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« “La science-fiction est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable, et la plus riche expression de l’imagination créatrice.” Ainsi Ayerdhal (1959-2015) parlait-il d’un genre dans lequel il était tombé tout petit, par les mannes d’une bibliothèque paternelle stratosphérique, et auquel il consacra toute son œuvre ou quasi. Ayerdhal était un homme de combat, d’engagement. Un homme en colère, aussi. Contre l’injustice, la bêtise et le médiocre. Il ne cessa de défendre la SF, et singulièrement la SF française, à une époque où le milieu éditorial comme le grand public la dénigrait ouvertement — plus encore que maintenant, ce qui n’est pas peu dire. De même qu’il ne cessa de défendre les auteurs, leurs droits et leur statut. Venu sinon à l’écriture, en tout cas à la publication sur le tard (un peu avant 30 ans), son œuvre (une petite vingtaine de romans ; une quarantaine de nouvelles), éminemment politique, viscéralement narrative, est de celles qui firent un bien immense au genre — à un moment où il en avait un besoin vital. Comme tous les engagés, les enragés, même, Ayerdhal pouvait cliver. Propulsé chef de bande, celle de cette SFF du tournant des années 2000, il était à l’image de ses héros de papier, libre, insoumis, fort des qualités de ses défauts, et inversement. Début 2015, un cancer déjà bien avancé lui fut diagnostiqué, une saloperie qui ne lui laisserait qu’une poignée de mois avant de rejoindre son pote Roland C. Wagner, disparu dans un accident de voiture à l’été 2012. En trois ans, la SF d’expression française venait de perdre les deux meilleurs auteurs encore actifs de cette génération née à la bascule des années 60. Et la vérité, c’est qu’elle ne s’en est toujours pas totalement remise… »
Olivier Girard
6,99 €
Année 2055.
Utopie autogérée et indépendante au cœur du Pacifique, l’île artificielle d’Anarchia se prépare à accueillir un colloque rassemblant la crème des physiciens du monde entier à l’occasion du centenaire de la disparition d’Albert Einstein. L’ambition est claire : exposer les Théories du Tout les plus abouties — ce graal de la physique censé réconcilier relativité générale et mécanique quantique . Or, en ce XXIe siècle, nombreux sont les obscurantismes à tenir pour impie toute découverte impliquant les mystères de la Création… Ainsi, le plus secret de ces Cultes de l’ignorance prend pour cible la physicienne prodige Violet Mosala — nobélisée à 27 ans. Andrew Worth, journaliste scientifique présent sur les lieux pour couvrir l’événement, va se retrouver propulsé au cœur d’un jeu d’intrigues aux implications proprement cosmologiques…
Né à Perth en 1961, Greg Egan, considéré comme le pape mondial de la hard SF, est le plus fascinant des romanciers démiurges. Questionnant sans relâche la biologie, l’informatique et la bioéthique, il a révolutionné à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine. Roman essentiel, L’Énigme de l’Univers a été qualifié d’«aventure intellectuelle vertigineuse» par le New York Times et couronné par les prix Aurealis, Kurd-Lasswitz et Seiun.
« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle. »
STEPHEN BAXTER
13,99 €
J’ai été activé, donc j’ai un but, se dit le bot. J’ai un but, donc je sers. Il récita le Mantra du Réveil, suite de sous-programmes vérifiant qu’il tournait avec une efficacité optimale, puis se détacha de sa niche de stockage. Ses cellules d’alimentation étaient à pleine charge, ses systèmes fonctionnels, tout allait bien. Son horloge interne se synchronisa avec Vaisseau et il prit conscience qu’un temps certain avait passé depuis sa précédente activation — mais, pour lui, ça n’avait rien représenté, et rester oisif aurait été bien plus affreux.
« Je sers, annonça le bot à Vaisseau.
– Je t’assigne la tâche neuf cent quarante-quatre dans la file d’attente d’entretien, répondit Vaisseau. Noté ?
– Noté », dit le bot.
Suzanne Palmer est née en 1968 dans le Massachusetts, en Nouvelle-Angleterre, État qu’elle n’a jamais réellement quitté. Aujourd’hui administratrice système sous Linux en milieu universitaire, elle confesse toutefois une passion pour les arts en général, au point de leur avoir consacré ses études initiales. Sa science-fiction, pour l’essentiel publiée dans les pages de la revue américaine Asimov’s, est de celle qui s’amuse des idées et concepts. Et avec un brio tel qu’elle fut saluée par le prix des lecteurs de la revue à sept reprises, et deux fois par le prestigieux prix Hugo.
