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MANCHU

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Bifrost n° 114

« Nous allons ici entreprendre un voyage au-delà des frontières propre à faire voler en éclat bon nombre d’idées préconçues sur le réel et la fiction, sur la politique et la littérature, sur le jeu et le sérieux, et ce en compagnie de l’esprit génial et excentrique d’Iain M. Banks. Un des rares auteurs contemporains à s’être frotté non seulement à l’utopie positive, mais également à ce genre conservateur qu’est le space opera. Il a fait le pari de créer une utopie qui en reste une, une utopie profondément utopique, et de la placer dans le milieu le plus conflictuel et ambitieux qui soit, celui des guerres des étoiles et des technologies magistrales. Nous allons ici voir comment l’utopie de Banks apporte un peu de ferveur politique dans un monde où l’on se sent démuni et impuissant face à la logique globalisante en marche, avec la volonté de rendre hommage, le plus délicatement et le plus joyeusement possible, à l’imagination libératrice de l’auteur... »
Alice Carabédian

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Revues - Bifrost - 114

Bifrost n° 114

« Nous allons ici entreprendre un voyage au-delà des frontières propre à faire voler en éclat bon nombre d’idées préconçues sur le réel et la fiction, sur la politique et la littérature, sur le jeu et le sérieux, et ce en compagnie de l’esprit génial et excentrique d’Iain M. Banks. Un des rares auteurs contemporains à s’être frotté non seulement à l’utopie positive, mais également à ce genre conservateur qu’est le space opera. Il a fait le pari de créer une utopie qui en reste une, une utopie profondément utopique, et de la placer dans le milieu le plus conflictuel et ambitieux qui soit, celui des guerres des étoiles et des technologies magistrales. Nous allons ici voir comment l’utopie de Banks apporte un peu de ferveur politique dans un monde où l’on se sent démuni et impuissant face à la logique globalisante en marche, avec la volonté de rendre hommage, le plus délicatement et le plus joyeusement possible, à l’imagination libératrice de l’auteur... »
Alice Carabédian

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Échopraxie

Terre. 2096.
Une intelligence extraterrestre s’est manifestée au genre humain. Un premier contact sans suite : si le Thésée a été envoyé dans les tréfonds obscurs du nuage d’Oort en quête de réponses, les communications avec le vaisseau sont depuis perdues.
Sur Terre, la situation tient du désastre : réchauffement climatique et effondrement de la biodiversité ont mis l’humanité à genoux. Mais quelle humanité ? Certains ont fui dans des paradis numériques, d’autres explorent de nouveaux états de conscience. Et puis il y a Daniel Brüks, humain non augmenté, vrai fossile vivant, exilé dans le désert d’Oregon pour en étudier la faune et la flore altérées. Brüks, embarqué malgré lui dans une équipée folle aux côtés d’un militaire inconsolable, d’une pilote vindicative, de moines bicaméraux et d’une vampire, monstruosité ramenée du fond des âges par le génie génétique. C’est le début d’une fuite éperdue jusqu’au cœur brûlant du Système solaire, là où ce qu’il reste de cette humanité fracturée pourrait bien faire face à l’impensable…

« Si vous ne devez lire qu’un roman de science-fiction cette année, c’est celui-là. Il fait de l’ombre à tout le reste. Sacrément génial ! » RICHARD MORGAN

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Suite parallèle au classique incontournable qu’est Vision aveugle, Échopraxie, roman aussi brutal qu’exigeant, a été qualifié par Richard Morgan de « cri lumineux en faveur de l’âme du genre ».

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Échopraxie

Terre. 2096.
Une intelligence extraterrestre s’est manifestée au genre humain. Un premier contact sans suite : si le Thésée a été envoyé dans les tréfonds obscurs du nuage d’Oort en quête de réponses, les communications avec le vaisseau sont depuis perdues.
Sur Terre, la situation tient du désastre : réchauffement climatique et effondrement de la biodiversité ont mis l’humanité à genoux. Mais quelle humanité ? Certains ont fui dans des paradis numériques, d’autres explorent de nouveaux états de conscience. Et puis il y a Daniel Brüks, humain non augmenté, vrai fossile vivant, exilé dans le désert d’Oregon pour en étudier la faune et la flore altérées. Brüks, embarqué malgré lui dans une équipée folle aux côtés d’un militaire inconsolable, d’une pilote vindicative, de moines bicaméraux et d’une vampire, monstruosité ramenée du fond des âges par le génie génétique. C’est le début d’une fuite éperdue jusqu’au cœur brûlant du Système solaire, là où ce qu’il reste de cette humanité fracturée pourrait bien faire face à l’impensable…

« Si vous ne devez lire qu’un roman de science-fiction cette année, c’est celui-là. Il fait de l’ombre à tout le reste. Sacrément génial ! » RICHARD MORGAN

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Suite parallèle au classique incontournable qu’est Vision aveugle, Échopraxie, roman aussi brutal qu’exigeant, a été qualifié par Richard Morgan de « cri lumineux en faveur de l’âme du genre ».

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Protectorats

« Rappelez-moi comment vous êtes morte ?
– À quel moment ?
– La dernière fois. »
Irem avait l’impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l’Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n’étaient pas les siennes et poussa un soupir…

Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le prix Locus.

Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction contemporain essentiel.

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Protectorats

« Rappelez-moi comment vous êtes morte ?
– À quel moment ?
– La dernière fois. »
Irem avait l’impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l’Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n’étaient pas les siennes et poussa un soupir…

Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le prix Locus.

Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction contemporain essentiel.

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Revues - Bifrost - 110

Bifrost n° 110

Je me suis sentie tout à coup très seule, vulnérable. Une brise soufflait de la mer et me projetait du sable dans les yeux. Le soleil basculait vers l’horizon et il ferait bientôt froid. Au moment où les prémices de la panique montaient en moi, un homme est sorti de la maison en se frottant vivement les mains. Puis il a emprunté un sentier pavé dans ma direction.
« Ravi de vous voir ici, Carrie. »
Je me suis brusquement sentie idiote d’avoir envisagé que Zima ne vienne pas.
« Salut », ai-je répondu, mal à l’aise.
Mon hôte m’a tendu la main. Je l’ai serrée et j’ai perçu la texture légèrement plastique de sa peau artificielle. Aujourd’hui, elle était gris étain.
« Allons nous asseoir sur le balcon. Le crépuscule est un beau spectacle, n’est-ce pas ? »
J’ai acquiescé : « En effet. »
Il s’est détourné, s’est dirigé vers la maison. Ses muscles, contractés par la marche, saillaient sous sa peau à la couleur métallique. Des éclats pareils à des écailles sur la chair de son dos tissaient comme une mosaïque de puces réfléchissantes. Il était aussi beau qu’une statue ; une panthère puissante et déliée…

Alastair Reynolds
Bleu Zima

11,90 €   Ajouter au panier

Revues - Bifrost - 110

Bifrost n° 110

Je me suis sentie tout à coup très seule, vulnérable. Une brise soufflait de la mer et me projetait du sable dans les yeux. Le soleil basculait vers l’horizon et il ferait bientôt froid. Au moment où les prémices de la panique montaient en moi, un homme est sorti de la maison en se frottant vivement les mains. Puis il a emprunté un sentier pavé dans ma direction.
« Ravi de vous voir ici, Carrie. »
Je me suis brusquement sentie idiote d’avoir envisagé que Zima ne vienne pas.
« Salut », ai-je répondu, mal à l’aise.
Mon hôte m’a tendu la main. Je l’ai serrée et j’ai perçu la texture légèrement plastique de sa peau artificielle. Aujourd’hui, elle était gris étain.
« Allons nous asseoir sur le balcon. Le crépuscule est un beau spectacle, n’est-ce pas ? »
J’ai acquiescé : « En effet. »
Il s’est détourné, s’est dirigé vers la maison. Ses muscles, contractés par la marche, saillaient sous sa peau à la couleur métallique. Des éclats pareils à des écailles sur la chair de son dos tissaient comme une mosaïque de puces réfléchissantes. Il était aussi beau qu’une statue ; une panthère puissante et déliée…

Alastair Reynolds
Bleu Zima

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Le Soleil des Phaulnes

Griddine est une Phaulne. À l’instar de ses parents avant elle, et des parents de ses parents, elle parcourt les plaines sauvages de Gobo à dos de war-lizzard, libre et farouche, sous les rais de l’étoile Titéo. Une perpétuité d’horizons lointains, une vie simple et pleine nourrie aux bonheurs de l’évidence. Jusqu’à l’arrivée de San Salkar, l’émissaire de la Garmak, une multimondiale aux pouvoirs sans limites. Salkar qui, sitôt descendu de son vaisseau spatial, annonce aux Phaulnes la fin de Titéo, la Garmak ayant décidé d’exploiter le soleil de Gobo jusqu’à épuisement. La seule option offerte aux Phaulnes est la diaspora. Ou la rébellion, la résistance et la guerre, des flèches face à une technologie capable de tuer une étoile. Or, Griddine a déjà fait son choix…

« Chez Di Rollo, il n’y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel - Libération

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Revues - Bifrost - 106

Bifrost n° 106

Au premier anniversaire de la mission, Jasper, encore nu, encore fâché, décrète qu’ils sont piégés dans une simulation.
« Réfléchissez, débiles. » Du plat des mains, il pousse contre le plafond bas en métal, fléchissant ses bras d’os et de tendons. « Le lancement, c’était comme à l’écran, non ? L’énorme grondement, le compte à rebours interminable, l’inversion de gravité. Un véritable film. »
À deux mètres de là, Beatriz est sous perf. Un tuyau sinue jusque dans son poignet tout meurtri ; le cocktail chimique la cloue au matelas en mousse à mémoire de forme. Elle se rappelle le lancement. Un vigile qui kiffait ses tatouages de la Santa Muerte lui a refilé en douce un sandwich au salami, genre ceux qu’elle achetait à la supérette avec sa mère. Elle a vomi ce dernier dîner quand ils sont passés en apesanteur ; il flottait dans la cabine comme un ballon pourri.
Beatriz ne prend plus la peine de répondre à Jasper, sauf quand ils baisent…

Rich Larson
On est peut-être tous des sims

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Bifrost n° 116
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