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Saralisa PEGORIER

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Rayée

« Dans un rai de lumière, les lettres et les chiffres sur mon bras me sautèrent aux yeux. Mon nom. Ma date de naissance. Puis les lettres T, C, M, S, R et I. Seule la première était barrée. Je déglutis. Une, c’était déjà beaucoup. »

À la suite d’une fulgurante épidémie neurologique, l’humanité a régressé. Les survivants affichent leur état mental sous la forme de lettres tatouées sur la peau. Agathe, l’ancienne informaticienne, refuse de croire que tout espoir est perdu : est-ce encore possible d’entraîner les IA pour sauver ce qui peut l’être ?

Avec « Rayée », Audrey Pleynet nous offre une errance postapocalyptique récompensée par le Prix des lecteurs de Bifrost 2024.

« … une nouvelle réussite pour l’autrice, toujours portée par une superbe plume. » – Lorhkan et les mauvais genres

« Une nouvelle magnifique, fascinante qui happe son lecteur et qu’on lit d’une traite le souffle coupé. » – Célindanaé

« Intense, sombre et poétique, ce texte confirme tout le talent de l'autrice. » – Les Lectures du Maki

Hors commerce

Revues - Bifrost - 112

Bifrost n° 112

En avril 1332, un objet qui se déplaçait à une vitesse prodigieuse entra dans le Système solaire, suivit une trajectoire hyperbolique autour du soleil puis repartit, le tout en l’espace de quelques semaines. Visible à l’œil nu, il aurait ressemblé à n’importe quelle comète, présage d’on ne savait trop quoi, brillant pendant un temps dans le ciel nocturne. Mais il était trop sombre pour qu’on le repère sans grossissement, et les télescopes capables de montrer pareil objet ne seraient conçus que six cents ans plus tard. Personne, sur Terre, ne remarqua son passage.
Le quinzième jour du même mois, dans la ville française de Bayonne, en Gascogne, Sibilla Ysarni, femme de tailleur, donna naissance à un enfant. La délivrance se produisit à l’aube, et les premiers cris du nouveau-né se mêlèrent au tintement des cloches de la cathédrale au loin. On disait de Dieu qu’il aimait le monde, mais en regardant la sage-femme essuyer le sang sur le visage de sa fille, Sibilla fut prise de l’idée hérétique que l’amour pouvait uniquement habiter la chair, qu’il était cloué sur une croix de temps et de mort.
Sibilla Ysarni mit deux autres enfants au monde avant qu’une fièvre quelconque l’emporte par une douce soirée d’été de l’an 1348. Parmi ses descendants, on compterait une certaine Esmi Sur-Kalleen, née en 2210 dans une conurbation dense sur la côte orientale de l’île de Baffin…

Robert Charles Wilson
Dans le corps du ciel

11,90 €

Revues - Bifrost - 112

Bifrost n° 112

En avril 1332, un objet qui se déplaçait à une vitesse prodigieuse entra dans le Système solaire, suivit une trajectoire hyperbolique autour du soleil puis repartit, le tout en l’espace de quelques semaines. Visible à l’œil nu, il aurait ressemblé à n’importe quelle comète, présage d’on ne savait trop quoi, brillant pendant un temps dans le ciel nocturne. Mais il était trop sombre pour qu’on le repère sans grossissement, et les télescopes capables de montrer pareil objet ne seraient conçus que six cents ans plus tard. Personne, sur Terre, ne remarqua son passage.
Le quinzième jour du même mois, dans la ville française de Bayonne, en Gascogne, Sibilla Ysarni, femme de tailleur, donna naissance à un enfant. La délivrance se produisit à l’aube, et les premiers cris du nouveau-né se mêlèrent au tintement des cloches de la cathédrale au loin. On disait de Dieu qu’il aimait le monde, mais en regardant la sage-femme essuyer le sang sur le visage de sa fille, Sibilla fut prise de l’idée hérétique que l’amour pouvait uniquement habiter la chair, qu’il était cloué sur une croix de temps et de mort.
Sibilla Ysarni mit deux autres enfants au monde avant qu’une fièvre quelconque l’emporte par une douce soirée d’été de l’an 1348. Parmi ses descendants, on compterait une certaine Esmi Sur-Kalleen, née en 2210 dans une conurbation dense sur la côte orientale de l’île de Baffin…

Robert Charles Wilson
Dans le corps du ciel

5,99 €

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