Sommaire
- Le dernier des varaniers
- Ebrön
- Emmon
- Bibliographie, par Alain Sprauel
Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?
Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot
En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.
« Forcément sombre, forcément âpre et impitoyable, la fantasy de Thierry Di Rollo n’a jamais à rougir de la comparaison avec les ténors du genre, qu’ils soient anglais ou français. Bankgreen est un récit sur la mort et le temps qui nous arrachent la mémoire, une dernière course vers la fin sous le regard Mauve et Noir de ceux qui savent l’absurde du vivant. Rude mais formidable. » Just A Word
« … une chose est sûre : Di Rollo est resté lui-même dans cette incursion dans un genre a priori loin de son univers personnel, c’est-à-dire qu’il a gardé tout son talent de conteur. Donc, cher ami lecteur, tu vas aller lire cette intégrale. » ActuSF