Women in Chains
20,90 €
Disponible À paraître Bientôt épuisé En réimpression Épuisé
20,90 €
10,99 €
« Hors normes, hors cadres, hors champ. L’œuvre comme l’homme. Le critique canadien John Clute a dit d’Harlan Ellison (mai 1934 - juin 2018) qu’il “écrivait à pleins poumons”. Une manière élégante de souligner combien lire Ellison, c’est souvent prendre un direct à l’estomac — ou plus bas. Travailleur acharné, exigeant envers lui-même et les autres jusqu’à l’excès, sincère et sans filtre, considéré comme un génie par beaucoup, comme un connard égotique et violent par certains, il ne laissait personne indifférent. “J’ai marché de Selma à Montgomery aux côtés de Martin Luther King. J’ai travaillé avec César Chávez dans la vallée de Coachella pendant la grève des pamplemousses. J’ai affronté le Ku Klux Klan, j’ai donné des milliers d’heures de conférences en faveur de l’amendement sur l’égalité des droits à l’époque où nous cherchions à le faire adopter par le Sénat…” Ellison était de cette trempe d’écrivains qui, à l’instar d’un Ernest Hemingway, considèrent qu’il faut “avoir fait” avant de raconter, et estiment que l’engagement et la conviction sont les fondements même d’une œuvre littéraire. “Je crée des récits. Je suis un écrivain. […] Je n’aspire qu’à ça et, par essence, c’est tout ce que je suis.” Son œuvre est pléthorique. Très peu de romans, mais des nouvelles par centaines, des scénarios pour quantité de séries télé, de Star Trek à Babylon 5, des articles et des essais en pagaille, Ellison nous laisse en partage une œuvre unique, brûlante, et d’une actualité qui, par certains aspects, n’a jamais été si criante. Une œuvre politique, en somme, engagée jusqu’à l’os, un coup de pied dans la fourmilière de la bien-pensance généralisée, du conservatisme et du repli identitaire ambiant. Une arme de destruction massive plus que jamais nécessaire. À l’assaut : lisons Harlan Ellison ! »
Olivier Girard
11,90 €
« Hors normes, hors cadres, hors champ. L’œuvre comme l’homme. Le critique canadien John Clute a dit d’Harlan Ellison (mai 1934 - juin 2018) qu’il “écrivait à pleins poumons”. Une manière élégante de souligner combien lire Ellison, c’est souvent prendre un direct à l’estomac — ou plus bas. Travailleur acharné, exigeant envers lui-même et les autres jusqu’à l’excès, sincère et sans filtre, considéré comme un génie par beaucoup, comme un connard égotique et violent par certains, il ne laissait personne indifférent. “J’ai marché de Selma à Montgomery aux côtés de Martin Luther King. J’ai travaillé avec César Chávez dans la vallée de Coachella pendant la grève des pamplemousses. J’ai affronté le Ku Klux Klan, j’ai donné des milliers d’heures de conférences en faveur de l’amendement sur l’égalité des droits à l’époque où nous cherchions à le faire adopter par le Sénat…” Ellison était de cette trempe d’écrivains qui, à l’instar d’un Ernest Hemingway, considèrent qu’il faut “avoir fait” avant de raconter, et estiment que l’engagement et la conviction sont les fondements même d’une œuvre littéraire. “Je crée des récits. Je suis un écrivain. […] Je n’aspire qu’à ça et, par essence, c’est tout ce que je suis.” Son œuvre est pléthorique. Très peu de romans, mais des nouvelles par centaines, des scénarios pour quantité de séries télé, de Star Trek à Babylon 5, des articles et des essais en pagaille, Ellison nous laisse en partage une œuvre unique, brûlante, et d’une actualité qui, par certains aspects, n’a jamais été si criante. Une œuvre politique, en somme, engagée jusqu’à l’os, un coup de pied dans la fourmilière de la bien-pensance généralisée, du conservatisme et du repli identitaire ambiant. Une arme de destruction massive plus que jamais nécessaire. À l’assaut : lisons Harlan Ellison ! »
Olivier Girard
5,99 €
Lot rassemblant les sept titres de la collection « Une Heure-Lumière » parus en 2024 :
81,30 €
En ce 13 septembre 1824, après la chute de Moscou et le traité de Niji signé avec le tsar Alexandre Ier, protecteur de toutes les Russies, l’empereur Napoléon règne sur l’Europe. Un continent à genoux, exsangue, vidé de sa substance par un trop-plein de guerres et d’horreurs, un territoire à feu et à sang que le stupéfiant Melchior Hauser, tout juste libéré de son statut d’esclave, va cependant entreprendre de parcourir. Car il lui faut retrouver Viktor Hauser, celui qu’on surnomme le de Vinci de Nuremberg, et lui poser une question. Unique, toute simple, mais qui revêt à ses yeux une importance cruciale : « Père, ai-je une âme ? »
Ayant longtemps hésité entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas DAY a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il gère deux adolescents en menant de front son métier d’éditeur, sa carrière de romancier et ses activités de scénariste BD. On lui doit plus d’une centaine de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du Sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Quant à Sept secondes pour devenir un aigle, le plus récent de ses recueils, il est lui aussi lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, mais millésime 2014.
