Changements de plans
12,99 €
Le meilleur des littératures de genre en numérique et sans DRM.
Disponible À paraître Bientôt épuisé En réimpression Épuisé
12,99 €
La Maison des Jeux. Cet établissement mystérieux inspire autant la crainte à ceux qui lui sont redevables, que l'excitation aux habitués qui s'exercent en son sein. Dans la Basse Loge, les fortunes se font et se défont autour de tables de jeux divers. Mais au-delà des portes argentées de la Haute Loge, les gains sont tout autre et les enjeux ô combien plus cruciaux. Souvenirs, dons et capacités, années de vie… la Haute Loge ne connaît aucune limite. Thene, Remy Burke et Argent en savent quelque chose…
De la Venise du XVIIe siècle au monde actuel, en passant par la Thaïlande des années 30, les joueuses et les joueurs de la Maison s'affrontent sans relâche. Mais aucun n'oublie que plus les paris sont élevés, plus dangereuses sont les règles.
Après avoir été salués par un accueil public et critique enthousiaste dans la collection Une heure-lumière aux éditions du Bélial', Le Serpent (prix Imaginales), Le Voleur et Le Maître se retrouvent enfin réunis dans le même écrin.
« Claire North mise gros, Claire North ose, Claire North triomphe et impressionne. » JUST A WORD
Éventail de savoirs aux multiples facettes, s’intéressant aux profondeurs de la terre comme aux nuages interstellaires, impliquée dans l’agriculture, la métallurgie, la pharmacie, les textiles ou l’industrie lourde… la chimie est multiforme, et les littératures de l’Imaginaire empruntent nombre d’idées à cette discipline scientifique omniprésente. Mais qu’en est-il en réalité ? L’atome est-il un système solaire en miniature ? À quoi ressemblerait une biochimie extraterrestre ? Quelles seraient les méthodes de travail d’un chimiste face à l’Épice imaginée par Frank Herbert dans Dune ? Quelle est la nature du Parfum de Patrick Süskind ?
C’est à toutes ces questions, et bien d’autres encore, que Fabrice Chemla, maître de conférences et professeur de chimie à Sorbonne Université, répond ici, analysant de nombreux récits de science-fiction ou de fantasy au prisme de la science et mélangeant les références dans un tube à essai aussi littéraire que scientifique.
Un mystère gît dans les hauts-fonds de l’archipel de Côn Dao…
Pour les Vietnamiens des environs, ce sont des monstres assassins.
Pour dianima, multinationale spécialisée en bio-ingénierie et en intelligence artificielle, il s’agit d’une opportunité sans égale.
Pour ceux qui ont la charge de percer ce mystère, c’est une révélation.
Mais trois choses ne font aucun doute.
L’esprit de ces créatures n’a rien à voir avec le nôtre.
Leur corps est doué d’une totale capacité de camouflage et d’imitation.
Et ils exigent que nous partions…
Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies — en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise les langues. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Son premier recueil, Protectorats, est paru en France en 2023 aux éditions du Bélial’ — inédit mondial distingué par le Grand Prix de l’Imaginaire 2024.
La Montagne dans la mer, roman au succès public et critique considérable dans le monde anglo-saxon, finaliste des prix Nebula et Ray Bradbury, lauréat du prestigieux prix Locus, confirme l’exceptionnel talent de son auteur et achève de l’installer dans le cénacle restreint des écrivains de science-fiction contemporains à suivre.
« Un thriller spéculatif de premier ordre, fascinant, brutal, puissant. » JEFF VANDERMEER
Mille Saisons - 2
La colère gronde à Pré aux Oies, ville-monde stratifiée à l’extrême. Alors que la plèbe grouille dans le Quart Bas, la Régentine règne sans partage depuis son palais dissimulé dans les nuages. Il suffirait d’un rien pour mettre le feu aux poudres. Un rien qui pourrait bien prendre le visage de Lazario, prêt à remuer ciel et terre pour retrouver son mentor aux mains de la terrible Inquisition…
Génial touche-à-tout des littératures de l’imaginaire francophones, Léo Henry en est aussi l’une des voix les plus originales. En témoignent son Grand Prix de l’Imaginaire 2010, son prix des Imaginales 2021, et son prix Yves et Ada Rémy - Société des Gens de Lettres 2023. Ce deuxième volet de la saga « Mille Saisons », qui peut se lire de manière totalement indépendante, est un récit de révolte baroque, inventif, taillé dans la rage et le panache.
