Parce que Fiction ose (audace dans le choix de ses textes, audace dans le choix de ses portfolios), parce que Fiction donne sa chance à de nombreux auteurs, illustrateurs et traducteurs en devenir, voilà une entreprise à soutenir (préférez toujours l'abonnement à l'achat au numéro).
Au-delà de ces quelques lignes militantes, on notera toutefois, avec une inquiétude certaine, le caractère un brin kamikaze de l'entreprise qui, en ces temps de crise, ose (décidément !) la couverture la plus anti-commerciale de ces quinze dernière années (exceptions faites du non travail de Jackie Paternoster au Livre de Poche, hors concours depuis que la série de logiciels Bryce existe).
Au sommaire de ce neuvième opus, un certain nombre de surprises qui rendent Fiction indispensable :
Comme d'habitude (presque cinq ans déjà !), on regrettera les nombreuses fautes de mise en page, les coquilles et les fautes de français — un comble pour une revue à la non-fiction volontiers pédante et snob, en un mot : prétentieuse. Dommage, trois fois dommage, car Fiction ose et publie vraiment de bons textes.
N'oubliez pas de signer votre chèque.