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Peter WATTS

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines. Quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, il navigue en plein sense of wonder, en pleine sidération… C’est pourtant par Starfish (1999), un roman plongeant dans les fosses abyssales, que Watts a débuté son œuvre romanesque.

Vision aveugle (réédité aux éditions du Bélial’ en 2021), finaliste du prix Hugo, est un roman aussi exigeant qu’électrisant. Un classique indiscutable et l’ultime approche de l’altérité qui sera ensuite complété par Échopraxie. En attendant un troisième volume ?

La maison d’édition publie aussi le recueil Au-delà du gouffre (2016), ainsi qu’Eriophora (2018), un space opera doublé de hard SF aussi excitant que terrifiant. Un dossier complet lui est par ailleurs consacré dans le numéro 93 de la revue Bifrost.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Eriophora

Ils sont trente mille.
Ils voyagent depuis soixante millions d’années.
Leur mission : déverrouiller la porte des étoiles…

Avez-vous jamais pensé à eux ?

Aux Progéniteurs, aux Précurseurs — qu’importe le nom que vous leur avez choisi cette semaine —, ces dieux anciens disparus qui ont laissé derrière eux leurs portails et leurs autoroutes galactiques pour votre plaisir ? Avez-vous jamais cessé de vous demander ce qu’ils ont vécu ?

Pas d’hyperespace de seconde main pour eux. Pas d’épaules de géant sur lesquelles se dresser. Ils rampent à travers la galaxie, pareils à des fourmis, en sommeil pendant des millénaires, se réveillant juste assez longtemps pour lancer un chantier d’un système solaire à l’autre. Ils vivent au fil d’instants répartis le long des millions d’années, au service d’ancêtres morts depuis une éternité, pour des descendants n’ayant plus rien de commun avec eux. À vrai dire, ce ne sont pas des dieux mais des ouvriers, des hommes des cavernes vivant dans des astéroïdes évidés, lancés dans une mission sans fin pour étendre un empire posthumain qui ne répond même plus à leurs appels…

 

« Sans le moindre doute, du pur Watts : marquant, excitant et terrifiant. » Cory Doctorow

 

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Eriophora est le récit d’une révolution. Cosmique. Copernicienne. Humaine.

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ZeroS

« Asante part en hurlant. L’enfer est une chambre de réverbération pleine de cris, d’eau de mer et de chocs métalliques. Des ombres monstrueuses passent sur les cloisons, de la lumière verte ondule et s’entrecroise sur la moindre surface. Telles des créatures qui surgissent d’un lagon brillant, les S?hilites émergent du puits central en ouvrant le feu : le milieu du corps de Rashida explose en une brume sombre, sa moitié supérieure tombe sur le pont. Kito est toujours en train de se traîner vers le fusil à harpon sur le séchoir… comme si un vieil outil de pêche pouvait repousser ces monstres avec leurs flingues, leur air comprimé et leurs petites cartouches qui s’enfoncent loin dans votre chair avant de vous montrer l’effet sur vos intestins de la libération de cinq cents atmosphères. Asante a moins que ça. Il n’a que ses poings. »

Situé dans le futur dystopique abordé dans Vision aveugle et Échopraxie, futur peuplé de vampires et de… zombies mais à la mode Peter Watts, « ZeroS » questionne les notions de vie et d'humanité avec la douceur d'un panzer. Et au son de David Bowie. Une novelette qui claque, récompensée par le Prix des Lecteurs de Bifrost 2019.

Hors commerce  

Revues - Bifrost - 93

Bifrost n° 93

Asante part en hurlant. L’enfer est une chambre de réverbération pleine de cris, d’eau de mer et de chocs métalliques. Des ombres monstrueuses passent sur les cloisons, de la lumière verte ondule et s’entrecroise sur la moindre surface. Telles des créatures qui surgissent d’un lagon brillant, les Sahilites émergent du puits central en ouvrant le feu : le milieu du corps de Rashida explose en une brume sombre, sa moitié supérieure tombe sur le pont. Kito est toujours en train de se traîner vers le fusil à harpon sur le séchoir… comme si un vieil outil de pêche pouvait repousser ces monstres avec leurs flingues, leur air comprimé et leurs petites cartouches qui s’enfoncent loin dans votre chair avant de vous montrer l’effet sur vos intestins de la libération de cinq cents atmosphères.
Asante a moins que ça.
Il n’a que ses poings…