« Il n’y a pas de magie, disait parfois mon Maître. Que du travail invisible. Va vider le pot de chambre. »
En cette fin de XXIe siècle, l’humanité s’est établie sur Mars et Vénus. Mais pour la Terre surpeuplée, cela ne suffit pas : il faut déverrouiller la porte des étoiles. Une porte dont la clef semble aux mains des Vorsters, les adorateurs de l’atome : leur réacteur au cobalt 60 brille de mille feux sur chaque autel de leur église en pleine expansion. D’autant qu’ils pourraient bien aussi avoir percé le plus convoité des secrets, rien moins que l’immortalité… Sauf si les Harmonistes, des hérétiques, ne rebattent les cartes, au risque de définitivement condamner le chemin de l’espace…
Robert Silverberg est né à New York en 1935. Immense figure de la science-fiction mondiale, d’une notoriété semblable à celle d’un Ray Bradbury ou d’un Isaac Asimov, avec lequel il collabora d’ailleurs à plusieurs reprises, il est aussi à l’aise dans le domaine de la nouvelle que dans celui du roman. On lui doit certains des chefs-d’œuvre les plus considérables du genre — Le Livre des crânes, L’Homme dans le labyrinthe, L’Oreille interne ou encore le cycle de « Majipoor ».
Paolo Bacigalupi, Terry Bisson, Jean-Claude Dunyach, Greg Egan, Yves Frémion, Laurent Genefort, Nancy Kress, Sylvie Lainé, Wildy Petoud, Lisa Tuttle… … sont les Architectes du vertige.
Cinquante années de Grand Prix de l’Imaginaire.
Dix textes sélectionnés parmi les lauréats du plus prestigieux des prix littéraires dédiés à la science-fiction, au fantastique et à la fantasy. Dix récits du vertige et de l’émerveillement.
Une anthologie anniversaire au faîte d’un monument.
Ils sont la Lignée Gentiane, la Maison des Fleurs.
Ils sont mille. Mille clones âgés de six millions d’années, tous issus d’Abigail Gentian et d’une époque où l’humanité n’était encore qu’à l’orée de l’ère stellaire. Depuis tout ce temps, ces fragments éparpillés parcourent la galaxie, spectateurs de l’aventure humaine à travers l’espace, là où empires et conquêtes fabuleuses se fracassent sur la noria du temps. Tous les deux cent mille ans, après un tour complet de la galaxie, les membres de la Lignée se réunissent pour échanger souvenirs et expériences. C’est la Millième Nuit, une fête sans pareille.
Or, pour cette trente-deuxième réunion, Campion et Purslane sont en retard. Un détail ? Pas vraiment. Car dudit retard pourrait bien dépendre le devenir de l’ensemble de la Voie lactée, et peut-être même bien au-delà…
Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène pendant des années une double carrière d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne avant de se consacrer à l’écriture à temps plein en 2004. Son cycle des « Inhibiteurs » est traduit dans le monde entier. Si le Publishers Weekly le considère comme l’un des auteurs de hard SF les plus doués de sa génération, il est avant tout l’héritier direct de cette science-fiction inventée par Olaf Stapledon, celle du parfait vertige et de l’émerveillement. À ce titre, nul doute que La Maison des Soleils est une manière de chef-d’œuvre.
« Une aventure aussi palpitante qu’époustouflante. »
THE TIME
L’homme invisible a-t-il une ombre ? Dans Star Trek, comment Scotty peut-il téléporter Kirk et Spock ? Qu’est-ce que l’antimatière ? Et l’antigravité ? Peut-on déplacer la Terre en l’équipant d’énormes réacteurs ? Et pourquoi pas tout le Système solaire, avec le Soleil en guise de moteur ? Et si nous mettions une étoile sous cloche ?
