Colin MARCHIKA
MNÉMOS
313pp - 19,00 €
Critique parue en avril 2003 dans Bifrost n° 30
« Hé le Cid, j’ai pas reçu ta chronique du nouveau Marchika…
— T’as de quoi noter ?
— Beuarr. »
(Rot de bière économique vendue par lot de quarante-huit canettes à 9 euros 99 chez Le Mutant.)
« Heu, rédac’chef… j’ai dit noter, pas roter… Et pour en revenir au livre cité supra, voici mon commentaire : “ Des Poubelles du Walhalla à la poubelle de Bifrost il n’y a qu’un pas, un pas que môa, Cid Vicious, l’unique, le seul, n’hésite aucunement à franchir. ”
— Quoi !? C’est tout ? Tu te fous de ma gueule, Vicious ? Faudrait quand même voire à me trouver un ou deux arguments, sinon le C.S.N.D.A.T.&Co (1) va encore nous tomber dessus ! D’autant que c’est pas tous les jours que Mnémos publie un recueil de nouvelles… Et moi, j’aime bien les nouvelles…
— Des arguments ?
— Ben ouais… des trucs pour expliquer, quoi.
— Bon… Les Poubelles du Walhalla est un livre-concept, un recueil de nouvelles affligeantes publié sous une couverture hideuse servi par un quatrième de couverture grotesque. Un summum du je-men-foutisme éditorial que même un stagiaire de chez Nestiveqnen n’aurait pas réussi à proposer à la publication. Rien à sauver, pas même les deux textes les plus ambitieux : « 20 juillet 1944, vanitas vanitatum » et « Aux portes d’Aleph-Deux », dont il ne ressort pas la moindre maîtrise narrative, ni ambiance, ni climax, ni tension, rien, nada, peau d’nibe, qu’dale. Ça te va, comme argumentation, ou t’en veux encore ?
— Mwouais… C’est sûr que vu comme ça, vaut mieux pas en rajouter…
— Eh, patron !?
— Quoi ?
— Mes amitiés au C.S.N.D.A.T.&Co !
— Connard… »
(1). Comité de Soutien des Nullardos : Dorny, Aubenque, Tanner et compagnie.