Sans équivalent en langue anglaise, composé avec le sérieux propre à la collection
« Quarante-Deux », le présent recueil rassemble le meilleur d’une autrice jusqu’ici inconnue dans nos contrées francophones — n’était une unique nouvelle parue en avant-première dans la revue Bifrost.
Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel
Traduit de l’américain par Pierre-Paul Durastanti
Illustration de couverture par Dofresh
Conception graphique par Philippe Gady
12,99 €
Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l’anatomie avec Pacific Rim. S’aventurer aux abords d’un trou noir… et y plonger avec Interstellar. Aller à rebrousse-temps avec Tenet. Communiquer avec les aliens lors d’un Premier Contact. Se retrouver Seul sur Mars et tenter d’y survivre. Disséquer La Chose d’un autre monde, puis s’interroger sur l’origine et l’évolution des espèces extraterrestres…
Dans cette édition définitive de La Science fait son cinéma, enrichie de cinq articles supplémentaires, Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA et président du festival nantais des Utopiales, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et au CNRS, examinent les rapports entre science et septième art à travers le contenu scientifique d’une vingtaine de films. Ici, c’est la démarche qui importe : mobiliser ses connaissances, s’informer, aiguiser son esprit critique, développer sa capacité d’analyse, goûter au plaisir de la découverte.
Et, comme toujours, faire de la science en s’amusant !
10,99 €
Banlieue parisienne, fin des années 70.
Ils sont quatre, réunis par une même passion pour la science-fiction, un goût pour l’évasion et les terrains vagues. Il y a Paul, la mauvaise graine, le plus âgé, charismatique et affublé d’un œil de verre. Et Mick, intrépide, vive comme l’éclair, aux réparties tranchantes. Et puis Francis, qui aime faire des blagues, fume comme un pompier et que son père bat comme plâtre. Et enfin Hugo, élevé par un paternel raide comme la justice, qui rêve de devenir écrivain. Ils sont à l’aube de l’adolescence. Ils sont la bande des Engoulevents. En ce début d’été, alors que l’ennui gagne et que l’Essonne cuit sous la canicule, entre parents dysfonctionnels et jeu des passions naissantes, les Engoulevents étirent les heures dans leur QG secret qui fait aussi office de bibliothèque interdite. Jusqu’à ce que l’imprévisible Paul mène ses compagnons dans une aventure qui les laissera changés à jamais, une métamorphose au risque de tout perdre, à commencer par ce merveilleux sans pareil qu’on appelle l’enfance…
« Serge Lehman mêle héroïsme, régionalisme cosmique et sense of wonder dans la même tapisserie. » Thomas Day
Sa remarquable carrière en tant que scénariste de bandes dessinées (La Brigade chimérique, Saint-Elme, L’Homme gribouillé, Masqué…), tout juste saluée par le prestigieux prix René-Goscinny, ne doit pas faire oublier que Serge Lehman, né en 1964, est d’abord et avant tout un romancier. Doublé d’un extraordinaire ambassadeur de la science-fiction française, en qualité d’essayiste comme d’anthologiste (on se souvient d’Escales sur l’horizon, en 1998, qui imposa une génération d’auteurs auprès du grand public). L’Inversion de Polyphème est la quintessence de sa manière, faite d’un sens inné du merveilleux et du vertige de l’étrange, quelque part entre Stephen King, Maurice Renard et Cordwainer Smith.
5,99 €
« Une démonstration virtuose de création de mondes, un brillant livre de voyage gullivérien. »
Karen Joy Fowler
Aimeriez-vous rencontrer les Asonus, eux qui ont fait du silence un art véritable ? Ou le fragile peuple ailé de Gy. À moins que vous ne préfériez découvrir les mystères des Nna Mmoy, qui s’expriment dans une langue proprement insaisissable ? Ou bien encore les Frines, dont les rêves s’entremêlent…
Dernier grand livre inédit d’Ursula K. Le Guin (1929-2018), immense romancière américaine (célébrée par le National Book Award, le prix PEN/Malamud, le prix Hugo à huit reprises, le prix Nebula à sept), Changements de plans est une merveilleuse invite au voyage, à l’inattendu et à la rencontre de cultures nouvelles, l’athanor emblématique et enthousiasmant d’une œuvre qui, dans le monde entier, continue d’influencer des générations d’auteurs et de lecteurs.