C’est à toutes ces questions, et bien d’autres encore, que Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA et président du festival de science-fiction des Utopiales, répond ici avec humour et clarté. Composé d’articles parus au fil des années dans la revue Bifrost, Scientifiction - La Physique de l’impossible passe ainsi films et romans de genre au tamis de la science, avec pour ambition de questionner la physique et ce qu’on en connaît actuellement.
« La seule façon de découvrir les limites du possible, c’est de s’aventurer un peu au-delà, dans l’impossible », disait l’écrivain britannique Arthur C. Clarke. Voilà précisément ce que cet ouvrage vous propose de faire.
Lorsqu’elle ouvre les yeux, elle n’a aucune idée de l’endroit où elle se trouve. Une grotte ? Comment est-elle arrivée là, quand, et pour quelle raison ? Impossible de le dire non plus… D’ailleurs, elle ignore même qui elle est. Mais quelque chose ici ne tourne pas rond. De cela, au moins, elle est certaine. Car aussi étrange que cela puisse sembler, son environnement lui apparaît comme… penché. Et très vite, une autre certitude grandit en elle : il ne faut pas rester dans les parages…
Instanciations, qui réunit trois récits formant un tout cohérent, explore les limites et enjeux de la vie sous forme digitale – une problématique aux ramifications vertigineuses.
« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle »
STEPHEN BAXTER
Né à Perth en 1961, Greg Egan est considéré comme le pape mondial de la hard SF et le plus fascinant des romanciers démiurges. Questionnant sans relâche la biologie, l’informatique et la bioéthique, il a révolutionné à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine.
Nick Stavrianos avait huit ans quand les étoiles se sont éteintes – le 5 novembre 2034, il y a trente ans. Depuis, le Système solaire est confiné au sein d’une sphère titanesque le coupant du reste de l’univers : la Bulle. Après la sidération initiale, l’humanité, résiliente, a repris sa marche en avant malgré l’incommensurable artefact. Et si l’astronomie n’est plus désormais qu’un souvenir, la science a connu d’énormes avancées du côté des implants cérébraux. Aujourd’hui détective privé, Nick Stavrianos est missionné pour découvrir comment une femme, plongée dans un coma végétatif depuis des décennies, est parvenue à quitter sa chambre d’hôpital, fermée et surveillée, avant d’y revenir. Une énigme dont la réponse semble se trouver au cœur des rues sombres de la Nouvelle Hong Kong, enclave australienne devenue le paradis des entreprises de biotechs. C’est alors que Stavrianos est enlevé par l’Ensemble, une organisation dont il découvre bientôt qu’elle mène des recherches destinées à élucider le plus singulier des mystères, celui de la Bulle… et que lui-même pourrait bien avoir un rôle à jouer dans tout cela.
Né à Perth en 1961, Greg Egan, considéré comme le pape mondial de la hard SF, est le plus fascinant des romanciers démiurges. Questionnant sans relâche la biologie, l’informatique et la bioéthique, il a révolutionné à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine. Premier roman de son auteur, Isolation est aussi un premier tour de force, qualifié de « spéculation aussi sidérante que puissante » par le magazine américain Locus, et un pont inattendu entre polar et hard science.
« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle »
STEPHEN BAXTER
« Ce sont Jack Finney et Rod Serling qui, après H.P. Lovecraft, ont fait franchir au fantastique une nouvelle étape dans son évolution. » Stephen King
On doit à Jack Finney (1911-1995) deux chefs-d’œuvre absolus. Body Snatchers – l’invasion des profanateurs, qui, en 1955, révolutionne la thématique de l’invasion extraterrestre, et sera adapté au cinéma à quatre reprises. Puis, quinze ans plus tard, Le Voyage de Simon Morley, salué par le prestigieux Grand Prix de l’Imaginaire en 1994. Or, Jack Finney fut aussi un formidable nouvelliste. Le présent ouvrage, manière d’intégrale raisonnée sans équivalent en langue anglaise, reprend ses récits ressortissant à la science-fiction, au fantastique, à l’insolite, au suspense, voire à l’horreur. Vingt-deux nouvelles, dont onze inédites, comme autant de joyaux enchâssés dans une œuvre essentielle, fondatrice.