Peter Watts
ZeroS

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Revues - Bifrost - 93

Bifrost n° 93

Asante part en hurlant. L’enfer est une chambre de réverbération pleine de cris, d’eau de mer et de chocs métalliques. Des ombres monstrueuses passent sur les cloisons, de la lumière verte ondule et s’entrecroise sur la moindre surface. Telles des créatures qui surgissent d’un lagon brillant, les Sahilites émergent du puits central en ouvrant le feu : le milieu du corps de Rashida explose en une brume sombre, sa moitié supérieure tombe sur le pont. Kito est toujours en train de se traîner vers le fusil à harpon sur le séchoir… comme si un vieil outil de pêche pouvait repousser ces monstres avec leurs flingues, leur air comprimé et leurs petites cartouches qui s’enfoncent loin dans votre chair avant de vous montrer l’effet sur vos intestins de la libération de cinq cents atmosphères.
Asante a moins que ça.
Il n’a que ses poings…

Peter Watts
ZeroS

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Au-delà du gouffre

« Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis… »

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération… Sans équivalent réel en langue anglaise, architecturé avec le plus grand soin, le présent recueil achève d’installer Peter Watts au firmament des créateurs de vertige et des prospecteurs d’idées fabuleuses — une supernova.

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Au-delà du gouffre

« Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis… »

Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération… Sans équivalent réel en langue anglaise, architecturé avec le plus grand soin, le présent recueil achève d’installer Peter Watts au firmament des créateurs de vertige et des prospecteurs d’idées fabuleuses — une supernova.

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L'Île

« Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout ça pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis. »

Avant de pouvoir bénéficier d'un réseau hyperspatial, il faut bien que des gens se coltinent le gros œuvre. C'est là la mission laborieuse de l'équipage de l'Eriophora, vaisseau qui arpente les espaces interstellaire depuis des éons. Jusqu'au jour où son équipage arrive en vue d'une sphère de Dyson constituée de matière organique : vivante, et intelligente selon toute apparence… Un texte vertigineux, couronné par le Hugo 2010.

Épuisé  

Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

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Bifrost n° 64

C’est étrange comme les paysages les plus tristes, ternes, si pathétiquement humains, acquièrent dans leur déroulement, vus de la fenêtre du train qui nous emporte, un intérêt singulier. Les plans successifs s’animent sur le ciel immobile. Tout un décor de théâtre élisabéthain se met en branle, là, sous mes yeux. Et rien ne peut plus tout à fait être désigné comme laid ou vide, pas même les champs sans fin ou les banlieues en grisaille.

Alors que la tête de mon horripilante filleule tangue contre ma cuisse — que, dans sa somnolence, elle a dû confondre avec l’accoudoir —, je songe aux précipitations de notre globe dans l’espace, à ses girations terribles, et je me dis que si nous en avions conscience, hurlant notre terreur comme la filleule hurlant à mon oreille à bord d’un wagonnet de montagnes russes, nous prêterions plus d’attention à ce monde et à nous même…

Jérôme Noirez
Faire des algues

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Bifrost n° 61

« C’est vous qui nous avez envoyés ici — tisser vos toiles, construire vos portails magiques, enfiler le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde.

On bosse pour vous. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout ça pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis.

Serait-ce donc trop demander que vous nous adressiez la parole de temps en temps ?

L’impact de l’évolution, du génie génétique, je connais. Je sais à quel point vous avez changé. J’ai vu ces portails donner naissance à des dieux, des démons, des choses qu’on ne peut espérer comprendre et dont je doute qu’elles aient un jour appartenu à l’espèce humaine : des extraterrestres brûleurs de dur, j’imagine, profitant des rails posés derrière nous.

Des conquérants.

Voire des exterminateurs. »

Peter Watts
L’Ile

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Ça vient de paraître

Les Armées de ceux que j'aime

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 116
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