Meddik
(2005)
«...qui pourrait être encore Dieu, dans un tel foutoir ? Et qui oserait s'en revendiquer ? »
Grande-Ville.
Cité-monde polluée, inique, ultraviolente, déchirée par une guérilla dont les factions même ont oublié l'origine.
Grande-Ville.
Cité-labyrinthe au ciel de suie peuplé de vautours mutants qui, sans relâche, prélèvent en nuées leur écot sur une population terrifiée.
Grande-Ville.
Cité-tombeau d'un monde assassiné par l'incurie humaine...
Du haut des trois cents étages de l'immeuble de la Gormac, dans le quartier sécurisé des Justes, John Stolker, héritier de l'empire Gormac, contemple Grande-Ville. Sa ville. Alors même qu'il inhale la première bouffée de « K. Beckin », le Monstre le toise et barrit. Démesuré, il emplit l'espace et trace bientôt son chemin de ruine. John Stolker sait que le Monstre lui montre la voie, celle d'une vengeance nourrie par une haine froide et lucide. Aussi va-t-il régler ses comptes avec la terre entière : il suivra le Monstre...
Jusqu'au bout.
Thierry Di Rollo a publié plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir et chez Denoël. Écrivain culte pour certains, infréquentable pour d'autres du fait de l'extrême noirceur de ses récits, ses quatre premiers romans l'ont consacré comme la voix la plus tranchante de la science-fiction française.
Avec Meddik, récit d'une débâcle humaine et sociale sans équivalent, Di Rollo affirme son statut d'écrivain majeur au-delà de tout étiquetage de genre.
« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. » Libération
L’actu du livre
- Thierry Di Rollo en numérique (17 août 2017)
- Thierry Di Rollo en numérique (31 juillet 2017)
Revue de presse
« Plus sombre, plus tortueux, plus universel, Meddik n’est pas un roman facile ni agréable, c’est une plongée en apnée dans une société déjà morte, bouffée par son égoïsme et sa violence absurde. Thierry Di Rollo s’interroge sur l’acte de croire et le rôle de Dieu, dresse en toile de fond un univers aussi fascinant que terrifiant et parle de l’Amour quand il n’est pas là. Passionnant, encore, pour qui s’en donne la peine et n’a pas peur du noir. » Just A Word
« Il faut bien l'avouer : Thierry Di Rollo n'a pas sa place dans le Paysage Imaginaire Français. Pas le moindre gobelin, aucun combat au sabre laser, rien de ce qui fait la richesse de nos genres préférés. On trouve bien quelques animaux : chien (Number nine), rhinocéros (La Lumière des morts), hyène (La Profondeur des tombes), et ici éléphant ou vautours, mais pas trace de licorne ou de loup. Pourtant, ne nous y trompons... » Bifrost