Terre. 2096.
Une intelligence extraterrestre s’est manifestée au genre humain. Un premier contact sans suite : si le Thésée a été envoyé dans les tréfonds obscurs du nuage d’Oort en quête de réponses, les communications avec le vaisseau sont depuis perdues.
Sur Terre, la situation tient du désastre : réchauffement climatique et effondrement de la biodiversité ont mis l’humanité à genoux. Mais quelle humanité ? Certains ont fui dans des paradis numériques, d’autres explorent de nouveaux états de conscience. Et puis il y a Daniel Brüks, humain non augmenté, vrai fossile vivant, exilé dans le désert d’Oregon pour en étudier la faune et la flore altérées. Brüks, embarqué malgré lui dans une équipée folle aux côtés d’un militaire inconsolable, d’une pilote vindicative, de moines bicaméraux et d’une vampire, monstruosité ramenée du fond des âges par le génie génétique. C’est le début d’une fuite éperdue jusqu’au cœur brûlant du Système solaire, là où ce qu’il reste de cette humanité fracturée pourrait bien faire face à l’impensable…
« Si vous ne devez lire qu’un roman de science-fiction cette année, c’est celui-là. Il fait de l’ombre à tout le reste. Sacrément génial ! » RICHARD MORGAN
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Suite parallèle au classique incontournable qu’est Vision aveugle, Échopraxie, roman aussi brutal qu’exigeant, a été qualifié par Richard Morgan de « cri lumineux en faveur de l’âme du genre ».
Souvent considérée comme guère optimiste, la science-fiction tend à mettre en scène de sombres futurs peu propices à l’espoir. C’est néanmoins vite oublier l’Utopie de Thomas More, classique parmi les classiques, et toutes les œuvres qui en ont découlé — de La Cité du Soleil, de Tommaso Campanella, à la Fédération de Star Trek imaginée par Gene Roddenberry.
Ce registre utopique — d’aucuns diraient positif — Ugo Bellagamba l’explore ici à travers une trentaine d’entrées, de l’Âge d’or jusqu’aux Violences en passant par le Cyberpunk et l’Uchronie. Une manière de « dictionnaire amoureux » dans lequel l’auteur, historien du droit, analyse son sujet par le prisme de ses origines comme de ses incarnations contemporaines, proposant ainsi un panorama unique de l’utopie et de ses différentes formes, fictionnelles aussi bien que réelles.
« Rappelez-moi comment vous êtes morte ?
– À quel moment ?
– La dernière fois. »
Irem avait l’impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu’un d’autre. Elle n’avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l’Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n’étaient pas les siennes et poussa un soupir…
Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l’étranger pendant deux décennies – en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Viêt Nam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l’Institute for International Science and Technology Policy de l’université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial’, The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente — de Jeff VanderMeer à David Mitchell — et vient de remporter le prix Locus.
Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l’exigence coutumière de la collection « Quarante-Deux », est l’acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d’un auteur de science-fiction contemporain essentiel.
Mille Saisons - 1
Lorsque Patito rencontre Syzygie, géante à l’étonnante voix d’or, le jeune naufrageur se lie aussitôt d’amitié avec elle. Qui oserait s’en prendre à lui en telle compagnie ? Or, il est loin de se douter des menaces pesant sur cette colosse tombée du ciel. De l’île de Grouille, tout au nord de l’Archimonde, jusqu’à Port Cristal, de la redoutable Chasse jusqu’aux féroces sœurs impies, nos héros devront affronter bien des périls dans cette aventure haute en couleur qui inaugure avec brio le cycle des « Mille Saisons »… Pour tous les lecteurs de 7 à 777 ans.
Génial touche-à-tout des littératures de l’imaginaire francophones, Léo Henry en est aussi l’une des voix les plus originales. En témoignent son Grand Prix de l’Imaginaire 2010 et son prix des Imaginales 2021.
