Sommaire
- L’Homme qui peignit le Dragon Griaule (traduction inédite)
- La Fille du chasseur d’écailles (texte inédit)
- Le Père des pierres (texte inédit)
- La Maison du menteur (texte inédit)
- L’Ecaille de Taborin (texte inédit)
- Le Crâne (texte inédit)
En 1853, dans un lointain pays du Sud, en un monde séparé du nôtre par la plus infime marge de possibilité, la vallée de Carbonales, une région fertile entourant la cité de Teocinte et réputée pour sa production d’argent, d’acajou et d’indigo, était placé sous la domination d’un dragon nommé Griaule. Il y avait d’autres dragons en ce temps-là, vivant pour la plupart sur des îlots rocheux à l’ouest de la Patagonie — de minuscules créatures irascibles, dont la plus grande avait à peine la taille d’une alouette. Mais Griaule était l’une des Bêtes géantes qui avaient régné sur un âge antique. Au fil des siècles, il avait grandi jusqu’à mesurer sept cent cinquante pieds au garrot et plus de six mille pieds de la queue au museau…
Lucius Shepard publie « L’Homme qui peignit le dragon Griaule » en 1984, récit qui introduit l’univers de Griaule, un monde préindustriel dans lequel un dragon titanesque a été pétrifié par un puissant sorcier voilà plusieurs millénaires. Depuis ces temps reculés, la créature s’est « intégrée » au paysage, devenant à elle seule une chaîne de montagne chargée de végétation qui abrite ville et villages. Mais si le monstre ne bouge plus, il n’en est pas mort pour autant. Ainsi Griaule continue-t-il d’instiller sa néfaste influence, une insidieuse corruption qui s’attaque aussi bien aux hommes qu’à la nature… Car Griaule poursuit un but. Inavoué et inavouable…
Ce texte initial remporte un tel succès que Lucius Shepard va développer au fil des ans l’univers de Griaule dans cinq autre très longs récits, tous inédits en français, l’ensemble constituant le grand oeuvre de son auteur, une manière de méta roman sidérant de maturité et sans équivalent dans le champ littéraire de la fantasy, réuni ici pour la première fois, non seulement en France, mais au monde.
L'Homme qui peignit le dragon Griaule | 1,99 € | |
La Fille du chasseur d'écailles | 2,99 € | |
Le Père des pierres | 2,99 € | |
La Maison du menteur | 2,99 € | |
L’Écaille de Taborin | 2,99 € | |
Le Crâne | 3,99 € |
« En tant que nouvelles isolées, Le Père des pierres et Le Crâne (et dans une légèrement moindre mesure, L'homme qui peignit le dragon Griaule) seraient déjà des réussites majeures. La continuité subtile, les effets de contraste et de résonance à travers le temps et les personnages, permis par l'assemblage des six longues nouvelles, construisent un grand roman à facettes. » Librairie Charybde
« L’écriture de Shepard est limpide. Le plaisir du style est intense. D’un classicisme qui rappelle vigoureusement le XIXème siècle (avec même quelques termes désuets et charmants), à une narration bien plus contemporaine pour Le Crâne, le style riche et imagé de Shepard emmène le lecteur, en sollicitant tous ses sens, dans le monde qu’il décrit, au fil d’une lecture que le plaisir formel rend aisée et rapide. C’est un livre à lire absolument si on aime la littérature. » Gromovar
« Lucius Shepard était un quasi-inconnu lorsque, en 1984, The Magazine of Fantasy & Science Fiction publia, tenant sur une grosse trentaine de pages, l’une des nouvelles de fantasy les plus originales écrites en langue anglaise durant cette décennie, « L’Homme qui peignit le dragon Griaule ». Ce texte somptueux parut en français dans Fiction, en 1985, et fut de nouveau publié par Denoël un an plus tard dans un recueil... » Bifrost