Connexion

Recherche

117 résultats

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Sept secondes pour devenir un aigle

Lumière Noire a dit : « J’ai mes croisés, mes anges, et maintenant ma papesse... »

Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d'un arbre à papillons endémique...

Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte...

Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique...

Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d'exclusion totale de Fukushima...

Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie...

Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu...

Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l'équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013.

Science-fiction, fantastique et uchronie... Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Australie. Sept secondes pour devenir un aigle est le troisième de ses recueils à paraître aux éditions du Bélial’.

20,00 €

Sept secondes pour devenir un aigle

Lumière Noire a dit : « J’ai mes croisés, mes anges, et maintenant ma papesse... »

Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d'un arbre à papillons endémique...

Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte...

Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique...

Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d'exclusion totale de Fukushima...

Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie...

Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu...

Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l'équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013.

Science-fiction, fantastique et uchronie... Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Australie. Sept secondes pour devenir un aigle est le troisième de ses recueils à paraître aux éditions du Bélial’.

8,99 €

Bifrost n° 71

La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.

Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.

Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...

Michel Pagel
Cosplay

11,00 €

Bifrost n° 71

La fille était une Barbie, cela ne faisait aucun doute : elle en avait la chevelure et la tenue chic — très élimée mais qui avait dû engloutir une grande partie de son maigre budget. Le garçon, de dos, ne montrait qu’un imperméable et un chapeau. Un Marlowe ? Un Maigret ? En tout cas une de ces ids bon marché populaires dans les sleumes et qui, au bout du compte, condamnaient à y rester. Depuis quand n’y avait-il pas eu de Maigret sur le décapodium national, sans parler du pentapodium continental ? Des dizaines d’années.

Il faudrait un joueur exceptionnel pour changer cela, et un joueur exceptionnel ne choisirait pas une id à la popularité trop locale pour atteindre un jour le podium mondial.

Le garçon et la fille s’embrassaient au beau milieu de la rue. Ils avaient l’âge où l’on peut se permettre cela en se moquant du regard des autres et des nanocams. Qu’ils en profitent...

Michel Pagel
Cosplay

5,99 €

Bifrost n° 70

Le jeune homme se hissa dans le sas membraneux, puis il s’en extirpa et constata qu’on avait posé, à quelques mètres du véhicule, une main courante qu’il rejoignit tant bien que mal. La pente apparente à quarante-cinq degrés n’offrait pas la moindre prise et il lui semblait effectuer des gestes lents comme dans un rêve, ou sous l’eau. Bien cramponné à la main courante, il se retourna pour embrasser le Sucre du regard.

Sous ses pieds, le versant évoquait du verre luisant. Des ombres plus vastes que des villes jouaient dans ses tréfonds. Il savait que la Face formait un carré de dix mille kilomètres de côté et il espérait voir les détails des Bords et des Coins éloignés depuis ce poste d’observation ; mais dans sa vision, au-delà de quelques centaines de kilomètres, la surface se réduisait à un trait lumineux.

Le jeune homme se dévissa le cou.

Un navire de guerre spline passait dans le ciel, à moins de vingt kilomètres du Bord. La sphère de chair, présentant des rides de la taille de canyons et des pustules au fond desquelles scintillaient des emplacements de canon, disparut derrière l’arête du monde en roulant majestueusement sur elle-même.

Stephen Baxter
Diagrammes du vide

11,00 €

Bifrost n° 70

Le jeune homme se hissa dans le sas membraneux, puis il s’en extirpa et constata qu’on avait posé, à quelques mètres du véhicule, une main courante qu’il rejoignit tant bien que mal. La pente apparente à quarante-cinq degrés n’offrait pas la moindre prise et il lui semblait effectuer des gestes lents comme dans un rêve, ou sous l’eau. Bien cramponné à la main courante, il se retourna pour embrasser le Sucre du regard.

Sous ses pieds, le versant évoquait du verre luisant. Des ombres plus vastes que des villes jouaient dans ses tréfonds. Il savait que la Face formait un carré de dix mille kilomètres de côté et il espérait voir les détails des Bords et des Coins éloignés depuis ce poste d’observation ; mais dans sa vision, au-delà de quelques centaines de kilomètres, la surface se réduisait à un trait lumineux.

Le jeune homme se dévissa le cou.

Un navire de guerre spline passait dans le ciel, à moins de vingt kilomètres du Bord. La sphère de chair, présentant des rides de la taille de canyons et des pustules au fond desquelles scintillaient des emplacements de canon, disparut derrière l’arête du monde en roulant majestueusement sur elle-même.