Loin, très loin dans les Marges galactiques : Nouvelle-Europe, minuscule colonie française perdue au cœur de l’espace profond, coule des jours paisibles. Jusqu’à ce que les Alérioniens, une race extraterrestre résolue à contenir l’essaimage humain, s’emparent de la planète et déciment sa population. Sur Terre, la Fédération mondiale est pétrifiée. De peur d’un embrasement général, et malgré l’insistance de la France, la Fédération paraît décidée à laisser faire. Or, il semble bien qu’il y ait des survivants sur Nouvelle-Europe… Pour Gunnar Heim, ancien commandant de marine spatiale devenu capitaine d’industrie, c’est inacceptable. Si les gouvernements terriens refusent de prendre leurs responsabilités, qu’à cela ne tienne, lui prendra la sienne. Quitte à se faire… corsaire de l’espace !
Poul Anderson (1926-2001) est un des monstres sacrés de la science-fiction américaine. Sept fois lauréat du prestigieux prix Hugo, à trois reprise du Nebula, il est l’auteur de près de deux cents ouvrages, dont certains des plus grands classiques du genre. Ici proposé en volume pour la première fois, dans une édition supervisée par Pierre-Paul Durastanti et postfacée par Jean-Daniel Brèque, Corsaire de l’espace démontre une fois encore l’extraordinaire talent de raconter d’histoires de l’auteur de La Patrouille du temps et Tau Zéro.
Les Courses ! Le meilleur moment de l’année, celui où toute la cité de la Toge noire vibre de voir s’affronter les cavaliers des Verts, des Blancs, des Noirs et des Rouges. Derrière chaque couleur, les partis se rassemblent, on se passionne, on joue gros ! Le peuple grogne, les dirigeants vacillent sur leurs sièges, les opportunistes se frottent les mains, les cavaliers favoris jettent de pleines poignées d’argent à leurs admirateurs, leurs chevaux sont adulés comme des dieux. Ajouter une grosse dose de sorcellerie à tant de fureurs, est-ce vraiment une bonne idée ? Qui se cache derrière les tablettes de malédiction et les vers-pièges ? Noon, notre jeune sorcier récemment établi en ville pour y faire commerce de magie, ferait peut-être mieux de se contenter de missions faciles, comme protéger ce prince mingol, plutôt que de s’intéresser à un sujet aussi politique qui le jettera à coup sûr dans les intrigues du palais. À ce sujet, Meg, sa disciple, et Yors, leur garde du corps, sont enfin d’accord : patron, oubliez tout ça, c’est trop gros pour nous ! Mais le maître du soleil noir n’en fait jamais qu’à sa tête…
Enquête rythmée et fantastique, sombre parfois, La Première ou dernière est la deuxième aventure (indépendante de la première) de Noon, sorcier libre, curieux, décalé, cherchant l’équilibre et la justice dans un monde pesant.
L.L. Kloetzer écrit à quatre mains et publie là son quatrième roman, enquête magique au cœur de la Ville aux mille fumées, dans la grande tradition des récits de Sword and Sorcery.
Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?
Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l’orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d’un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu’il ne soit dans les entretoises d’un dirigeable, quelques dizaines d’années plus tard, en route pour le cœur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?
Silas Coade est médecin, et il se peut qu’il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs… À moins d’envisager l’inenvisageable, et d’affronter l’impensable.
Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène pendant des années une double carrière d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne. Auteur à plein temps depuis 2004, son cycle des « Inhibiteurs » est traduit dans le monde entier. Si le Publishers Weekly le considère comme l’un des auteurs de hard SF les plus doués de sa génération, il est avant tout l’héritier direct de cette science-fiction inventée par Olaf Stapledon, celle du parfait vertige et de l’émerveillement. Éversion en témoigne avec maestria.
« Un roman jubilatoire, une friandise rusée. À lire absolument. »
QUOI DE NEUF SUR MA PILE
Dix-neuf nouvelles publiées en l’espace de quinze ans. Soit la première histoire du futur jamais écrite en langue française : une plongée vertigineuse de deux millénaires qui révolutionne l’histoire de la science-fiction hexagonale.