L’Automate de Nuremberg est le deuxième de ses titres à paraître dans la collection « Une heure-lumière », après le très remarqué Dragon qui en a fait l’ouverture en 2016.
« On le voit, contrairement à Antoine Volodine qui prône le post-exotisme fondé sur la subversion de l’idée même d’Auteur, Thomas Day s’avère le tenant du pur-exotisme où l’écrivain s’affirme tel un vengeur masqué à l’assaut des tares de l’Humanité. » PHILIPPE CURVAL
Couverture et conception graphique : Aurélien Police
5,99 €
En ce 13 septembre 1824, après la chute de Moscou et le traité de Niji signé avec le tsar Alexandre Ier, protecteur de toutes les Russies, l’empereur Napoléon règne sur l’Europe. Un continent à genoux, exsangue, vidé de sa substance par un trop-plein de guerres et d’horreurs, un territoire à feu et à sang que le stupéfiant Melchior Hauser, tout juste libéré de son statut d’esclave, va cependant entreprendre de parcourir. Car il lui faut retrouver Viktor Hauser, celui qu’on surnomme le de Vinci de Nuremberg, et lui poser une question. Unique, toute simple, mais qui revêt à ses yeux une importance cruciale : « Père, ai-je une âme ? »
Ayant longtemps hésité entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas DAY a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il gère deux adolescents en menant de front son métier d’éditeur, sa carrière de romancier et ses activités de scénariste BD. On lui doit plus d’une centaine de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du Sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Quant à Sept secondes pour devenir un aigle, le plus récent de ses recueils, il est lui aussi lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, mais millésime 2014.
L’Automate de Nuremberg est le deuxième de ses titres à paraître dans la collection « Une heure-lumière », après le très remarqué Dragon qui en a fait l’ouverture en 2016.
« On le voit, contrairement à Antoine Volodine qui prône le post-exotisme fondé sur la subversion de l’idée même d’Auteur, Thomas Day s’avère le tenant du pur-exotisme où l’écrivain s’affirme tel un vengeur masqué à l’assaut des tares de l’Humanité. » PHILIPPE CURVAL
Couverture et conception graphique : Aurélien Police
9,90 €
Revues - Bifrost - 115
« Une figure tragique — et une œuvre qui l’est tout autant. Mais également fascinante, énigmatique, duale, aussi sombre qu’incandescente, sexuée, engagée, brutale, parfois très crue…
Alice Sheldon / James Tiptree, Jr. (1915-1987), c’est tout cela à la fois, et son œuvre à l’avenant, tant il est vrai qu’ici, l’auteur qui s’est révélé autrice est dans son œuvre. Se pencher sur pareil cas, pour fascinant que ce soit, n’est pas toujours de tout repos, tant cette brillante noirceur ne laisse sans doute pas indemne qui s’y risque. Mais quel incroyable voyage, pourtant !
Sauf à énumérer la kyrielle de prix littéraires qui la couronna, on mesure mal, de ce côté-ci de l’Atlantique, l’énorme influence qu’eut Tiptree sur la SF américaine des 80-90, et encore aujourd’hui, sans doute.
Un phénomène… »
Olivier Girard
11,90 €
« Une figure tragique — et une œuvre qui l’est tout autant. Mais également fascinante, énigmatique, duale, aussi sombre qu’incandescente, sexuée, engagée, brutale, parfois très crue…
Alice Sheldon / James Tiptree, Jr. (1915-1987), c’est tout cela à la fois, et son œuvre à l’avenant, tant il est vrai qu’ici, l’auteur qui s’est révélé autrice est dans son œuvre. Se pencher sur pareil cas, pour fascinant que ce soit, n’est pas toujours de tout repos, tant cette brillante noirceur ne laisse sans doute pas indemne qui s’y risque. Mais quel incroyable voyage, pourtant !
