Zendegi
(Zendegi, 2010)
2012.
Martin Seymour, journaliste occidental, est en poste à Téhéran où la révolution gronde… Dans le même temps, Nasim Golestani, jeune scientifique iranienne en exil aux états-Unis, ambitionne de travailler sur le PCH — un projet de cartographie des connexions neuronales du cerveau humain…
2027.
Martin vit en Iran avec sa femme et son jeune fils alors que Nasim, revenue au pays, orchestre Zendegi, un univers virtuel inédit qui passionne des millions de joueurs. Alors que Zendegi semble menacé par la concurrence, Nasim crée un programme inspiré des travaux du PCH qui confère bientôt à ses êtres virtuels une autonomie stupéfiante. Tandis que la controverse grandit à l’égard de la nature et des droits de ces créations logicielles, la tragédie s’abat sur la famille de Martin, qui se tourne vers Nasim en quête d’une solution qu’elle seule peut lui offrir. Mais Zendegi est en train de se transformer en champ de bataille…
Écrivain australien né à Perth en 1961, Greg Egan publie son premier récit en 1983. Vingt-cinq ans plus tard, après avoir révolutionné la science-fiction en l’espace d’une dizaine de romans et recueils — un talent unique salué par le prix Hugo et le John W. Campbell Memorial Award —, il est considéré comme l’écrivain le plus fascinant de sa génération et la meilleure clé qu’offre le domaine pour appréhender les vertiges annoncés du siècle nouveau.
Zendegi, son huitième roman, est le quatrième de ses titres à paraître aux éditions du Bélial’ après Axiomatique, Radieux et Océanique, ce dernier ouvrage ayant été salué par le Grand Prix de l’Imaginaire en 2010.
Mots-clés
L’actu du livre
- Des livres numériques mis à jour (20 mars 2015)
- Dernier jour pour l'opération #Belial500 ! (23 février 2014)
- Greg Egan, trop "hard" ? Ils ne sont pas d'accord ! (18 février 2014)
- 3 livres numériques à 0,99 € et un 4ème à débloquer ! (17 février 2014)
- MAJ Zendegi numérique (15 septembre 2012)
Revue de presse
« Un roman fascinant qui n’a pas été sans me rappeler certaines des meilleures nouvelles de Greg Egan (rhââââââ, Des raisons d’être heureux !) et qui acquiert au passage une forte dimension humaine, sincèrement émouvante, qui montre bien qu’on aurait tort de réduire la production de l’auteur australien à de la "SF d’ingénieur". »
« Le dernier roman traduit de Greg Egan suit la trajectoire de deux personnages : en 2012, Nasim Golestani, Iranienne exilée aux Etats-Unis, travaille sur le PCH, un projet de cartographie des cerveaux, et Martin Seymour, journaliste à Téhéran au moment où un scandale politique entraîne la fin du régime des ayatollahs. La cartographie pourrait permettre de lire les pensées, voire de dupliquer une personnalité : le lecteur qui a La... » Bifrost
« Greg Egan poursuit son interrogation sur le devenir de l'homme. Qu'est-ce qui le différencie de la machine ? Le monde virtuel pourra-t-il dans l'avenir se confondre avec la réalité ? Un roman humaniste et passionnant, excellente introduction à une oeuvre importante de la science-fiction d'aujourd'hui. »
« Beaucoup moins hard science, mais davantage humain, ce roman a en outre un énorme potentiel pour faire découvrir l'auteur aux lecteurs qui auraient pu être effrayés par l'aspect trop scientifique des précédents. »
Bruno Para (nooSFere)
« Par ce joli printemps ensoleillé, j’ai failli perdre mon latin en lisant Zendegi. Troublé sans doute par son climat, son ambiance qui diffèrent en grande partie des œuvres précédentes. Malgré tout, j’ai persisté ! Effort récompensé qui m’a permis, après avoir tourné la page 366 et dernière, de prononcer avec un léger soulagement : amo, amas, amat, amamus, amatis, amant Greg Egan. Un roman profus, déconstruit, attachant, qui révèle la part secrète de Greg Egan, son quotient d’humanité. »
Philippe Curval (Carnet particulier)
« Sans renoncer aux réflexions sur l’avenir de la science et de l’humanité, Egan, en étant moins abscons que par le passé, écrit ici un roman certes moins ambitieux d’un point de vue de la prospective scientifique, mais excellent à tout point de vue. A l’heure où l’anticipation devient un genre largement mineur (en terme de quantité de parution) des littératures de l’imaginaire, les fans de cette littérature doivent se jeter sur Zendegi. »
« Greg Egan s'humanise de plus en plus. Alors qu'il faisait partie des auteurs de hard-science les plus pointus de sa génération, il glisse petit à petit vers de la science fiction plus humaniste, politique et abordable par le grand public. »