Un projet demeuré inachevé. Qui trouve ici, enfin, sa complétude, sous la plume d’un quorum d’auteurs à jamais marqués par Les Galaxiales : Jacques Barbéri, Ugo Bellagamba, Olivier Bérenval, Richard Canal, Jean-Jacques Girardot, Christian Léourier, Colin Marchika, Dominique Warfa, Joëlle Wintrebert.
Traducteur du Dune de Frank Herbert ou de 2001 : l’odyssée de l’espace d’Arthur C. Clarke, rédacteur en chef de la revue Galaxie, éditeur, Michel Demuth (1939-2006) est l’une des grandes figures tutélaires de la science-fiction française. Les Galaxiales, saluées par le Grand Prix de l’Imaginaire en 1977, représentent son chef-d’œuvre.
Terra Ignota - 5
Février 2455. Six mois ont suffi à faire voler en éclats trois siècles de prospérité. Six mois d’une guerre civile à l’échelle mondiale. Six mois au cours desquels les Ruches sont entrées en conflit ouvert. Six mois d’un black-out inquiet, où l’accès instantané à l’information et les déplacements ultrarapides n’ont plus cours. Six mois d’horreurs… et aucune perspective de paix. Dans ce monde où la technologie est si avancée que n’importe quel objet industriel peut se muer en arme de destruction massive, où voisins et membres d’une même famille peuvent appartenir à des Ruches désormais ennemies mortelles, deux grandes factions s’opposent : les pro-Ruches, brûlants de réformer ces dernières, face au dieu vivant J.E.D.D. Maçon et ses séides, désireux de bâtir un système plus juste mais qui ignorent encore comment. Tandis qu’en coulisses se joue un autre conflit crucial : celui de l’orientation future de l’humanité… Atteindre les étoiles ne serait-il plus qu’un projet chimérique ?
Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Le cycle « Terra Ignota », jugé « incroyablement ambitieux et révolutionnaire » par The Guardian, est l’un des projets littéraires les plus stupéfiants que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale. Peut-être les étoiles est l’ultime volet de ce qui est sans doute aucun le grand-œuvre SF de ce début de XXIe siècle.
La question de la vie extraterrestre est l’une des plus abstraites et fondamentales qui soit. Abstraite, faute d’exemple d’une telle vie. Fondamentale, car touchant à notre place au sein du cosmos, au décentrement ultime que représenterait l’existence avérée d’autres êtres vivants. Ainsi, dans un étroit dialogue entre science et science-fiction, penser des aliens crédibles et les mondes qu’ils peuplent se révèle une entreprise exaltante qui tient autant de l’acte démiurgique que du bricolage.
Chacun dans son domaine de spécialité, l’astrophysicien Roland Lehoucq, le paléontologue Jean-Sébastien Steyer et l’écrivain Laurent Genefort proposent ici un véritable manuel de création d’univers, de la formation d’un système stellaire et de ses exoplanètes aux conditions nécessaires à la vie, sans oublier l’apparence de celle-ci, son évolution et ses interactions environnementales. Imaginer la vie ailleurs, autrement, c’est revisiter celle que nous connaissons, questionner ses moteurs et s’interroger sur son caractère exceptionnel…
Ymir est un monde de glace.
De violence et de douleur.
Un monde que Yorick connaît par cœur puisque c’est le sien.
Un monde qu’il déteste.
Et pourtant il lui faut y retourner pour y chasser un monstre.
Un grendel. Une créature des Anciens…
Mais il sait que sur Ymir il y a bien pire que le grendel.
Il y a celui qui lui a arraché la mâchoire vingt ans plus tôt — son frère.
Et sous les glaces d’Ymir, sous la rancœur et la haine, la révolution couve…
Rich Larson est né au Niger. Il a vécu aux États-Unis, en Afrique du Sud, au Canada, en Espagne, à Prague. Entre ses débuts en 2011 et aujourd’hui, il a publié plus de deux cents nouvelles, souvent reprises dans les Year’s Best les plus prestigieux du domaine, et saluées par plusieurs prix de lecteurs. Son recueil La Fabrique des lendemains, paru aux éditions du Bélial’ en octobre 2020, a d’emblée raflé le Grand Prix de l’Imaginaire. À tout juste trente ans, il est le nouveau prodige de la science-fiction anglo-saxonne, le fer de lance d’une littérature post-eganienne qui, distillant les temps présents, synthétise le plus vertigineux des futurs. Ymir est son premier roman traduit en français.