Sauf à énumérer la kyrielle de prix littéraires qui la couronna, on mesure mal, de ce côté-ci de l’Atlantique, l’énorme influence qu’eut Tiptree sur la SF américaine des 80-90, et encore aujourd’hui, sans doute.
Un phénomène… »
Olivier Girard
5,99 €
Revues - Bifrost - 103
Six jours avant qu’il n’y ait plus d’argent, Méduse se prit un bon coup de pied au cul d’Encelade. Les thermistances embarquées enregistrèrent un pic soudain — 80°, 90°, 120° —, que suivirent un soubresaut du fond marin et un violent choc latéral sur la sonde. Il y eut un flash lumineux. Un océan incroyablement bouillant. Un fond marin rocheux basculant comme une table renversée par un géant furieux.
Le canal se tut.
La télémétrie se propagea dans l’obscur océan alcalin. Des relais amarrés à la sous-croûte captèrent ces chuchotements, qu’ils amplifièrent et transmirent. Cent quatre-vingts kilomètres plus loin à l’horizon, Euryale — accrochée par en dessous à la glace comme une énorme balane métallique — sépara le signal du bruit et le fit remonter à Stheno par un câble qui traversait six kilomètres de croûte regelée. Les mains orientées en porte-voix vers l’horizon fracturé, Stheno cria en direction de la Terre.
Peter Watts
Test d’écho
11,90 €
Revues - Bifrost - 103
Six jours avant qu’il n’y ait plus d’argent, Méduse se prit un bon coup de pied au cul d’Encelade. Les thermistances embarquées enregistrèrent un pic soudain — 80°, 90°, 120° —, que suivirent un soubresaut du fond marin et un violent choc latéral sur la sonde. Il y eut un flash lumineux. Un océan incroyablement bouillant. Un fond marin rocheux basculant comme une table renversée par un géant furieux.
Le canal se tut.
La télémétrie se propagea dans l’obscur océan alcalin. Des relais amarrés à la sous-croûte captèrent ces chuchotements, qu’ils amplifièrent et transmirent. Cent quatre-vingts kilomètres plus loin à l’horizon, Euryale — accrochée par en dessous à la glace comme une énorme balane métallique — sépara le signal du bruit et le fit remonter à Stheno par un câble qui traversait six kilomètres de croûte regelée. Les mains orientées en porte-voix vers l’horizon fracturé, Stheno cria en direction de la Terre.
Peter Watts
Test d’écho
5,99 €
Revues - Bifrost - 100
La femme qui chevauchait comme un homme, jambes écartées de chaque côté de la selle, portait des bottes en cuir renforcé, des pantalons de cavalerie en daim, des vêtements de laine doublés de fourrure blanche. Sa main gauche était enfilée dans un gant d’archer, d’un vert très sombre, qui lui couvrait l’avant-bras jusqu’au coude. Dague et carquois encombraient sa ceinture et un grand arc à double courbure pointait dans son dos. Ses longs cheveux roux étaient rassemblés en une natte unique qui lui descendait jusqu’aux hanches. Tout en elle respirait l’opulence, la réussite. Elle savait gagner de l’argent et avait décidé de le montrer. Sans doute pour susciter le respect autour d’elle, voire la dévotion.
« Bonjour, étranger », dit-elle d’un ton moqueur ou pouvant passer pour tel.
Le regard bleu de cette femme semblait traverser Zeite sans vraiment s’y arrêter, comme une flèche ralentit à peine en trouant un drap. Observé ainsi, il se sentait plus creux et plus fragile que des os d’oiseaux…
Thomas Day
La Bête du loch Doine
11,90 €
Revues - Bifrost - 100
La femme qui chevauchait comme un homme, jambes écartées de chaque côté de la selle, portait des bottes en cuir renforcé, des pantalons de cavalerie en daim, des vêtements de laine doublés de fourrure blanche. Sa main gauche était enfilée dans un gant d’archer, d’un vert très sombre, qui lui couvrait l’avant-bras jusqu’au coude. Dague et carquois encombraient sa ceinture et un grand arc à double courbure pointait dans son dos. Ses longs cheveux roux étaient rassemblés en une natte unique qui lui descendait jusqu’aux hanches. Tout en elle respirait l’opulence, la réussite. Elle savait gagner de l’argent et avait décidé de le montrer. Sans doute pour susciter le respect autour d’elle, voire la dévotion.