Stephen Baxter
Diagrammes du vide

5,99 €

Bifrost n° 69

La cabine de bain était une navette spatiale, le ventre d’une géante. Il s’allongea. L’épais tapis de sol était moelleux comme un placenta. Il n’avait pas quitté cette cabine depuis deux jours... trois ? Il ne savait plus et ça n’avait guère d’importance. Bon, il n’avait plus de coke et l’héro touchait à sa fin, mais il lui restait encore un peu d’herbe et il venait de trouver un acide au fond de sa poche. Il le posa sur sa langue et éprouva une sensation bizarre. Comme s’il suçait une étoile. Il était en apesanteur. La cabine flottait dans l’espace.

Il eut soudain un haut le cœur.

La cabine s’était mise à tanguer.

Brian mit une main devant sa bouche. Il était à deux doigts de vomir et se dit que l’espace était constitué de vide et d’étoiles. Il n’y avait pas de vagues. Pas de tempête. Il tomba à genoux. Son ventre rugissait. Bordel, Phil Spector, toujours planqué derrière son putain de mur du son, s’était débrouillé pour lui refiler un acide empoisonné !

Jacques Barbéri
Cabinessence ou la vie de Brian

11,00 €

Bifrost n° 68

Je me souviens de la nuit où je suis devenue une déesse.

Les hommes sont venus me chercher à l’hôtel au coucher du soleil.

La faim me faisait tourner la tête, les évaluateurs d’enfants m’ayant interdit de manger le jour de l’examen. J’étais debout depuis l’aube : la toilette, l’habillement et le maquillage demandaient beaucoup de temps et de travail. Mes parents m’ont lavé les pieds dans le bidet. Nous n’en avions jamais vu et il nous semblait fait pour cela. Aucun de nous trois n’avait jamais séjourné à l’hôtel. Nous le trouvions grandiose, même si je me rends maintenant compte qu’il s’agissait d’une chaîne touristique bon marché.

Je me souviens que dans l’ascenseur, j’ai senti des oignons en train de cuire dans du ghî et pensé que c’était la meilleure odeur de nourriture au monde.

Ian McDonald
La Petite déesse

11,00 €

Bifrost n° 68

Je me souviens de la nuit où je suis devenue une déesse.

Les hommes sont venus me chercher à l’hôtel au coucher du soleil.

La faim me faisait tourner la tête, les évaluateurs d’enfants m’ayant interdit de manger le jour de l’examen. J’étais debout depuis l’aube : la toilette, l’habillement et le maquillage demandaient beaucoup de temps et de travail. Mes parents m’ont lavé les pieds dans le bidet. Nous n’en avions jamais vu et il nous semblait fait pour cela. Aucun de nous trois n’avait jamais séjourné à l’hôtel. Nous le trouvions grandiose, même si je me rends maintenant compte qu’il s’agissait d’une chaîne touristique bon marché.

Je me souviens que dans l’ascenseur, j’ai senti des oignons en train de cuire dans du ghî et pensé que c’était la meilleure odeur de nourriture au monde.

Ian McDonald
La Petite déesse

5,99 €

Bifrost n° 67

La première fois, ils venaient tout droit de la mine à ciel ouvert, Trager et les autres, les presqu’hommes plus âgés qui contrôlaient leurs cadavres à ses côtés. Cox était l’aîné et, en raison de son expérience, il avait déclaré, péremptoire, que Trager devait les accompagner, même s’il n’en éprouvait aucune envie. Un autre membre du groupe avait ri avant de faire remarquer que Trager ne saurait même pas comment s’y prendre. Mais Cox, le meneur, l’avait harcelé jusqu’à ce qu’il cède. Et, le jour de paie, Trager suivit les autres à la Maison des corps perdus, anxieux mais impatient, et, arrivé au bas de l’escalier, il remit son argent à un homme qui lui donna en échange la clé d’une chambre. Il entra dans la pièce obscure en tremblant, avec appréhension. Ses compagnons avaient gagné d’autres chambres, le laissant seul avec elle (non, ça, pas elle, ça, se rappela-t-il avant de l’oublier aussitôt) dans ce local gris et miteux avec une seule lampe fumeuse.

