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Jérôme NOIREZ

Photo de Jérôme  NOIREZ

Jérôme Noirez n’avait guère plus d’un an quand La Nuit des morts-vivants a été diffusée pour la première fois en France. Adolescent passionné de cinéma et de littérature d'épouvante, il a par la suite exploré bien d’autres horizons. Culture japonaise, littérature américaine, musique ancienne ou éthologie canine sont dorénavant ses domaines de prédilection.

Auteur d’une vingtaine de romans, Jérôme Noirez s’est fait remarquer avec sa fantasy baroque (Féerie pour les Ténèbres) et ses thrillers historiques (Fleurs de dragon, Desolation road) plusieurs fois primés. Il vit à la campagne en compagnie d’une chienne fonctionnant à l’énergie nucléaire et se consacre exclusivement à l’écriture.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Féerie pour les ténèbres

Féérie pour les ténèbres, l'intégrale

De partout, l’En-Dessous vomit la Technole. Sans que l’on sache pourquoi, sourd cette bouillie toxique et nauséabonde qui, en un autre temps, dans un univers bien différent, fit la fierté des hommes, le symbole même de leur domination sur le monde. Des hommes qui, aujourd’hui, exploitent les rebuts de cet univers disparu, mythique, dans des gisements à ciel ouvert aux allures de décharges en quête des oripeaux d’une gloire révolue…

Dans les rues de Caquehan la noire, capitale tentaculaire du royaume, Obicion enquête. Et l’officieur de justice a fort à faire. Le crime est odieux. Une jeune fille. Une adolescente. énucléée. Gorge tranchée ouverte en croix. Là où, précisément, pour la première fois, la Technole fit son apparition… Et à l’horreur s’ajoute l’étrangeté la plus absolue car très vite, il s’avère que les os de la victime sont en… plastique.

Ainsi débute Féerie pour les ténèbres, œuvre gigantesque, drôle et cruelle, aussi épouvantable qu’attendrissante, un monstre littéraire unique, manière de rencontre improbable entre François Rabelais, Lewis Carroll, Jérôme Bosch et Louis-Ferdinand Céline, à travers laquelle Jérôme Noirez tisse une cartographie romanesque saisissante, un objet littéraire démesuré.

Si Féerie pour les ténèbres fut initialement publié en trois parties, la présente édition, définitive, propose en deux forts volumes dans la collection « Kvasar » l’intégrale de l’œuvre complètement révisée par l’auteur, soit trois romans, auxquels s’ajoutent, et ce pour la première fois, six longues nouvelles…

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Féerie pour les ténèbres, l'intégrale - 2

De partout, l’En-Dessous vomit la Technole. Sans que l’on sache pourquoi, sourd cette bouillie toxique et nauséabonde qui, en un autre temps, dans un univers bien différent, fit la fierté des hommes, le symbole même de leur domination sur le monde. Des hommes qui, aujourd’hui, exploitent les rebuts de cet univers disparu, mythique, dans des gisements à ciel ouvert aux allures de décharges en quête des oripeaux d’une gloire révolue…

Dans les rues de Caquehan la noire, capitale tentaculaire du royaume, Obicion enquête. Et l’officieur de justice a fort à faire. Le crime est odieux. Une jeune fille. Une adolescente. énucléée. Gorge tranchée ouverte en croix. Là où, précisément, pour la première fois, la Technole fit son apparition… Et à l’horreur s’ajoute l’étrangeté la plus absolue car très vite, il s’avère que les os de la victime sont en… plastique.

Ainsi débute Féerie pour les ténèbres, œuvre gigantesque, drôle et cruelle, aussi épouvantable qu’attendrissante, un monstre littéraire unique, manière de rencontre improbable entre François Rabelais, Lewis Carroll, Jérôme Bosch et Louis-Ferdinand Céline, à travers laquelle Jérôme Noirez tisse une cartographie romanesque saisissante, un objet littéraire démesuré.

Si Féerie pour les ténèbres fut initialement publié en trois parties, la présente édition, définitive, propose en deux forts volumes dans la collection « Kvasar » l’intégrale de l’œuvre complètement révisée par l’auteur, soit trois romans, auxquels s’ajoutent, et ce pour la première fois, six longues nouvelles…

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Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

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Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

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In Vino

Le menton appuyé sur la gouttière, les genoux plantés entre deux volées de tuiles, Grégory laisse son regard chuter dans la grande cour. Il aime ce vertige animal, cet émoi de faucon circonscrit par les quatre murs de l’institution Cithéron, son horizon à angle droit dont il partage le panorama grisâtre avec deux cents autres enfants. L’air vicié de la grande cour ne monte pas jusqu’au toit. Des courants le tiennent captif entre le rez-de-chaussée et le sixième étage. Les six derniers étages, jusqu’aux gouttières de plomb oxydé, délimitent le ciel de Grégory, son terrain d’imagination.

Épuisé  

Bifrost n° 53

Le 27 novembre 2000, un pli m'est parvenu. Rien que de très habituel chez moi : depuis que j'ai entamé une carrière d'écrivain à plein temps, je reçois beaucoup plus de courrier. Une bande arrachée sur le rabat de l'enveloppe permettait d'en vérifier le contenu. Ce qui n'a rien d'inhabituel non plus. A cause, sans doute, de mes activités politiques — membre à géométrie variable d'un groupe d'extrême-gauche, je me suis présenté aux élections au nom de la Socialist Alliance — , il est fréquent que l'on espionne ma correspondance, ce qui ne lasse d'ailleurs pas de m'indigner. Si je précise ce détail, c'est pour expliquer pourquoi j'ai ouvert une lettre qui ne m'était pas destinée. Je m'appelle China Miéville et j'habite sur ...ley Road. Le paquet était adressé à un certain Charles Melville, au même numéro, mais sur ...ford Road. Aucun code postal n'étant mentionné, le colis a fini par échouer à mon domicile. Devant ce gros emballage à demi déchiré par quelque barbouze, j'ai tout bêtement supposé qu'il m'était adressé et je l'ai ouvert...

China Miéville
Compte-rendu de certains événements survenus à Londres (prix Locus 2003)

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Les Armées de ceux que j'aime

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 116
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