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Suzanne PALMER

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

La Vie secrète des robots

J’ai été activé, donc j’ai un but, se dit le bot. J’ai un but, donc je sers. Il récita le Mantra du Réveil, suite de sous-programmes vérifiant qu’il tournait avec une efficacité optimale, puis se détacha de sa niche de stockage. Ses cellules d’alimentation étaient à pleine charge, ses systèmes fonctionnels, tout allait bien. Son horloge interne se synchronisa avec Vaisseau et il prit conscience qu’un temps certain avait passé depuis sa précédente activation — mais, pour lui, ça n’avait rien représenté, et rester oisif aurait été bien plus affreux.
« Je sers, annonça le bot à Vaisseau.
– Je t’assigne la tâche neuf cent quarante-quatre dans la file d’attente d’entretien, répondit Vaisseau. Noté ?
– Noté », dit le bot.

Suzanne Palmer est née en 1968 dans le Massachusetts, en Nouvelle-Angleterre, État qu’elle n’a jamais réellement quitté. Aujourd’hui administratrice système sous Linux en milieu universitaire, elle confesse toutefois une passion pour les arts en général, au point de leur avoir consacré ses études initiales. Sa science-fiction, pour l’essentiel publiée dans les pages de la revue américaine Asimov’s, est de celle qui s’amuse des idées et concepts. Et avec un brio tel qu’elle fut saluée par le prix des lecteurs de la revue à sept reprises, et deux fois par le prestigieux prix Hugo.
Sans équivalent en langue anglaise, composé avec le sérieux propre à la collection
« Quarante-Deux », le présent recueil rassemble le meilleur d’une autrice jusqu’ici inconnue dans nos contrées francophones — n’était une unique nouvelle parue en avant-première dans la revue Bifrost.

 

Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel
Traduit de l’américain par Pierre-Paul Durastanti
Illustration de couverture par Dofresh
Conception graphique par Philippe Gady

 

 

24,90 €

La Vie secrète des robots

J’ai été activé, donc j’ai un but, se dit le bot. J’ai un but, donc je sers. Il récita le Mantra du Réveil, suite de sous-programmes vérifiant qu’il tournait avec une efficacité optimale, puis se détacha de sa niche de stockage. Ses cellules d’alimentation étaient à pleine charge, ses systèmes fonctionnels, tout allait bien. Son horloge interne se synchronisa avec Vaisseau et il prit conscience qu’un temps certain avait passé depuis sa précédente activation — mais, pour lui, ça n’avait rien représenté, et rester oisif aurait été bien plus affreux.
« Je sers, annonça le bot à Vaisseau.
– Je t’assigne la tâche neuf cent quarante-quatre dans la file d’attente d’entretien, répondit Vaisseau. Noté ?
– Noté », dit le bot.

Suzanne Palmer est née en 1968 dans le Massachusetts, en Nouvelle-Angleterre, État qu’elle n’a jamais réellement quitté. Aujourd’hui administratrice système sous Linux en milieu universitaire, elle confesse toutefois une passion pour les arts en général, au point de leur avoir consacré ses études initiales. Sa science-fiction, pour l’essentiel publiée dans les pages de la revue américaine Asimov’s, est de celle qui s’amuse des idées et concepts. Et avec un brio tel qu’elle fut saluée par le prix des lecteurs de la revue à sept reprises, et deux fois par le prestigieux prix Hugo.
Sans équivalent en langue anglaise, composé avec le sérieux propre à la collection
« Quarante-Deux », le présent recueil rassemble le meilleur d’une autrice jusqu’ici inconnue dans nos contrées francophones — n’était une unique nouvelle parue en avant-première dans la revue Bifrost.

