Les Trois reliques d'Orvil Fisher
(2007)
« ...Je suis anhumain parce que j'ai été ce que tu es. »
Lucité. Ville-lumière ?
Il y a longtemps alors, avant que le grand froid s'abatte, avant la démence des hommes qui conduisirent le monde à sa perte. Que reste-t-il trois siècles après ? Des façades éventrées, des pierres fendues par le givre et quelques-uns, des hommes, qui tentent de survivre en préservant le peu d'eau non polluée encore disponible.
Et ce seul putain d'horizon, le Sud, Grand-Milieu, qui se moque bien que la Vieille Europe crève sous les cendres de ses industries...
Et Orvil, à Lucité, qui ce jour-là a tout perdu, tout ce qui lui restait de famille pour gagner ça, ce « bras revenu », membre nanotech d'une précision inhumaine et qui sera l'outil de sa vengeance. Pourquoi lui avoir pris le peu qui lui restait ? Pourquoi, et qui ? Tout cela a-t-il seulement un sens ?
Ainsi commence l'odyssée d'Orvil Fisher, une odyssée pour une réponse...
Né en 1959, Thierry Di Rollo a publié six romans et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, dans la revue Bifrost ou chez J'ai Lu. L'intégrité viscérale de ses récits, leur nature bouleversante, la violence qui s'en dégage, l'ont pour beaucoup propulsé au rang d'écrivain culte. Ainsi, qu'ils effraient ou fascinent, les textes de Thierry Di Rollo ne laissent jamais indifférents.
Les Trois reliques d'Orvil Fisher est son quatrième roman paru aux éditions du Bélial.
« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. »
Frédérique Roussel, Libération
Mots-clés
L’actu du livre
- Le Paradoxe de Grinn (02 mai 2014)
- Drift en précommande (28 avril 2014)
Bonus
Revue de presse
« Tableau final d’une Tragédie Humaine aussi noire que radicale, Les Trois Reliques d’Orvil Fisher s’enfonce dans le monde absurde et violent créé par l’homme lui-même. Thierry Di Rollo transforme une quête de vengeance en quête de sens, annonce la fin du monde et l’avènement de l’anhumain, met fin à l’insignifiance du vivant par la brutalité de la mort. On en ressort encore une fois lessivé mais étrangement lucide sur la condition humaine. » Just A Word
« Décidément, Di Rollo ne fait rien pour convaincre ses détracteurs de changer d'avis. Ceux-là ne verront dans son dernier roman qu'un western post-apocalyptique privilégiant banalement la violence extrême qui, il est vrai, semble sa marque de fabrique. Erreur grave. La catégorie « drame métaphysique », si d'aventure elle existait, rendrait mieux compte, sans toutefois en épuiser la richesse, de... » Bifrost