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AYERDHAL

Photo de AYERDHAL

Né en 1959 dans la région lyonnaise, passé maître des aventures et suspens en vingt romans et recueils, Ayerdhal a reçu les plus prestigieux prix littéraires de l'imaginaire et du polar.

Ayerdhal a explosé comme une nova au firmament de la science-fiction française en 1990, avec un premier roman en quatre volumes dont l’ampleur et le souffle surprenaient dans le paysage éditorial étriqué de l’époque.

En 1996, l’auteur se fait anthologiste : Genèses, un modèle du genre, confirmait la renaissance de la SF française et annonçait l’arrivée d’une « jeune garde » sachant écrire des histoires aussi efficaces que celles des maîtres anglo-saxons. Aujourd’hui, Ayerdhal est l’un des auteurs les plus lus de l’imaginaire en France.

Il a publié une vingtaine de romans et un recueil, appartenant à tous les domaines des littératures contemporaines, mais surtout de la science-fiction et du thriller. Raconteur d’histoire, Ayerdhal est aussi un écrivain-citoyen qui a de belles indignations.

On l’a compris, si l’homme est chaleureux et abordable, ne comptez pas sur lui pour alimenter le consensus mou ! Bourré de talent, Ayerdhal flaire aussi l’air du temps. Lui demander s’il n’est pas parfois un brin provocateur, c’est risquer qu’il réplique par Brecht : « la provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds ».

Son thriller à succès, Transparences, dont les droits audiovisuels ont été acquis par Jean-Jacques Annaud, lui a permis de toucher un nouveau public (plus de 100 000 exemplaires vendus), très au-delà des stricts amateurs de SF. Balade choreïale, Mytale, La Bohême et l’ivraie, Demain une oasis, Le Chant du Drille et Chroniques d’un rêve enclavé ont été réédités au Diable vauvert. La parution de Résurgences en 2010 signe le grand retour du criminologue de Transparences et d’une exécutrice pas comme les autres : Ann X ! Au vu de ses cibles, semble nous murmurer Ayerdhal, comment la blâmer  ?

En 2013, il publie Rainbow Warriors, un roman choc qui lui valut une presse élogieuse et de nombreux passages en radio et en télévision. Bastards, un grand cru 2014, a enthousiasmé la critique et un lectorat désormais fidèle. Et histoire de renouer avec sa première manière, la science-fiction, Ayerdhal nous offre (pour le 31 mai 2015...) la réédition de l'intégrale de Cybione, série d'action survitaminée où une héroïne qui n'était pas programmée pour cela contribuera à ce que vive la liberté !

 

Crédit photo : (c) Pascale Doré.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Revues - Bifrost - 118

Bifrost n° 118

« “La science-fiction est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable, et la plus riche expression de l’imagination créatrice.” Ainsi Ayerdhal (1959-2015) parlait-il d’un genre dans lequel il était tombé tout petit, par les mannes d’une bibliothèque paternelle stratosphérique, et auquel il consacra toute son œuvre ou quasi. Ayerdhal était un homme de combat, d’engagement. Un homme en colère, aussi. Contre l’injustice, la bêtise et le médiocre. Il ne cessa de défendre la SF, et singulièrement la SF française, à une époque où le milieu éditorial comme le grand public la dénigrait ouvertement — plus encore que maintenant, ce qui n’est pas peu dire. De même qu’il ne cessa de défendre les auteurs, leurs droits et leur statut. Venu sinon à l’écriture, en tout cas à la publication sur le tard (un peu avant 30 ans), son œuvre (une petite vingtaine de romans ; une quarantaine de nouvelles), éminemment politique, viscéralement narrative, est de celles qui firent un bien immense au genre — à un moment où il en avait un besoin vital. Comme tous les engagés, les enragés, même, Ayerdhal pouvait cliver. Propulsé chef de bande, celle de cette SFF du tournant des années 2000, il était à l’image de ses héros de papier, libre, insoumis, fort des qualités de ses défauts, et inversement. Début 2015, un cancer déjà bien avancé lui fut diagnostiqué, une saloperie qui ne lui laisserait qu’une poignée de mois avant de rejoindre son pote Roland C. Wagner, disparu dans un accident de voiture à l’été 2012. En trois ans, la SF d’expression française venait de perdre les deux meilleurs auteurs encore actifs de cette génération née à la bascule des années 60. Et la vérité, c’est qu’elle ne s’en est toujours pas totalement remise… »
Olivier Girard

11,90 €

Bifrost n° 118

« “La science-fiction est un puissant outil pédagogique, un véhicule idéologique non négligeable, et la plus riche expression de l’imagination créatrice.” Ainsi Ayerdhal (1959-2015) parlait-il d’un genre dans lequel il était tombé tout petit, par les mannes d’une bibliothèque paternelle stratosphérique, et auquel il consacra toute son œuvre ou quasi. Ayerdhal était un homme de combat, d’engagement. Un homme en colère, aussi. Contre l’injustice, la bêtise et le médiocre. Il ne cessa de défendre la SF, et singulièrement la SF française, à une époque où le milieu éditorial comme le grand public la dénigrait ouvertement — plus encore que maintenant, ce qui n’est pas peu dire. De même qu’il ne cessa de défendre les auteurs, leurs droits et leur statut. Venu sinon à l’écriture, en tout cas à la publication sur le tard (un peu avant 30 ans), son œuvre (une petite vingtaine de romans ; une quarantaine de nouvelles), éminemment politique, viscéralement narrative, est de celles qui firent un bien immense au genre — à un moment où il en avait un besoin vital. Comme tous les engagés, les enragés, même, Ayerdhal pouvait cliver. Propulsé chef de bande, celle de cette SFF du tournant des années 2000, il était à l’image de ses héros de papier, libre, insoumis, fort des qualités de ses défauts, et inversement. Début 2015, un cancer déjà bien avancé lui fut diagnostiqué, une saloperie qui ne lui laisserait qu’une poignée de mois avant de rejoindre son pote Roland C. Wagner, disparu dans un accident de voiture à l’été 2012. En trois ans, la SF d’expression française venait de perdre les deux meilleurs auteurs encore actifs de cette génération née à la bascule des années 60. Et la vérité, c’est qu’elle ne s’en est toujours pas totalement remise… »
Olivier Girard

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Bifrost n° 118
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