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Défense d'extinction

D’ici un siècle, peut-être davantage.
Au fin fond de la taïga russe, des milliers d’années après leur disparition, les mammouths foulent à nouveau la Terre… et meurent. Mais si le clonage d’ADN exhumé du permafrost dont ils sont issus garantit l’inné, il n’assure en rien l’acquis. Désarmés, sans le savoir et l’expérience des matriarches d’une génération antérieure inexistante, les géants dépérissent. Or, il existe peut-être une solution : Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des pachydermes qui a dédié sa vie à la défense des éléphants du continent africain — en vain. À cette nuance près que Damira a été assassinée par des braconniers il y a bien longtemps. Qu’à cela ne tienne : les scientifiques russes disposent d’un atout. Effrayant, terrible, résolument contre-nature…

« Tout à la fois époustouflant et déchirant. »
Charlie Jane Anders - The Washington Post

Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies — en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Việt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise les langues. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est aujourd’hui chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Son premier recueil, Protectorats, est paru en France en 2023 aux éditions du Bélial’ — un inédit mondial distingué par le Grand Prix de l’Imaginaire. Sorti en France en 2024, le roman La Montagne dans la mer, lauréat du prix Locus, a rencontré un succès public et critique considérable, achevant d’installer Nayler dans le cénacle restreint des écrivains de science-fiction contemporains essentiels. Défense d’extinction, récit hyper sensible sur la place du vivant et les limites des ambitions humaines dans un monde fini, est sa première incursion dans la collection « Une heure-lumière ».

6,99 €

À lire à ton réveil

Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
James fuit Londres et ses créanciers en quête d’un refuge paisible, plaçant ses espoirs dans un hameau perdu au cœur d’une Lorraine marquée par les horreurs passées. Au fil de son ermitage, des semaines, des mois, il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté en Angleterre… Non loin de son logis, une découverte ravive la passion pour l’histoire de cet oxfordien contrarié : en pleine forêt, les ruines d’une abbaye dont la fondation semble remonter aux origines du christianisme. Suivant la piste d’une légende locale, alors qu’il se familiarise avec les gens des environs, James explore les reliques du site et déniche un passage menant à ce qui pourrait être une crypte. Mais est-il bien en présence d’une ancienne abbaye ? De plus en plus exigeantes au cœur d’un hiver lorrain implacable, ses recherches confinent bientôt à l’obsessionnel, et les fables dont les natifs du coin le bercent, conjuguées à un compagnonnage pour le moins étrange, ne tardent pas à produire chez lui des effets effrayants…


« Qu’il varie les genres ou les formats, Bennett s’affirme comme une voix à suivre. »
Télérama

Né en Louisiane en 1984, Robert Jackson Bennett a passé son enfance au Texas. Il débute sa carrière littéraire en 2009 avec deux thrillers d’imaginaire publiés coup sur coup, The Company Man et Mr Shivers, le second étant d’emblée salué par le prix Shirley Jackson. Si Mr Shivers paraît en France en 2011, il faudra attendre 2018 pour retrouver Bennett dans l’Hexagone avec son quatrième roman, American Elsewhere, livre-monstre conjuguant les influences de Stephen King et Twin Peaks qui rafle lui aussi un prix Shirley Jackson. Il est depuis abondamment publié, puisqu’en l’espace de cinq années, ce ne sont pas moins de deux trilogies qui ont été proposées aux lecteurs francophones : Les Maîtres enlumineurs et Les Cités divines. Récit élégiaque fiévreux, quelque part entre le Robert Holdstock de La Forêt des Mythagos et l’Averoigne de Clark Ashton Smith, À lire à ton réveil est le deuxième titre de l’auteur, après Vigilance, à paraître dans la collection « Une heure-lumière ».

6,99 €

Hors-série Une Heure-Lumière 2025

Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3 600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection qui va franchir les soixante titres, un espace éditorial pionnier, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre.
Si « Une heure-lumière » célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent « Une heure-lumière » et ses auteurs emblématiques.
Dont le Gallois Alastair Reynolds, tout récemment couronné pa le Grand Prix de l'Imaginaire pour son immense roman La Maison des Soleils, et que les fidèles de la collection connaissent pour La Millième Nuit et De l’espace et du temps, deux récits grands ouverts sur des immensités cosmiques démesurées.
« Une heure-lumière »… comme un saut dans les abîmes du sense of wonder !


Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène longtemps une double carrière, celle d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne, avant de se consacrer à la seule écriture en 2004. Au fil de ses premiers écrits, il brosse une fresque futuriste sans pareille qui l’installe bientôt au pinacle des créateurs d’univers : le Cycle des Inhibiteurs, immense succès de librairie. Hors cycle, on lui doit depuis divers recueils et une vingtaine de romans — dont Éversion en 2023 au Bélial’ et, chez le même éditeur, le stupéfiant La Maison des Soleils, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre, tout juste salué par le Grand Prix de l'Imaginaire.

