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Guillaume SOREL

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Revues - Bifrost - 108

Bifrost n° 108

Ma dernière nuit d’enfant commença par une visite. Les sœurs de T’Gatoi nous avaient attribué deux œufs stériles. Le premier, T’Gatoi le donna à ma mère, mon frère et mes sœurs ; l’autre, elle tenait à ce que je le mange en entier. Peu importait. Il y en avait assez pour que tout le monde se sente bien à la ?n. Presque tout le monde. Ma mère ne voulait pas y toucher. Elle restait assise là, à nous regarder planer et rêver sans elle. La plupart du temps, elle me regardait, moi. Couché contre le long ventre velouté de T’Gatoi, je sirotais mon œuf en me demandant pourquoi ma mère se refusait un plaisir aussi inoffensif. Elle aurait eu moins de cheveux gris si elle se l’était accordé de temps en temps. Les œufs prolongeaient la vie et la force. Mon père, qui n’avait jamais dit non à aucun, était parvenu à un âge au moins deux fois plus avancé que la normale. Et, sur le tard, quand il aurait dû se trouver ralenti, il avait épousé ma mère et lui avait fait quatre enfants…

Octavia E. Butler
Enfants de sang

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Revues - Bifrost - 108

Bifrost n° 108

Ma dernière nuit d’enfant commença par une visite. Les sœurs de T’Gatoi nous avaient attribué deux œufs stériles. Le premier, T’Gatoi le donna à ma mère, mon frère et mes sœurs ; l’autre, elle tenait à ce que je le mange en entier. Peu importait. Il y en avait assez pour que tout le monde se sente bien à la ?n. Presque tout le monde. Ma mère ne voulait pas y toucher. Elle restait assise là, à nous regarder planer et rêver sans elle. La plupart du temps, elle me regardait, moi. Couché contre le long ventre velouté de T’Gatoi, je sirotais mon œuf en me demandant pourquoi ma mère se refusait un plaisir aussi inoffensif. Elle aurait eu moins de cheveux gris si elle se l’était accordé de temps en temps. Les œufs prolongeaient la vie et la force. Mon père, qui n’avait jamais dit non à aucun, était parvenu à un âge au moins deux fois plus avancé que la normale. Et, sur le tard, quand il aurait dû se trouver ralenti, il avait épousé ma mère et lui avait fait quatre enfants…

Octavia E. Butler
Enfants de sang

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Le Livre de Mars

Le Grand Livre de Mars

Mars. La rouge. L'aride. L'immortelle. Mars où les empires s'entrechoquent et s'effondrent, où les héros naissent à l'ombre d'oriflammes barbares. Mars, ou la fierté d'un héritage culturel indicible et millénaire. Mars, des secrets. Du pouvoir. Mars de la mort. Du souvenir…

Au programme de cette édition exceptionnelle et définitive : L'Épée de Rhiannon, Le Secret de Sinharat, Le Peuple du talisman, Les Terriens arrivent, le tout encadré d'une préface signée Michael Moorcock, d'une postface biographique et d'une bibliographie exhaustive.

« Rares sont les personnes des générations postérieures à la mienne qui mesurent l'influence majeure de Leigh Brackett sur la science-fiction et la fantasy. » – Michael Moorcock

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Revues - Bifrost - 100

Bifrost n° 100

La femme qui chevauchait comme un homme, jambes écartées de chaque côté de la selle, portait des bottes en cuir renforcé, des pantalons de cavalerie en daim, des vêtements de laine doublés de fourrure blanche. Sa main gauche était enfilée dans un gant d’archer, d’un vert très sombre, qui lui couvrait l’avant-bras jusqu’au coude. Dague et carquois encom­braient sa ceinture et un grand arc à double courbure pointait dans son dos. Ses longs cheveux roux étaient rassemblés en une natte unique qui lui descendait jusqu’aux hanches. Tout en elle respirait l’opulence, la réussite. Elle savait gagner de l’argent et avait décidé de le montrer. Sans doute pour susciter le respect autour d’elle, voire la dévotion.

« Bonjour, étranger », dit-elle d’un ton moqueur ou pouvant passer pour tel.

