Une guerre spatiale, la piraterie et les chemins de la vengeance…
Yuri Kiriov a 22 ans. Et presque autant d’années de piraterie derrière lui. Formé par le pire d’entre tous, l’ordure des ordures, Vincenzo Falcone, qui en a fait son jouet mortel, sa créature — y compris sexuelle — façonnée depuis sa plus tendre enfance après que, à l’âge de quatre ans, sa colonie eut été réduite en cendres par les aliens ennemis, les Striviirc-na.
Yuri Kiriov est sur Terre. à Kalaallit Nunaat. Une prison militaire. Où les Black Ops, le service secret humain opposé à toute idée de paix avec les Striviirc-na, lui proposent le pire des marchés. Retourner dans la piraterie et infiltrer Falcone… Falcone.
Son père de substitution.
Son maître.
Après Warchild, lauréat du prix Warner Aspect et finaliste au Philip K. Dick Award, puis Burndive, paru en 2011 aux éditions du Bélial’, Cagebird est la troisième incursion de Karin Lowachee dans l’univers du ConcentraTerre et ses conflits extraterrestres. Réflexion sur la problématique de l’enfance dans un contexte de guerre, space opera résolument moderne, tant au regard de sa structure — chaque volet, autonome, offre le point de vue d’un personnage différent sur une trame événementielle commune — que par la maturité des thèmes abordés, cette série s’avère une réussite aussi éclatante que brutale.
Cagebird, finaliste au Philip K. Dick Award, est lauréat des prix Aurora et Gaylactic Spectrum.
Née au Guyana, Karin Lowachee vit au Canada depuis l’âge de deux ans.
Mots-clés
Revue de presse
Karin Lowachee a choisi de marier le space opera à des thèmes et des problématiques inhabituelles au genre. Du coup, elle renverse complètement certains clichés du roman d’aventures : les pirates ne sont pas glamours, ils sont violents, abusent des enfants qu’ils dressent à leur image – on est très loin de L'Île au trésor, chef d’œuvre pourtant vénéneux de Stevenson, et de Long John Silver. Emprisonné dans ses névroses, Kirov a un seul ami : son oiseau, enfermé dans une cage, comme lui est prisonnier du monde de la piraterie… Cagebird, on le referme comme un bon roman noir, âcre. On sent la transpiration, les montées d’adrénaline. On sort KO ! Ce roman constitue une franche réussite et de Karin Lowachee, on attend désormais beaucoup ! Le Salon littéraire
« [Critique commune à Warchild, Burndive et Cagebird.] Si l’on se limitait à considérer la trilogie de Karin Lowachee sous le seul angle de la quincaillerie qu’elle déploie, il serait presque tentant de la classer parmi ce que la sci-fi compte de plus conventionnel, celle dont on fait les séries à rallonge. Qu’on en juge un peu : une guerre interstellaire entre humains et extraterrestres, des pirates de... » Bifrost