Hors commerce

Bifrost n° 118

« “La science-fiction est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable, et la plus riche expression de l’imagination créatrice.” Ainsi Ayerdhal (1959-2015) parlait-il d’un genre dans lequel il était tombé tout petit, par les mannes d’une bibliothèque paternelle stratosphérique, et auquel il consacra toute son œuvre ou quasi. Ayerdhal était un homme de combat, d’engagement. Un homme en colère, aussi. Contre l’injustice, la bêtise et le médiocre. Il ne cessa de défendre la SF, et singulièrement la SF française, à une époque où le milieu éditorial comme le grand public la dénigrait ouvertement — plus encore que maintenant, ce qui n’est pas peu dire. De même qu’il ne cessa de défendre les auteurs, leurs droits et leur statut. Venu sinon à l’écriture, en tout cas à la publication sur le tard (un peu avant 30 ans), son œuvre (une petite vingtaine de romans ; une quarantaine de nouvelles), éminemment politique, viscéralement narrative, est de celles qui firent un bien immense au genre — à un moment où il en avait un besoin vital. Comme tous les engagés, les enragés, même, Ayerdhal pouvait cliver. Propulsé chef de bande, celle de cette SFF du tournant des années 2000, il était à l’image de ses héros de papier, libre, insoumis, fort des qualités de ses défauts, et inversement. Début 2015, un cancer déjà bien avancé lui fut diagnostiqué, une saloperie qui ne lui laisserait qu’une poignée de mois avant de rejoindre son pote Roland C. Wagner, disparu dans un accident de voiture à l’été 2012. En trois ans, la SF d’expression française venait de perdre les deux meilleurs auteurs encore actifs de cette génération née à la bascule des années 60. Et la vérité, c’est qu’elle ne s’en est toujours pas totalement remise… »
Olivier Girard

6,99 €

L'Énigme de l'univers

Année 2055.
Utopie autogérée et indépendante au cœur du Pacifique, l’île artificielle d’Anarchia se prépare à accueillir un colloque rassemblant la crème des physiciens du monde entier à l’occasion du centenaire de la disparition d’Albert Einstein. L’ambition est claire : exposer les Théories du Tout les plus abouties — ce graal de la physique censé réconcilier relativité générale et mécanique quantique . Or, en ce XXIe siècle, nombreux sont les obscurantismes à tenir pour impie toute découverte impliquant les mystères de la Création… Ainsi, le plus secret de ces Cultes de l’ignorance prend pour cible la physicienne prodige Violet Mosala — nobélisée à 27 ans. Andrew Worth, journaliste scientifique présent sur les lieux pour couvrir l’événement, va se retrouver propulsé au cœur d’un jeu d’intrigues aux implications proprement cosmologiques…

Né à Perth en 1961, Greg Egan, considéré comme le pape mondial de la hard SF, est le plus fascinant des romanciers démiurges. Questionnant sans relâche la biologie, l’informatique et la bioéthique, il a révolutionné à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine. Roman essentiel, L’Énigme de l’Univers a été qualifié d’«aventure intellectuelle vertigineuse» par le New York Times et couronné par les prix Aurealis, Kurd-Lasswitz et Seiun.

« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle. »
STEPHEN BAXTER

13,99 €

La Vie secrète des robots

J’ai été activé, donc j’ai un but, se dit le bot. J’ai un but, donc je sers. Il récita le Mantra du Réveil, suite de sous-programmes vérifiant qu’il tournait avec une efficacité optimale, puis se détacha de sa niche de stockage. Ses cellules d’alimentation étaient à pleine charge, ses systèmes fonctionnels, tout allait bien. Son horloge interne se synchronisa avec Vaisseau et il prit conscience qu’un temps certain avait passé depuis sa précédente activation — mais, pour lui, ça n’avait rien représenté, et rester oisif aurait été bien plus affreux.
« Je sers, annonça le bot à Vaisseau.
– Je t’assigne la tâche neuf cent quarante-quatre dans la file d’attente d’entretien, répondit Vaisseau. Noté ?
– Noté », dit le bot.

Suzanne Palmer est née en 1968 dans le Massachusetts, en Nouvelle-Angleterre, État qu’elle n’a jamais réellement quitté. Aujourd’hui administratrice système sous Linux en milieu universitaire, elle confesse toutefois une passion pour les arts en général, au point de leur avoir consacré ses études initiales. Sa science-fiction, pour l’essentiel publiée dans les pages de la revue américaine Asimov’s, est de celle qui s’amuse des idées et concepts. Et avec un brio tel qu’elle fut saluée par le prix des lecteurs de la revue à sept reprises, et deux fois par le prestigieux prix Hugo.
Sans équivalent en langue anglaise, composé avec le sérieux propre à la collection
« Quarante-Deux », le présent recueil rassemble le meilleur d’une autrice jusqu’ici inconnue dans nos contrées francophones — n’était une unique nouvelle parue en avant-première dans la revue Bifrost.