« Bonjour, étranger », dit-elle d’un ton moqueur ou pouvant passer pour tel.
Le regard bleu de cette femme semblait traverser Zeite sans vraiment s’y arrêter, comme une flèche ralentit à peine en trouant un drap. Observé ainsi, il se sentait plus creux et plus fragile que des os d’oiseaux…
Thomas Day
La Bête du loch Doine
5,99 €
Lot rassemblant les six titres de la collection « Une Heure-Lumière » parus en 2016 :
55,40 €
Il y a les terres de Gotland qui, par-delà les brumes d'un Haut Moyen Âge païen, recèlent un secret sans âge.
Il y a la faille Maréchal, dans l'exultation d'un XIXe siècle conquérant, l'étrange Mémoire des mondes troubles et les portes qui s'y trouvent.
Il y a enfin Forbach et son manoir Wallenberg, à l'orée du XXIe siècle, le mystère d'un homme, son passé, et ce qui se tapit dans la propriété familiale.
Il y a le secret, le mystère, l'abîme, la révélation et ses terreurs.
Trois lieux. Trois époques. Trois récits.
Pour autant de traitements graphiques, Nicolas Fructus (auteur, illustrateur), Thomas Day (auteur) et Franck Achard (graphiste) conjuguent leur talent dans un livre d'art hommage à Howard Phillips Lovecraft, un objet d'une facture hors-norme à la démesure du projet : embrasser l'indicible.
14,99 €
Il y a les terres de Gotland qui, par-delà les brumes d'un Haut Moyen Âge païen, recèlent un secret sans âge.
Il y a la faille Maréchal, dans l'exultation d'un XIXe siècle conquérant, l'étrange Mémoire des mondes troubles et les portes qui s'y trouvent.
Il y a enfin Forbach et son manoir Wallenberg, à l'orée du XXIe siècle, le mystère d'un homme, son passé, et ce qui se tapit dans la propriété familiale.
Il y a le secret, le mystère, l'abîme, la révélation et ses terreurs.
Trois lieux. Trois époques. Trois récits.
Pour autant de traitements graphiques, Nicolas Fructus (auteur, illustrateur), Thomas Day (auteur) et Franck Achard (graphiste) conjuguent leur talent dans un livre d'art hommage à Howard Phillips Lovecraft, un objet d'une facture hors-norme à la démesure du projet : embrasser l'indicible.
39,00 €
Bifrost, ça n’est pas moins de 282 nouvelles, dues aux plumes de 127 auteurs, publiées au fil de 85 numéros (en comptant les hors-séries). Et, soyez-en sûr, ça n’est pas fini !
Pour célébrer nos 20 ans, nous vous offrons une sélection des meilleurs récits publiés dans Bifrost : 20 nouvelles, à raison d'une par année d'existence de votre revue préférée. Au sommaire, les littératures de l'imaginaire sous toutes leurs formes !
Cette anthologie numérique sera disponible du 22 avril jusqu'au 8 juillet.
Épuisé
La revue des mondes imaginaires fait péter les bulles pour ses 20 ans : de Flash Gordon aux univers Marvel, d’Aldébaran aux Watchmen en passant par Lone Sloane et Akira : découvrez les univers de la bande dessinée de science-fiction dans un hors-série encyclopédique tout en couleurs !
Épuisé
Revues - Bifrost - 82
Il y aura des gens pour vous affirmer que l’habit fait le moine et, en général, ils ont tort. Toutefois, il serait justifié de dire que, quand le jeune marquis en devenir avait enfilé ce manteau pour la toute première fois, se contemplant dans le miroir, il s’était alors redressé et sa posture modifiée tant il savait, à observer son reflet, que le personnage qui arborait un tel manteau n’était pas un adolescent quelconque, pas un quelconque chapardeur et trafiquant de faveurs. Le garçon revêtu du manteau qui, à l’époque, était trop grand pour lui, avait souri à son image et s’était remémoré une illustration vue dans un livre : le chat d’un meunier dressé sur ses deux pattes de derrière. Un chat décidé, habillé d’un beau manteau et de grandes et fières bottes. Aussi s’était-il attribué un nom. Un tel manteau, il le savait, était d’un genre que ne pouvait porter que le marquis de Carabas…
Neil Gaiman
Comment le marquis retrouva son manteau
11,00 €
Bangkok. Demain.