George R. R. Martin
Retour aux sources

Épuisé

Bifrost n° 66

S’il existait un panthéon des auteurs de science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) figurerait en son sommet tant son œuvre, à l’instar de celle de Robert Heinlein, s’avère séminale pour l’ensemble de la SF moderne. Aussi, tout juste 20 ans après sa disparition, nous nous attaquons ici à un véritable monument…

Mais si tout le monde connaît les cycles de Fondation et des Robots, son œuvre est à ce point colossale (près de 500 livres paraitront sous son nom), si diversifiée (SF, polar, poésie, études et essais les plus variés) qu’il est aisé de s’y perdre. Et d’ailleurs, convient-il vraiment de s’y perdre ? Faut-il tout garder des productions de notre « bon docteur » ? A questions simples, réponses complexes et multiples déclinées tout au long d’un dossier particulièrement étoffé, sujet oblige…

Épuisé

Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

5,99 €

Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

11,00 €

Une forêt de cendres

En Angleterre, dans un avenir indéterminable, où les archaïsmes côtoient les résidus de la technologie…  Duc du Dragonshire et possible descendant d’Uther Pendragon, Paul of Perth a dédié sa vie à combattre le cercle de ténèbres qui broie la réalité, chaque jour davantage, et étrangle jusqu'à l'idée même du bien...

1,99 €

A l'heure du loup

« L’homme est un arbre qui s’ignore. Aujourd’hui nous disparaissons. Demain les loups viendront. Ce n’est que justice. »

Dernier Frêne, l'homme-arbre, parcourt un monde d’après la fin du monde. En lui, en sa sève, il porte l'espoir d'une renaissance... Son périple l’amène à rencontrer Lise et Anne, deux orphelines. Mais les étoiles s’éteignent et l’heure du loup est proche de sonner.

0,99 €

L'Erreur

Londres, bientôt. Big Mama déverse à longueur de journée ses Horror News, chroniques d’un monde en déglingue. Un jour, c’est au tôt de Darrell Jhune. Darell, qui a vu la fin du monde dans les « douze dragons renversés », une série de graffs qui sont autant de visions de l’Apocalypse et du Paradis terrestre. Darrell qui, maintenant, doit réparer l'Erreur...

1,99 €

La Mécanique des profondeurs

Dans une ville d’Amsterdam partiellement engloutie surnagent les Bulles, enclaves à l’abri des eaux et zones sans loi où sévissent les trafics les plus crapuleux. Mutante amphibie, Ozzie est une tueuse impitoyable, en traque d’un serial killer, plus proche d’elle-même qu’elle ne l’imagine. Elle devra apprivoiser la mécanique des profondeurs pour enfin trouver sa place dans un univers au bord du gouffre...

1,99 €

La Notion de génocide nécessaire

Pour faire profiter les humains de leur technologie avancée, les Archontes, puissants extraterrestres, édictent des conditions draconiennes. Comme le recensement de toute la population mondiale. Au service d’une Organisation des Nations Unies des plus fantoches, Ismaël Kashoggi a été chargé de recenser les tribus nomades de Mongolie. Surtout, il devra empêcher un génocide programmé...

2,99 €

Démon aux yeux de lumière

Il est Loki, le démon aux yeux de lumière, celui qui a provoqué le Ragnarok, du jour où il est ressorti des entrailles de la terre, en libérant le monde de dieux moribonds, pâles reflets d'eux-mêmes... Au volant de sa Porsche, les Rolling Stones à fond dans l’autoradio, il fonce vers la Chine. Il boit, il baise et il fait des blagues nazes. Jusqu’au moment où il rencontre Cybèle, jeune mortelle qui changera sa vie à un point qu’il ignore encore.

1,99 €

Sympathies for the devil

Ils sont six.

 

Paul of Perth, duc du Dragonshire, combattant le cercle de ténèbres qui broie la réalité et étrangle jusqu'à l'idée même du bien...

 

Dernier Frêne, l'homme-arbre qui parcourt un monde à l'heure du loup et porte en sa sève l'espoir d'une renaissance...

 

Darrell Jhune, qui a vu l'apocalypse dans les « douze dragons renversés » et doit réparer l'Erreur...

 

Ozzie, mutante et tueuse impitoyable, qui doit apprivoiser la mécanique des profondeurs pour enfin trouver sa place dans un univers au bord du gouffre...

 

Ismaël Kashoggi, missionnaire onusien chargé de recenser les tribus nomades de Mongolie pour la puissance extraterrestre Archonte et veut empêcher un génocide programmé...

 

Loki, le démon aux yeux de lumière, qui a provoqué le Ragnarok en libérant le monde de dieux moribonds, pâles reflets d'eux-mêmes...

