Colin GREENLAND
J'AI LU
396pp - 12,04 €
Critique parue en septembre 2000 dans Bifrost n° 19
Le père de Sophie Farthing lui a toujours dit que sa mère — un ange — était morte dans le naufrage de l'Hippolyte, un yacht stellaire. Mais la rencontre de Sophie (espèce de cendrillon steampunk) avec M. Cox, l'homme aux dents de fer, lui laisse entrevoir que son père lui a menti et que la bague qu'il lui a confiée est la clef de ses origines. S'ensuit une quête de la vérité à travers l'éther, sur de superbes voiliers spatiaux vers Mars, Io… Livre étonnant (ne vous laissez pas abuser par le démarrage laborieux), alchimie réussie de Dickens et de space opera archaïque, le tout agrémenté d'une faune complexe digne de la meilleure fantasy, ces Chemins de l'espace captivent sans mal. Reste que l'on préférera lire — malgré le prix exorbitant, 165 FF — Le Pays de Cocagne du même auteur chez Payot « SF », sans doute moins fusionnel, moins original, mais autrement plus ambitieux.