« Il y a dans l'univers de Francis Berthelot une immense angoisse ; mais portée par une telle innocence que toute la douleur de l'existence s'y trouve changée en pure poésie. » revue Europe
Paris, début 1979.
Maxime Algeiba est le mime-serpent, un jeune artiste au talent exceptionnel. Aussi est-il contacté par l'imprésario de l'Hadès Palace — demeure tentaculaire au luxe magnétique, palais prestigieux où les grands du monde se pressent pour assister aux représentations du gratin artistique international. Comment refuser pareille offre : un contrat au sein d'un lieu aussi mythique ? C'est un tremplin, une occasion inespérée. Pourtant, une fois logé dans les dorures du Palace, Maxime ne tarde pas à remarquer des faits étranges. Pourquoi ces hommes armés qui quadrillent théâtres et couloirs ? Et ce malaise qui pétrifie Maxime dès qu'il s'éloigne dans les jardins alentour ; cette terreur sourde qui paraît régner chez les artistes ; ou encore ces « trois cercles » évoqués à demi-mot par certains ? Des questions qui ne trouveront réponse qu'une fois percés les secrets enclos derrière le visage impénétrable du maître du Palace, Bran Hadès.
Mais à quel prix ?
Francis Berthelot est né à Paris en 1946. Polytechnicien, docteur en biologie moléculaire, chercheur au CNRS dans le domaine de la théorie littéraire, il a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire à quatre reprises et, fait unique, dans quatre catégories différentes — dont celle du meilleur roman pour Rivage des intouchables, chez Gallimard « Folio SF ».
Hadès Palace, récit subtil aux frontières du merveilleux et d'un fantastique des plus noirs, est son dixième roman.
L’actu du livre
- Le Rêve du Démiurge (05 octobre 2015)
Revue de presse
« [Chronique commune à Bibliothèque de l'entre-mondes et à Hadès Palace] Noël 2005, c'est deux Berthelot pour le prix d'un. Le genre de promotion impossible à refuser, d'autant que le produit répond à toutes les attentes. D'un côté, un roman, Hadès Palace, sixième variation (ou déviation) inscrite dans le grand œuvre Le Rêve du démiurge cher à... » Bifrost