 

Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel
Traduit de l’américain par Pierre-Paul Durastanti
Illustration de couverture par Dofresh
Conception graphique par Philippe Gady

 

12,99 €

Revues - Bifrost

Bifrost n° 117

« Hors normes, hors cadres, hors champ. L’œuvre comme l’homme. Le critique canadien John Clute a dit d’Harlan Ellison (mai 1934 - juin 2018) qu’il “écrivait à pleins poumons”. Une manière élégante de souligner combien lire Ellison, c’est souvent prendre un direct à l’estomac — ou plus bas. Travailleur acharné, exigeant envers lui-même et les autres jusqu’à l’excès, sincère et sans filtre, considéré comme un génie par beaucoup, comme un connard égotique et violent par certains, il ne laissait personne indifférent. “J’ai marché de Selma à Montgomery aux côtés de Martin Luther King. J’ai travaillé avec César Chávez dans la vallée de Coachella pendant la grève des pamplemousses. J’ai affronté le Ku Klux Klan, j’ai donné des milliers d’heures de conférences en faveur de l’amendement sur l’égalité des droits à l’époque où nous cherchions à le faire adopter par le Sénat…” Ellison était de cette trempe d’écrivains qui, à l’instar d’un Ernest Hemingway, considèrent qu’il faut “avoir fait” avant de raconter, et estiment que l’engagement et la conviction sont les fondements même d’une œuvre littéraire. “Je crée des récits. Je suis un écrivain. […] Je n’aspire qu’à ça et, par essence, c’est tout ce que je suis.” Son œuvre est pléthorique. Très peu de romans, mais des nouvelles par centaines, des scénarios pour quantité de séries télé, de Star Trek à Babylon 5, des articles et des essais en pagaille, Ellison nous laisse en partage une œuvre unique, brûlante, et d’une actualité qui, par certains aspects, n’a jamais été si criante. Une œuvre politique, en somme, engagée jusqu’à l’os, un coup de pied dans la fourmilière de la bien-pensance généralisée, du conservatisme et du repli identitaire ambiant. Une arme de destruction massive plus que jamais nécessaire. À l’assaut : lisons Harlan Ellison ! »

Olivier Girard

11,90 €

Bifrost n° 117

« Hors normes, hors cadres, hors champ. L’œuvre comme l’homme. Le critique canadien John Clute a dit d’Harlan Ellison (mai 1934 - juin 2018) qu’il “écrivait à pleins poumons”. Une manière élégante de souligner combien lire Ellison, c’est souvent prendre un direct à l’estomac — ou plus bas. Travailleur acharné, exigeant envers lui-même et les autres jusqu’à l’excès, sincère et sans filtre, considéré comme un génie par beaucoup, comme un connard égotique et violent par certains, il ne laissait personne indifférent. “J’ai marché de Selma à Montgomery aux côtés de Martin Luther King. J’ai travaillé avec César Chávez dans la vallée de Coachella pendant la grève des pamplemousses. J’ai affronté le Ku Klux Klan, j’ai donné des milliers d’heures de conférences en faveur de l’amendement sur l’égalité des droits à l’époque où nous cherchions à le faire adopter par le Sénat…” Ellison était de cette trempe d’écrivains qui, à l’instar d’un Ernest Hemingway, considèrent qu’il faut “avoir fait” avant de raconter, et estiment que l’engagement et la conviction sont les fondements même d’une œuvre littéraire. “Je crée des récits. Je suis un écrivain. […] Je n’aspire qu’à ça et, par essence, c’est tout ce que je suis.” Son œuvre est pléthorique. Très peu de romans, mais des nouvelles par centaines, des scénarios pour quantité de séries télé, de Star Trek à Babylon 5, des articles et des essais en pagaille, Ellison nous laisse en partage une œuvre unique, brûlante, et d’une actualité qui, par certains aspects, n’a jamais été si criante. Une œuvre politique, en somme, engagée jusqu’à l’os, un coup de pied dans la fourmilière de la bien-pensance généralisée, du conservatisme et du repli identitaire ambiant. Une arme de destruction massive plus que jamais nécessaire. À l’assaut : lisons Harlan Ellison ! »

Olivier Girard

5,99 €

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Bifrost n° 119
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