Étoiles vives 9
La femme est l'avenir de l'homme
Une nuit comme une autre à la Factory où Andy Warhol et sa suite s'amusent, se droguent et boivent du champagne à en crever. Une nuit comme une autre ? Pas si sûr... Un étranger est là, un gitan qui fait signer tous les convives sur un joli livre. Un gitan... ou le Roi des Aulnes ?
Carol a réussi ! Elle a remonté le temps jusqu'en 1956. Son but ? Faire la connaissance de Sara Baxter Clarke afin de récupérer un article inédit qui ferait le point sur... la technique du voyage dans le temps.
Sur la Station Teichman, le Père Dorothy prône le renversement des sexes, les femmes deviennent des hommes et les hommes se noient dans les paradis artificiels du sauna neural. Jusqu'à ce qu'un esclave sexuel, mi-femme mi-oiseau, fasse son apparition...
Nouvel Eden est un monde-jungle peuplé d'oursons tout ce qu'il y a de mignons. Plutôt chouette, non ? Jusqu'à ce qu'ils décident de se suicider peu après l'arrivée du colon Josh Viner. Comment empêcher un auto-génocide planétaire ? Une question à laquelle Viner va devoir répondre, et rapidement.
Pour son tout dernier volume, l'anthologie périodique Étoiles Vives explore de nombreuses facettes de l'humain dans un sommaire cent pour cent féminin. Avec en vedette l'autrice américaine Elizabeth Hand, à qui l'on doit le très étrange roman L'Éveil de la Lune, et qui nous offre ici deux longues nouvelles, l'une relevant de la fantasy, l'autre de la science-fiction — deux textes « coups de poing » qui naviguent aux frontières de l'horreur.
Elle est accompagnée par trois françaises de grand talent — Léa Silhol pour « Xolotl », Sylvie Lainé pour « La Mirotte », et Marie-Pierre Najman pour « Danse avec les morts » — ainsi que par une nouvelle venue californienne, Ellen Klages, dont le texte « Filles du voyage » fut sélectionné aux prix Hugo et Nebula. Quant à notre amie Molly Brown, déjà au sommaire du premier numéro d'Étoiles Vives, elle clôt ce volume avec un récit poignant et explosif.