« Ymir s’empare de vous et ne vous lâche plus. » JAMES PATRICK KELLY
Extraterrestres au crâne hypertrophié… Cerveaux flottant dans une cuve, à même de manipuler rêves et souvenirs, doués de télépathie ou de précognition… Depuis ses origines ou presque, la science-fiction se creuse la tête au sujet de la matière grise. Si les neurosciences nous renseignent sur le fonctionnement du cerveau, que disent-elles de ce qu’il pourrait faire ? De ce dont serait capable un cerveau poussé dans ses ultimes limites ? Et où trouver les pistes qui explorent lesdites limites ? Dans la tête des extraterrestres ou dans celle d’humains vivant dans un lointain avenir ?
Mettant en regard neurosciences et SF au sein d’une véritable entreprise de neuro-science-fiction, Laurent Vercueil, neurologue au CHU Grenoble Alpes et chercheur à l’Inserm, questionne la nature de l’intelligence et des émotions, et étudie les capacités du cerveau — qu’il soit éloigné dans l’espace ou dans le temps, ou tout simplement juché au-dessus de nos épaules…
« Une interrogation sur la nature de l’identité, de la vie, de la réalité… De la vraie science-fiction, et un des meilleurs livres de ces dernières années. »
ELLEN HERZFELD
En ce milieu du XXIe siècle, quiconque ayant perdu son corps peut désormais poursuivre son existence, sous la forme de copie numérique de lui-même, au sein de simulations informatiques de notre univers. Une technologie dont la pleine mesure est toutefois réservée aux tycoons, les autres devant se contenter d’avatars aux performances réduites… Or, Paul Durham, qui mène des expériences sur plusieurs de ses propres copies, entend bien aller plus loin. Un plus loin qui porte un nom : Permutation City, un lieu où il serait possible, au-delà de tout support informatique, de toute assistance technique, de ni plus ni moins prétendre à l’immortalité… Mais à quel prix ? Et pour quelle humanité ?
Né à Perth en 1961, Greg Egan est considéré comme le pape mondial de la hard SF, et le plus fascinant des romanciers démiurges. La Cité des Permutants, lauréat du prestigieux prix John W. Campbell, premier roman de l’auteur traduit en France et absolu classique, marque la naissance d’un auteur qui, en l’espace d’une dizaine d’années, révolutionna à lui seul le champ entier de la science-fiction contemporaine.
« Greg Egan est l’auteur de SF le plus important du XXIe siècle. »
STEPHEN BAXTER
Mill Valley.
Petite ville paisible de Californie.
Son médecin. Son shérif. Ses commerces.
Et dans les caves de Mill Valley, des cosses.
Elles viennent d’ailleurs.
Elles veulent des corps humains.
Un jour, elles les prennent…
Paru en 1955, en plein maccarthysme, ce classique mondial de la science-fiction paranoïaque a révolutionné la thématique de l’invasion extraterrestre. Il a été adapté au cinéma à de nombreuses reprises, notamment par Don Siegel (1956), Philip Kaufman (1978) et Abel Ferrara (1993).
Ici proposé dans une traduction révisée définitive, ce roman clef de Jack Finney (1911-1995) est largement commenté dans une postface signée Sam Azulys.
« Ce sont Jack Finney et Rod Serling qui, après H.P. Lovecraft, ont fait franchir au fantastique une nouvelle étape dans son évolution. » STEPHEN KING
Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le palais du Suzerain et les temples de l’allée des dieux, port maritime autant que fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs. On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère. C’est là qu’est né, c’est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu un peu philosophe par la force de l’âge et des choses. Mais la sagesse ne nourrit pas son homme et Yors n’a plus un sou en poche quand commence notre histoire. C’est par hasard qu’il va se mettre au service d’un jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n’importe quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l’ignore, les sorciers sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des préparateurs de potions aux doigts sales… Courtois, un brin naïf, certain d’être le meilleur dans sa partie. Il s’appelle Noon, et son emblème est un soleil noir…
Auteur pluriel né au cœur des années 70, L.L. Kloetzer, ingénieur, consultant et docteur en psychologie, se révèle au public en 2010 avec CLEER, chroniques d’une multinationale aussi déshumanisée que totalitaire. Trois ans passent et sort Anamnèse de Lady Star, que son éditeur de l’époque présente comme un roman appelé “à faire date dans l’histoire de la science-fiction française”. Un Grand Prix de l’Imaginaire et un Prix Rosny Aîné plus tard, force est de constater qu’il avait raison.