Le régime politique vient de changer.
Le dérèglement climatique global a enfanté une mousson qui n’en finit plus.
Dans la mégapole thaïlandaise pour partie inondée, un assassin implacable s’attaque à la facette la plus sordide du tourisme sexuel. Pour le lieutenant Tannhäuser Ruedpokanon, chargé de mettre fin aux agissements de ce qui semble bien être un tueur en série, la chasse à l’homme peut commencer. Mais celui que la presse appelle Dragon, en référence à la carte de visite qu’il laisse sur chacune de ses victimes, est-il seulement un homme ?
« On le voit, contrairement à Antoine Volodine qui prône le post-exotisme, fondé sur la subversion de l’idée même d’Auteur, Thomas Day s’avère le tenant du pur-exotisme où l'écrivain s’affirme tel un vengeur masqué à l’assaut des tares de l’Humanité. »
Philippe Curval
Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses deux fils en menant de front son métier d’éditeur, sa carrière de romancier et ses activités de scénariste BD. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Quant à Sept secondes pour devenir un aigle, le plus récent de ses recueils, il est lui aussi lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, mais millésime 2014.
Dragon est le huitième de ses ouvrages à paraître aux éditions du Bélial’.
8,90 €
Bangkok. Demain.
Le régime politique vient de changer.
Le dérèglement climatique global a enfanté une mousson qui n’en finit plus.
Dans la mégapole thaïlandaise pour partie inondée, un assassin implacable s’attaque à la facette la plus sordide du tourisme sexuel. Pour le lieutenant Tannhäuser Ruedpokanon, chargé de mettre fin aux agissements de ce qui semble bien être un tueur en série, la chasse à l’homme peut commencer. Mais celui que la presse appelle Dragon, en référence à la carte de visite qu’il laisse sur chacune de ses victimes, est-il seulement un homme ?
« On le voit, contrairement à Antoine Volodine qui prône le post-exotisme, fondé sur la subversion de l’idée même d’Auteur, Thomas Day s’avère le tenant du pur-exotisme où l'écrivain s’affirme tel un vengeur masqué à l’assaut des tares de l’Humanité. »
Philippe Curval
Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses deux fils en menant de front son métier d’éditeur, sa carrière de romancier et ses activités de scénariste BD. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Quant à Sept secondes pour devenir un aigle, le plus récent de ses recueils, il est lui aussi lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, mais millésime 2014.
Dragon est le huitième de ses ouvrages à paraître aux éditions du Bélial’.
3,99 €
Un manoir à l'abandon. Une sinistre corbetière, peuplée de freux monstrueux. Des disparus. Une grotte au cœur de laquelle est dessiné un abject Prisonnier découronné. Un secret se perdant dans la nuit des temps… Avec « Forbach », nouvelle couronnée par le prix des lecteurs Bifrost 2014, Thomas Day transplante l'horreur cosmique de Lovecraft en Lorraine.
Épuisé
Regarnis la pipe. Si je dois raconter cette histoire comme il faut, j’aurai besoin de son aide. C’est bien. Non, inutile de rajouter une bûche dans le feu. Laisse-le mourir. Il y a pire que l’obscurité.
Ecoute la taverne grincer et gémir dans son sommeil ! Ce ne sont que ses os et ses pierres qui se tassent, pourtant on jurerait entendre le plus esseulé des spectres. Il est tard. On a barré la porte, clos les portes à chaque bout du Pont.
Le feu dépérit. Dans le monde entier, il n’y a d’éveillés que toi et moi. Ce récit ne convient guère à des oreilles aussi jeunes que les tiennes, mais... Oh ! Pas de cet air renfrogné. Tu vas me faire rire, ce qui messied à ma triste histoire. Bon, voilà qui est mieux.
Rapprochons nos tabourets des braises, que je te dise tout...
Michael Swanwick
Le Récit du changelin
11,00 €
Regarnis la pipe. Si je dois raconter cette histoire comme il faut, j’aurai besoin de son aide. C’est bien. Non, inutile de rajouter une bûche dans le feu. Laisse-le mourir. Il y a pire que l’obscurité.