 

Ils sont six, six pour six fins du monde.

 

Thomas Day a trente trois ans. Né et vivant à Paris, on lui doit une dizaine de romans, au Bélial', chez Mnémos, Denoël ou Gallimard, dont La Voie du Sabre (Folio SF), où l'on suit l'odyssée du rônin Miyamoto Musashi dans un Japon qui ne fut jamais, livre lauréat du prix Julia Verlanger auquel il a donné une suite, L'Homme qui voulait tuer l'Empereur, publiée dans la revue Bifrost.

 

« Accompagner Thomas Day n'est pas une épreuve innocente, mais la lumière froide qu'il jette sur notre époque nous montre pourtant le chemin de la rédemption. » Le Dauphiné Libéré

7,99 €

Bifrost n° 63

Quelle belle ville ! se disait Bjska. A la contempler, on ne pouvait que remarquer cette qualité irrésistible. En tant que Médecin de Ville appelé à la traiter, il trouvait cette beauté déchirante. Sans cesse, il songeait aux individus qui tenaient cet endroit pour leur chez-soi, ces deux cent quarante-et-un mille humains tous confrontés à la perspective de devenir de simples sans-abris. Depuis la péninsule boisée protégeant le port, le regard de Bjska franchissait un bras d’eau. La chiche lumière de la fin d’après-midi prêtait au paysage une dominante rouille. Il cherchait des défauts, mais, à cette distance, on ne voyait même pas les rapiéçages appliqués avec goût. Pourquoi m’a-t-on choisi pour ce travail ? s’interrogea-t-il. Si seulement ces imbéciles avaient bâti une ville laide !

Frank Herbert
Mort d’une ville

Épuisé

Le Trône d'ébène

Vie et mort de Chaka, roi des Zoulous...

« Nous, Zoulous ! avons une prophétie. Cette prophétie dit qu'un jour un enfant aux grands pouvoirs naîtra et qu'avec lui s'ouvrira une ère durant laquelle "amazoulou" signifiera terreur et mort pour tous les peuples du pays n'guni et des pays voisins, jusqu'à la mer, au sud, à l'ouest et à l'est, jusqu'aux Montagnes-De-La-Lune, au nord. Nous, Zoulous ! avons une prophétie... »

Récit d'initiation épique, roman de fantasy mâtiné de faits historiques, Le Trône d'ébène relate la stupéfiante ascension du fondateur de la nation zouloue, le destin d'un homme qui, au tournant du XIXe siècle, et en l'espace d'une poignée d'années, bâtira un empire si puissant qu'il en inquiétera jusqu'à la Couronne d'Angleterre.

Voici l'histoire de Chaka, de ses rêves, de ses conquêtes, de sa folie, l'histoire d'une Afrique où mythe et réalité mêlés sont le cœur même de la vie.

Thomas Day, auteur de onze romans, dont La Voie du sabre et L'Instinct de l'équarrisseur, a pas mal bourlingué ces dernières années, en particulier au Laos, en Thaïlande et au Cambodge. Quelque peu calmé depuis son ultime voyage, périple dont il nous est revenu marié, il a depuis posé son sac en banlieue parisienne, d'où il regarde tranquillement pousser le petit Judicaël, son fils.

7,99 €

Daemone

« Approchez. Regardez. Tel est le pouvoir des Alèphes… »

 

David Rosenberg est le « Golem de New Edo », le Dæmone Eraser, le démon revenu d’entre les morts qui efface ses victimes. Il est le Gladiateur le plus célèbre de l’Aire Humaine, une star sans équivalent dans l’histoire du Jeu, un combattant déjà mort n’ayant plus rien à perdre depuis qu’il sait sa femme plongée dans un coma dont elle ne reviendra pas. A moins qu’il ne tue à cinq reprises… « Pas d’innocent, pas d’enfant. Et tu retrouveras ta femme. Vivante. » Tel est le marché, le contrat faustien que lui propose l’Alèphe, un Guerrier du temps, l’une des plus mystérieuses créatures des Sept Berceaux, un géant insectoïde aux motivations impénétrables…

 

Concentré de space opera, récit à mi-chemin entre La Horde Sauvage et La Geste des Princes-Démons, Dæmone est sans conteste le plus débridé des romans de Thomas Day.

 

Thomas Day, auteur de nombreuses nouvelles et d’une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l'équarrisseur et Le Trône d’ébène, a pas mal bourlingué ces dernières années, en particulier au Laos, en Thaïlande et au Cambodge. Quelque peu calmé depuis son ultime voyage, dont il est revenu marié, il a depuis posé son sac en banlieue parisienne et regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur.

