

Les Ferrailleurs du cosmos

À BORD DU LOIN DE CHEZ SOI, Ed et Karrie bourlinguent depuis bientôt dix ans. Et pourraient bien bourlinguer dix ans encore, en quête d’épaves aux quatre coins de l’Expansion — carcasses de croiseurs spatiaux et autres navires perdus corps et biens dans les méandres des ceintures d’astéroïdes… Ferrailleur du cosmos, c’est un boulot qui nourrit son spatial, et plutôt bien, pour peu qu’on soit doté du nécessaire : une once de roublardise, une louche de débrouillardise, et un peu plus qu’un grain de folie. Or l’harmonie qui règne sur le Loin de chez soi vole bientôt en éclats après l’arrivée d’Ella, improbable beauté au teint moka et aux jambes d’une magnitude très supérieure à celle de Sirius — en tout cas aux yeux d’Ed. D’autant que la plastique d’Ella pourrait bien cacher un secret aux implications mortelles, et qui a sans doute à voir avec le fait que la jeune femme semble la cible de drones tueurs pour le moins redoutables…

Né à l’édition dans les pages de la revue Interzone au tournant des années 90, Eric Brown, anglais de son état, figure centrale de ce qu’on appela un temps « la nouvelle fiction spéculative britannique », paye ici son dû aux grands maîtres de l’âge d’or qui bercèrent son adolescence, mais avec le recul et la profondeur d’un romancier contemporain au sommet de son art. Entre la série Firefly de Joss Whedon, Titan A. E. et Les Gardiens de la galaxie, Les Ferrailleurs du cosmos remplit au mieux son contrat à grand renfort d’aventures tout en questionnant la nature de l’homme et les sentiments qui l’animent : un pur condensé de science-fiction spatiale.

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Procédure de dissimulation

Cela fait bien dix ans qu'Ed Shaughnessy et Karrie Kloistermann arpentent l'espace à bord du Loin de chez soi, et ils pourraient bien bourlinguer comme ça encore dix ans, en quête d'épaves de vaisseaux spatiaux éparpillées aux quatre coins de l'Expansion. Jusqu'au jour où, en vacances du côté de Procyon VII, Ed rencontre Ella Rodriguez, jeune femme en fuite. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Et pourquoi est-elle poursuivie par une escouade de redoutables drones tueurs ?…

Épuisé  

Revues - Bifrost - 85

Bifrost n° 85

Sorn n’a plus faim depuis longtemps.

Il se contente de survivre à l’absence ; par-delà quelques parsecs, loin de ce monde en périphérie de la nébuleuse N-24 où il vient d’atterrir, elle s’en est allée au creux de l’espace noir.

Et souvent elle vient lui sourire dans ses pseudorêves.

Naëva est là, au sommet d’une vieille colline. Elle l’attendait depuis son dernier passage et la jeune femme n’a montré aucun signe d’impatience. Tous deux se retrouvent ainsi dans la lumière mordorée d’un soir ; un air doux glisse sur cet endroit qu’il ne connaît pas vraiment, toujours un peu le même d’une fois à l’autre, jamais tout à fait différent. Le Temps n’existe pas. Il y a un soleil rouge accroché au fond jauni du ciel. Lorsque Sorn le veut bien, il peut apercevoir des arbres grèges qui pointillent les champs nus, là-bas, aux franges brumeuses des grandes vallées…

Thierry Di Rollo
Proscenium

11,00 €   Ajouter au panier

Revues - Bifrost - 85

Bifrost n° 85

Sorn n’a plus faim depuis longtemps.

Il se contente de survivre à l’absence ; par-delà quelques parsecs, loin de ce monde en périphérie de la nébuleuse N-24 où il vient d’atterrir, elle s’en est allée au creux de l’espace noir.

Et souvent elle vient lui sourire dans ses pseudorêves.

Naëva est là, au sommet d’une vieille colline. Elle l’attendait depuis son dernier passage et la jeune femme n’a montré aucun signe d’impatience. Tous deux se retrouvent ainsi dans la lumière mordorée d’un soir ; un air doux glisse sur cet endroit qu’il ne connaît pas vraiment, toujours un peu le même d’une fois à l’autre, jamais tout à fait différent. Le Temps n’existe pas. Il y a un soleil rouge accroché au fond jauni du ciel. Lorsque Sorn le veut bien, il peut apercevoir des arbres grèges qui pointillent les champs nus, là-bas, aux franges brumeuses des grandes vallées…

Thierry Di Rollo
Proscenium

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Les Armées de ceux que j'aime

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Bifrost n° 116
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