Hommage avoué à l’immense Fritz Leiber, récit de fantasy chimiquement pur porté par des personnages hauts en couleur et une langue ciselée, Noon du soleil noir est de fait son troisième roman — un événement attendu depuis près de dix ans.
Griddine est une Phaulne. À l’instar de ses parents avant elle, et des parents de ses parents, elle parcourt les plaines sauvages de Gobo à dos de war-lizzard, libre et farouche, sous les rais de l’étoile Titéo. Une perpétuité d’horizons lointains, une vie simple et pleine nourrie aux bonheurs de l’évidence. Jusqu’à l’arrivée de San Salkar, l’émissaire de la Garmak, une multimondiale aux pouvoirs sans limites. Salkar qui, sitôt descendu de son vaisseau spatial, annonce aux Phaulnes la fin de Titéo, la Garmak ayant décidé d’exploiter le soleil de Gobo jusqu’à épuisement. La seule option offerte aux Phaulnes est la diaspora. Ou la rébellion, la résistance et la guerre, des flèches face à une technologie capable de tuer une étoile. Or, Griddine a déjà fait son choix…
« Chez Di Rollo, il n’y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel - Libération
« D’une brillante variété, les nouvelles rassemblées ici expriment la fusion de la science et des mythes : texture moderne et profondeur hors du temps. »
Chicago Sun-Times
Un retour sur la planète Nivôse, celle du roman La Main gauche de la nuit… La découverte d’une planète inexplorée dont les habitants humanoïdes, contre toute attente, s’expriment dans une langue dérivée du français… Une première approche de cette nouvelle discipline qu’est la thérolinguistique, avec l’étude d’œuvres littéraires écrites par des fourmis… Le récit de la première expédition au pôle Sud, accomplie en secret par des femmes, bien avant la mission de Roald Amundsen… La véritable raison pour laquelle le temps nous échappe…
Vingt récits comme autant d’éclats du talent hors normes d’Ursula K. Le Guin, une préface de David Meulemans, une passionnante interview-carrière de la lauréate du National Book Award et une bibliographie : salué par les prix Locus et Ditmar, voici le deuxième recueil de l’autrice des
« La prose lumineuse d’Ursula K. Le Guin respire l’intelligence. Elle élève la fiction à hauteur de la poésie et lui donne la densité de l’allégorie. »
Jonathan Lethem
Frank Herbert : intégrale des nouvelles
Réunissant en un même fichier quarante nouvelles et courts romans, dont divers inédits, la présente intégrale numérique, unique en langue française, achève de consacrer l’auteur de Dune pour ce qu’il est, l’un des géants de la science-fiction mondiale, démiurge d’une œuvre proprement fascinante, ironique et tragique.
L’œuvre de Frank Herbert a aussi valeur d’avertissement. Sans prétendre être prophétique, elle annonce la venue des prophètes. Elle témoigne de la seule certitude qui nous demeure, à savoir de la dissolution d’une certaine image de l’homme et des structures sociales, économiques et politiques qui la portaient, et des incertitudes, des angoisses, des conflits et de la violence concomitants à cet interrègne qui prélude peut-être à l’établissement d’un nouvel ordre encore dans les limbes ou à tout le moins indistinct pour nos yeux myopes. Elle nous révèle un avenir peu réjouissant mais pour nous dire après tout que nous y vivons déjà, et comme fait l’œuvre d’Ursula Le Guin, qu’en tant qu’espèce nous y survivrons.
Gérard Klein