Tea, Coffe, Me ?
Il est une heure cinquante-sept. Salle Magellan. Les Américains sont là, installés dans de grands fauteuils Largo (les ont-ils amenés avec eux ?). Le gigantesque écran de projection affiche le logo du Groupe.
Cleer. Be yourself.
Les dernières personnes arrivées s’installent, ouvrent leur bouteille d’eau minérale, boivent quelques gorgées, éteignent la sonnerie de leur téléphone. Wenberg, installé dans un fauteuil excentré, paraît perdu dans ses pensées.
Impeccable, rafraîchi, l’esprit clair, Vinh entre dans la partie, son nouvel ultra-P sous le bras.
Il sourit à Kavala, s’assied en face de lui. Maintenant, tout repose sur Charlotte.
La réunion commence.
Vinh et Charlotte sont deux consultants de l’extrême pour le compte de multinationales peu regardantes. Première nouvelle à les mettre en scène, « Tea, Coffe, Me », manière de glissement lynchien troublant non dénué d’humour, a ensuite été intégré au roman CLEER de L.L. Kloetzer.
Épuisé
« Il était un créateur juste, mais pas omnipotent. Ses élagages circonspects représentaient la seule solution. » Daniel Cliff veut créer une IA de niveau humain, dans des buts rien moins qu'égoistes. Mais quel est le moyen le plus éthique pour y parvenir ? Avec « Nuits cristallines », nouvelle récompensée par le Prix des lecteurs de Bifrost 2015, Greg Egan donne son avis sur la question de l'intelligence artificielle…