 

Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel
Traduit de l’américain par Pierre-Paul Durastanti
Illustration de couverture par Dofresh
Conception graphique par Philippe Gady

 

12,99 €

La science fait son cinéma – Final Cut

Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l’anatomie avec Pacific Rim. S’aventurer aux abords d’un trou noir… et y plonger avec Interstellar. Aller à rebrousse-temps avec Tenet. Communiquer avec les aliens lors d’un Premier Contact. Se retrouver Seul sur Mars et tenter d’y survivre. Disséquer La Chose d’un autre monde, puis s’interroger sur l’origine et l’évolution des espèces extraterrestres…
Dans cette édition définitive de La Science fait son cinéma, enrichie de cinq articles supplémentaires, Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA et président du festival nantais des Utopiales, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et au CNRS, examinent les rapports entre science et septième art à travers le contenu scientifique d’une vingtaine de films. Ici, c’est la démarche qui importe : mobiliser ses connaissances, s’informer, aiguiser son esprit critique, développer sa capacité d’analyse, goûter au plaisir de la découverte.
Et, comme toujours, faire de la science en s’amusant !

10,99 €

L'Inversion de Polyphème

Banlieue parisienne, fin des années 70.
Ils sont quatre, réunis par une même passion pour la science-fiction, un goût pour l’évasion et les terrains vagues. Il y a Paul, la mauvaise graine, le plus âgé, charismatique et affublé d’un œil de verre. Et Mick, intrépide, vive comme l’éclair, aux réparties tranchantes. Et puis Francis, qui aime faire des blagues, fume comme un pompier et que son père bat comme plâtre. Et enfin Hugo, élevé par un paternel raide comme la justice, qui rêve de devenir écrivain. Ils sont à l’aube de l’adolescence. Ils sont la bande des Engoulevents. En ce début d’été, alors que l’ennui gagne et que l’Essonne cuit sous la canicule, entre parents dysfonctionnels et jeu des passions naissantes, les Engoulevents étirent les heures dans leur QG secret qui fait aussi office de bibliothèque interdite. Jusqu’à ce que l’imprévisible Paul mène ses compagnons dans une aventure qui les laissera changés à jamais, une métamorphose au risque de tout perdre, à commencer par ce merveilleux sans pareil qu’on appelle l’enfance…

« Serge Lehman mêle héroïsme, régionalisme cosmique et sense of wonder dans la même tapisserie. » Thomas Day

Sa remarquable carrière en tant que scénariste de bandes dessinées (La Brigade chimérique, Saint-Elme, L’Homme gribouillé, Masqué…), tout juste saluée par le prestigieux prix René-Goscinny, ne doit pas faire oublier que Serge Lehman, né en 1964, est d’abord et avant tout un romancier. Doublé d’un extraordinaire ambassadeur de la science-fiction française, en qualité d’essayiste comme d’anthologiste (on se souvient d’Escales sur l’horizon, en 1998, qui imposa une génération d’auteurs auprès du grand public). L’Inversion de Polyphème est la quintessence de sa manière, faite d’un sens inné du merveilleux et du vertige de l’étrange, quelque part entre Stephen King, Maurice Renard et Cordwainer Smith.

5,99 €

Changements de plans

« Une démonstration virtuose de création de mondes, un brillant livre de voyage gullivérien. »
Karen Joy Fowler

Aimeriez-vous rencontrer les Asonus, eux qui ont fait du silence un art véritable ? Ou le fragile peuple ailé de Gy. À moins que vous ne préfériez découvrir les mystères des Nna Mmoy, qui s’expriment dans une langue proprement insaisissable ? Ou bien encore les Frines, dont les rêves s’e­ntremêlent…
Dernier grand livre inédit d’Ursula K. Le Guin (1929-2018), immense romancière américaine (célébrée par le National Book Award, le prix PEN/Malamud, le prix Hugo à huit reprises, le prix Nebula à sept), Changements de plans est une merveilleuse invite au voyage, à l’inattendu et à la rencontre de cultures nouvelles, l’athanor emblématique et enthousiasmant d’une œuvre qui, dans le monde entier, continue d’influencer des générations d’auteurs et de lecteurs.

« Une fiction philosophique à la manière de Jonathan Swift et Jorge Luis Borges. »
The New York Times Book Review

12,99 €

Ça vient de paraître

L'Énigme de l'Univers

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 118
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