5,99 €

Daemone

« Approchez. Regardez. Tel est le pouvoir des Alèphes… »

 

David Rosenberg est le « Golem de New Edo », le Dæmone Eraser, le démon revenu d’entre les morts qui efface ses victimes. Il est le Gladiateur le plus célèbre de l’Aire Humaine, une star sans équivalent dans l’histoire du Jeu, un combattant déjà mort n’ayant plus rien à perdre depuis qu’il sait sa femme plongée dans un coma dont elle ne reviendra pas. à moins qu’il ne tue à cinq reprises… « Pas d’innocent, pas d’enfant. Et tu retrouveras ta femme. Vivante. » Tel est le marché, le contrat faustien que lui propose l’Alèphe, un Guerrier du temps, l’une des plus mystérieuses créatures des Sept Berceaux, un géant insectoïde aux motivations impénétrables…

 

Concentré de space opera, récit à mi-chemin entre La Horde Sauvage et La Geste des Princes-Démons, Dæmone est sans conteste le plus débridé des romans de Thomas Day.

 

Thomas Day, auteur de nombreuses nouvelles et d’une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l'équarrisseur et Le Trône d’ébène, a pas mal bourlingué ces dernières années, en particulier au Laos, en Thaïlande et au Cambodge. Quelque peu calmé depuis son ultime voyage, dont il est revenu marié, il a depuis posé son sac en banlieue parisienne et regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur.

15,00 €

Je suis l'ennemi

Johnny a beaucoup dormi ; on a déplacé sa cage tôt ce matin, il n'est plus stocké dans le laboratoire de cryotechnologie. Sa prison se réchauffe peu à peu, et par voie de conséquence son corps devient plus souple : il peut de nouveau se déplier dans la sphère de Walton sans risquer de s'effriter, de casser net, comme un glaçon sur lequel on verse du thé brûlant. À quelques mètres à peine, dans la coursive, des soldats discutent. Johnny réorganise sa structure pour entendre ce qui est dit. Quelqu'un tente de relever la section de garde, mais un des hommes qui est de faction depuis une bonne heure, probablement un sous-officier, proteste en essayant de ne pas trop hausser le ton. Johnny redouble d'attention — depuis qu'on l'a trimbalé d'un bout à l'autre de la station orbitale, il a vu tous les comportements possibles et imaginables. Il a contemplé le regard dément de celui qui admire son ennemi, le regard éveillé de celui qui le craint et le regard avide de ceux qui espèrent pourvoir utiliser ses talents hors normes.

0,99 €

Bifrost n° 62

Il n’est aucun paysage africain plus grandiose que le pic neigeux du formidable Kilimandjaro, le point culminant du continent. On a tué le plus massif des éléphants connus sur son versant méridional, et pour les miens, Enkaï, notre dieu, résidait à son sommet. Par temps clair, on aperçoit ce mont de cent kilomètres à la ronde. Jadis, il accueillait un million d’animaux en sus du peuple masaï. Sous les acacias se côtoyaient l’éléphant, le buffle et le rhinocéros, tandis que le lion et le léopard guettaient l’antilope sans méfiance près des points d’eau. Nos manyattas couvraient les méplats de ses pentes.

Tout cela remonte au lointain passé. Il n’y a plus d’animaux sur la montagne, ni guère de gens. De nos jours, les Masaïs habitent l’autre Kilimandjaro, dont on m’a chargé de vous parler.

Mike Resnick
Kilimandjaro

5,99 €

Bifrost n° 62

Il n’est aucun paysage africain plus grandiose que le pic neigeux du formidable Kilimandjaro, le point culminant du continent. On a tué le plus massif des éléphants connus sur son versant méridional, et pour les miens, Enkaï, notre dieu, résidait à son sommet. Par temps clair, on aperçoit ce mont de cent kilomètres à la ronde. Jadis, il accueillait un million d’animaux en sus du peuple masaï. Sous les acacias se côtoyaient l’éléphant, le buffle et le rhinocéros, tandis que le lion et le léopard guettaient l’antilope sans méfiance près des points d’eau. Nos manyattas couvraient les méplats de ses pentes.

Tout cela remonte au lointain passé. Il n’y a plus d’animaux sur la montagne, ni guère de gens. De nos jours, les Masaïs habitent l’autre Kilimandjaro, dont on m’a chargé de vous parler.