Le regard bleu de cette femme semblait traverser Zeite sans vraiment s’y arrêter, comme une flèche ralentit à peine en trouant un drap. Observé ainsi, il se sentait plus creux et plus fragile que des os d’oiseaux…

Thomas Day

La Bête du loch Doine

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Revues - Bifrost - 100

Bifrost n° 100

La femme qui chevauchait comme un homme, jambes écartées de chaque côté de la selle, portait des bottes en cuir renforcé, des pantalons de cavalerie en daim, des vêtements de laine doublés de fourrure blanche. Sa main gauche était enfilée dans un gant d’archer, d’un vert très sombre, qui lui couvrait l’avant-bras jusqu’au coude. Dague et carquois encom­braient sa ceinture et un grand arc à double courbure pointait dans son dos. Ses longs cheveux roux étaient rassemblés en une natte unique qui lui descendait jusqu’aux hanches. Tout en elle respirait l’opulence, la réussite. Elle savait gagner de l’argent et avait décidé de le montrer. Sans doute pour susciter le respect autour d’elle, voire la dévotion.

« Bonjour, étranger », dit-elle d’un ton moqueur ou pouvant passer pour tel.

Le regard bleu de cette femme semblait traverser Zeite sans vraiment s’y arrêter, comme une flèche ralentit à peine en trouant un drap. Observé ainsi, il se sentait plus creux et plus fragile que des os d’oiseaux…

Thomas Day

La Bête du loch Doine

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Jack Vance : intégrale des nouvelles

Nouvelles de Jack Vance, intégrale numérique

Réunissant les soixante-et-une nouvelles et courts romans des deux volumes de l'intégrale papier — dont divers prix Hugo et Nebula et plusieurs inédits —, la présente intégrale numérique achève de consacrer l’auteur de Tschaï comme l’un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.
 
Jack Vance fut une révélation pour moi…
Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. 
Dan Simmons
 
Jack Vance, c’est davantage la tradition de Poe, un mélange de raffinement européen et d’esprit bagarreur épris de liberté. Je me le représente en marin, dans sa chemise de chambray bleu, jeans et bonnet, sur le pont d’un navire dans le Pacifique Sud, imaginant, un million d’années dans le futur, ce monde complexe en passe de mourir… 
Michael Chabon
 
Je suis tombé amoureux de son style. C'était élégant, intelligent. Chaque mot donnait l’impression de savoir ce qu’il faisait là.  
Neil Gaiman

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Jack Vance : intégrale des nouvelles - 2

Nouvelles, tome 2 : 1955-1982

En deux forts volumes réunissant soixante-et-une nouvelles et courts romans, dont divers prix Hugo et Nebula, la présente intégrale, riche de plusieurs inédits, achève de consacrer l’auteur de Tschaï comme l’un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.
 
Jack Vance fut une révélation pour moi…
Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. 
Dan Simmons
 
Jack Vance, c’est davantage la tradition de Poe, un mélange de raffinement européen et d’esprit bagarreur épris de liberté. Je me le représente en marin, dans sa chemise de chambray bleu, jeans et bonnet, sur le pont d’un navire dans le Pacifique Sud, imaginant, un million d’années dans le futur, ce monde complexe en passe de mourir… 
Michael Chabon
 
Je suis tombé amoureux de son style. C'était élégant, intelligent. Chaque mot donnait l’impression de savoir ce qu’il faisait là.  
Neil Gaiman

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Jack Vance : intégrale des nouvelles - 1

Nouvelles, tome 1 : 1945-1954

En deux forts volumes réunissant soixante-et-une nouvelles et courts romans, dont divers prix Hugo et Nebula, la présente intégrale, riche de plusieurs inédits, achève de consacrer l’auteur de Tschaï comme l’un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.
 
Jack Vance fut une révélation pour moi…
Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. 
Dan Simmons
 
Jack Vance, c’est davantage la tradition de Poe, un mélange de raffinement européen et d’esprit bagarreur épris de liberté. Je me le représente en marin, dans sa chemise de chambray bleu, jeans et bonnet, sur le pont d’un navire dans le Pacifique Sud, imaginant, un million d’années dans le futur, ce monde complexe en passe de mourir… 
Michael Chabon
 
Je suis tombé amoureux de son style. C'était élégant, intelligent. Chaque mot donnait l’impression de savoir ce qu’il faisait là.  
Neil Gaiman

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Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

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Bankgreen

Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

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Ça vient de paraître

Les Armées de ceux que j'aime

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 116
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