Ecoute la taverne grincer et gémir dans son sommeil ! Ce ne sont que ses os et ses pierres qui se tassent, pourtant on jurerait entendre le plus esseulé des spectres. Il est tard. On a barré la porte, clos les portes à chaque bout du Pont.
Le feu dépérit. Dans le monde entier, il n’y a d’éveillés que toi et moi. Ce récit ne convient guère à des oreilles aussi jeunes que les tiennes, mais... Oh ! Pas de cet air renfrogné. Tu vas me faire rire, ce qui messied à ma triste histoire. Bon, voilà qui est mieux.
Rapprochons nos tabourets des braises, que je te dise tout...
Michael Swanwick
Le Récit du changelin
5,99 €
Du plus loin qu’il m’en souvienne, je me rendais dans la maison jaune pour le compte de ma mère. Chaque mercredi matin vers neuf heures, j’ouvrais cette bâtisse défraichie avec une clé du trousseau qu’elle m’avait confié. A l’intérieur, il y avait un vestibule et deux portes, dont l’une, enfoncée, donnait sur un escalier branlant. Je déverrouillais l’autre et j’entrais dans l’appartement obscur. Le corridor, au lustre toujours éteint, sentait l’humidité et la vieillesse. Jamais je n’ai effectué ne serait-ce que deux pas dans ce petit couloir où la moisissure se mêlait aux ombres et qui semblait disparaître un peu plus loin. Comme la porte de la chambre de Mrs. Miller se trouvait juste devant moi, je me contentais de me pencher et de frapper au battant…
China Miéville
Les Détails
5,99 €
Revues - Bifrost - 73
Du plus loin qu’il m’en souvienne, je me rendais dans la maison jaune pour le compte de ma mère. Chaque mercredi matin vers neuf heures, j’ouvrais cette bâtisse défraichie avec une clé du trousseau qu’elle m’avait confié. A l’intérieur, il y avait un vestibule et deux portes, dont l’une, enfoncée, donnait sur un escalier branlant. Je déverrouillais l’autre et j’entrais dans l’appartement obscur. Le corridor, au lustre toujours éteint, sentait l’humidité et la vieillesse. Jamais je n’ai effectué ne serait-ce que deux pas dans ce petit couloir où la moisissure se mêlait aux ombres et qui semblait disparaître un peu plus loin. Comme la porte de la chambre de Mrs. Miller se trouvait juste devant moi, je me contentais de me pencher et de frapper au battant…
China Miéville
Les Détails
11,00 €
1520 : Les marins de Magellan atteignent une île isolée de l’océan Pacifique, qu’ils baptisent « Mariposa ». 1941 : Alors que le conflit mondial voit s’ouvrir un nouveau front sur le Pacifique, le lieutenant japonais Takakura Ryuhei est envoyé sur cette même île. De nos jours : Everett Goyne, vétéran du Viêt-Nam, est interrogé par les services secrets. Trois destins, une île, un secret…
0,99 €
Californie, de nos jours. Du jour au lendemain, le jeune Leo apprend que son père est son oncle et que son vrai paternel est un type qu’il n’avait jamais vu jusqu’alors, Johnny Wrath, un Sioux oglala bien déterminé à rectifier le cours de la vie de son fils… à sa manière. Car Johnny est en guerre contre les compagnies pétrolières. Et mène une forme de résistance.
0,99 €
Des années plus tôt, Shepard a été défiguré par les griffes d’un tigre. Mais plutôt que d’en vouloir à l’animal, il a décidé de protéger, coûte que coûte, ce qu’il considère comme la plus belle créature sur Terre. Lorsque trois têtes de bébés tigres sont retrouvées au Cambodge, on fait appel à Shepard en tant que consultant. Une tigresse rôde-t-elle dans ce pays ? S’agit-il du fauve des légendes, nommé Burma ?
0,99 €
Le 11 mars 2011, un séisme endommage la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, qui entre dans l’histoire auprès de Three Miles Island et Tchernobyl. Quelques années plus tard, alors qu’une zone d’exclusion totale a été déclarée autour de la centrale, ils sont trois à l’arpenter obstinément : Watanabe, Tonomi et Takeshi. Le pillage de la zone est leur gagne-pain.
0,99 €