Mike Resnick
Kilimandjaro

11,00 €

Bifrost n° 61

« C’est vous qui nous avez envoyés ici — tisser vos toiles, construire vos portails magiques, enfiler le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde.

On bosse pour vous. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout ça pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis.

Serait-ce donc trop demander que vous nous adressiez la parole de temps en temps ?

L’impact de l’évolution, du génie génétique, je connais. Je sais à quel point vous avez changé. J’ai vu ces portails donner naissance à des dieux, des démons, des choses qu’on ne peut espérer comprendre et dont je doute qu’elles aient un jour appartenu à l’espèce humaine : des extraterrestres brûleurs de dur, j’imagine, profitant des rails posés derrière nous.

Des conquérants.

Voire des exterminateurs. »

Peter Watts
L’Ile

11,00 €

La Cité du soleil

Paul Grimal a disparu, ne laissant derrière lui qu'un ensemble de notes concernant la Cité du Soleil, cette fabuleuse construction mentale de l'Italien Tommaso Campanella. Des indices convergeant tous vers l'impensable : la Cité du Soleil existerait, quelque part... Mais comment rejoindre une utopie ?

 

Depuis plus de deux siècles, la dynastie des Bonaparte règne sur le monde. Un règne qui devrait se trouver légitimé par la mission d'exploration que mène l'Aiglon aux confins du Système solaire. À moins qu'un assassinat politique ne bouleverse les plans impériaux...

 

La Voie Lactée se meurt, dévorée par l'entropie. Pour la myriade de peuples qu'elle abrite, il n'y a aucune alternative. D'autant que cette fin des temps est orchestrée par les Archontes, désireux de vivre l'Apocalypse jusqu'à son terme. Pourtant les Hu, race faible et mineure, refusent l'inéluctable, notamment Hu-Jon, prêt pour la plus folle des odyssées.

 

Trois aventures historiques, trois épopées philosophiques...

 

Un temps caché sous le pseudonyme de Michael Rheyss (notamment dans l'anthologie périodique Étoiles Vives, où il débute), c'est sous son véritable nom qu'Ugo Bellagamba publie son premier roman, L'École des assassins (au Bélial'), un manga littéraire co-écrit à la testostérone avec Thomas Day et salué par la critique. Titulaire d'un doctorat en histoire du droit, Ugo Bellagamba a trente ans. Il vit à Aix-en-Provence avec sa femme et leur improbable petit chien, Sirius.

 

Avec La Cité du Soleil, Ugo Bellagamba nous propose trois textes d'une rare ambition où la science-fiction s'inscrit au cœur même de notre Histoire, quelque part entre Robert Silverberg et Umberto Eco.

7,99 €

Stairways to hell

Ils sont trois, ils se prénomment Thomas. Déchus du Royaume, ils recherchent l'Amour. Le premier est en prison pour un crime raciste qu'il a bel et bien commis. À sa sortie, il fait la connaissance d'une amérindienne qui va lui montrer sa véritable nature. Car cet homme est aussi un loup, qui déambule dans les carcasses automobiles d'Extermination Highway. Le deuxième est médecin urgentiste à Paris. Alors que la crise conjugale guette, il découvre le petit monde interlope des catacombes et de des carrières. Là, il rencontre Maneki Neko, actrice porno et sorcière, grande spécialiste de la transgression. Le dernier est écrivain, du moins c'est ce que croit son entourage. En réalité, il s'agit d'un imposteur hanté par le fantôme de celle à qui il a tout volé, une certaine Eddie qui s'apprête à le guider jusqu'aux escaliers qui descendent vers l'enfer.

 

Thomas Day a trente et un ans. Né et vivant à Paris, on lui doit une bonne demi-douzaine de romans, dont L'Instinct de l'équarrisseur où il transforme Sherlock Holmes en psychopathe, et La Voie du sabre où l'on suit l'odyssée du rônin Miyamoto Musashi et de son élève dans un Japon qui ne fut jamais. Son dernier ouvrage L'École des assassins (écrit en collaboration avec Ugo Bellagamba) est une brillante tentative de manga littéraire. Étrangers à toute concession, ultra-violents, pornographiques, les trois longs récits de Stairways to Hell sont à l'œuvre naissante de Thomas Day ce que Les Livres de sang sont à celle de Clive Barker — un summum de brutalité.

6,99 €

Ça vient de paraître

Le Magicien de Mars

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 119
PayPlug