« Une fiction philosophique à la manière de Jonathan Swift et Jorge Luis Borges. »
The New York Times Book Review
12,99 €
« Un des sommets de l’œuvre de Jack Vance. »
Roland C. Wagner
Durdane, planète des confins colonisée par des Terriens rebelles épris de liberté. Neuf millénaires plus tard est le Shant, une fédération gouvernée par l’Anome, que d’aucuns surnomment l’Homme Sans Visage, monarque aux pleins pouvoirs. Car en effet, sur Durdane, chacun se voit affublé, au sortir de l’adolescence, d’un torque explosif que l’Anome peut faire détoner à tout moment. Ainsi a-t-il assis sa souveraineté, ainsi impose-t-il une paix de terreur. Or débarquent les Rogushkoïs, des créatures humanoïdes qui massacrent, pillent, violent, et face auxquels l’Anome semble ne pas réagir. Après le meurtre de sa mère par ces êtres venus d’on ne sait où, le jeune musicien itinérant Gastel Etzwane jure de percer le secret de l’Homme Sans Visage et de mettre un terme à son règne. Une noble quête, au faîte de laquelle Etzwane apprendra le prix de la vérité, et avec lui celui de la responsabilité qu’elle induit — un coût exorbitant.
Mêlant récit d’initiation et de vengeance au fil d’une aventure démesurée dans un monde chamarré éminemment vancéen, Les Chroniques de Durdane, rassemblées ici dans une édition définitive réunissant les trois romans souches, cartes et commentaires inédits, représentent la quintessence de l’art du maître conteur Jack Vance (1916-2013).
14,99 €
Quelque part sur le Web. Aujourd’hui.
Agnes Petrella et Zoe Cross discutent. Elles ne se connaissent pas ; elles ne se sont jamais vues. L’une a quelque chose à vendre ; l’autre pourrait être intéressée. Prétendument. L’une est aux abois ; l’autre est riche. Possiblement. Passent les jours, et, entre les deux femmes, une étrange relation se noue. Étrange, et bientôt dérangeante. Car Zoe a des envies, des propositions — qu’Agnes, contre toute attente, semble prête à écouter. Mais jusqu’où ? Et jusqu’à quoi ? Dans le désert du monde, l’impérieux besoin d’être aimé est le plus inépuisable des moteurs… et peut-être bien le plus terrifiant… Jusqu’où Agnes est-elle prête à aller pour mériter ses yeux ?
« Parmi les cinquante plus grands récits d'horreur de notre temps » COSMOPOLITAN
Considéré comme « l’une des voix les plus puissantes de la fiction horrifique contemporaine » par le magazine Locus, qualifié par Esquire d’« écrivain forgeant les codes du nouvel âge d’or de l’horreur », Eric LaRocca, qui vit à l’heure actuelle à Boston, est l’un des auteurs auxquels le renouveau que connaît le genre horrifique outre-Atlantique depuis quelques années doit beaucoup. Si ses récits sont parus dans quantité de revues et anthologies spécialisées américaines, As-tu mérité tes yeux ? est sa première publication en français.
Un événement.
6,99 €
La Maison des Jeux. Cet établissement mystérieux inspire autant la crainte à ceux qui lui sont redevables, que l'excitation aux habitués qui s'exercent en son sein. Dans la Basse Loge, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers. Mais au-delà des portes argentées de la Haute Loge, les gains sont tout autre et les enjeux ô combien plus cruciaux. Souvenirs, dons et capacités, années de vie… la Haute Loge ne connaît aucune limite. Thene, Remy Burke et Argent en savent quelque chose…
De la Venise du XVIIe siècle au monde actuel, en passant par la Thaïlande des années 30, les joueuses et les joueurs de la Maison s'affrontent sans relâche. Mais aucun n'oublie que plus les paris sont élevés, plus dangereuses sont les règles.
Après avoir été salués par un accueil public et critique enthousiaste dans la collection Une heure-lumière aux éditions du Bélial', Le Serpent (prix Imaginales), Le Voleur et Le Maître se retrouvent enfin réunis dans le même écrin.
« Claire North mise gros, Claire North ose, Claire North triomphe et impressionne. » JUST A WORD
14,99 €