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Les livres du Bélial'

Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).

Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.

Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...

Télécharger le catalogue 2024 du Bélial'

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

L'Éducation de Stony Mayhall

« En général, ça finit avec la Dernière Fille, l’unique survivante : une jeune femme en débardeur éclaboussé de sang. Elle lâche sa tronçonneuse, son fusil à canon scié, son pied-de-biche [...] et sort en titubant d’une vieille maison. [...] L’aube rougeoie sur l’horizon et les goules ont été vaincues (pour le moment, parce que les happy ends ne durent jamais). Peut-être que d’autres survivants finissent par la retrouver et l’emmènent dans une enclave, une forteresse grouillant de soldats, ou à tout le moins de civils bardés de flingues, lesquels la protégeront jusqu’au deuxième volet. Peut-être que cette enclave est située à Easterly, Iowa, à environ cent kilomètres au nord-ouest des ruines de Des Moines. Peut-être que la fille s’appelle Ruby... »

Stony a trois sœurs : Alice, Chelsea, Junie. Et sa mère Wanda, qui l’aime plus que tout. Sans oublier Kwang, son copain de toujours, persuadé que Stony possède un superpouvoir. Parce que Stony est insensible aux flèches que son ami lui plante dans le ventre histoire de rigoler... Il faut dire que Stony ne respire pas. Ne mange pas vraiment. Ne dort jamais. Et pourtant il grandit. Stony ignore ce qu’il est. Il n’a pas pris la mesure de son réel pouvoir. Ça viendra. Reste une interrogation : y en a-t-il d’autres comme lui ? La réponse à cette question emportera tout dans son sillage...

« Lisez ce livre comme une parabole politique mordante ; comme une allégorie religieuse chargée d’ironie ; comme une approche goguenarde de l’altérité ; comme une habile méditation sur le mystère, les limites de la chair ; comme l’un des meilleurs romans de genre de l’année — mais avant tout, lisez-le ! » (James Morrow)

L’Éducation de Stony Mayhall est le premier roman de Daryl Gregory publié en français.

23,00 €

Anti-Glace

« C’est à l’inauguration de la Nouvelle Grande Exposition, le 18 juillet 1870, que je fis la connaissance de Josiah Traveller en personne, même si j’avais entendu pendant mon enfance les histoires que racontait mon frère Hedley sur les diableries perpétrées par l’anti-glace de ce célèbre ingénieur au cours de la campagne de Crimée. Ce premier contact, fort bref, pâlit face aux splendeurs de la Crystal Cathedral et de son contenu — sans parler du beau visage d’une certaine Françoise Michelet —, mais l’enchaînement déclenché par cette rencontre de hasard allait m’entraîner, maillon après maillon, dans une stupéfiante aventure qui me propulserait au-delà de notre stratosphère et me plongerait enfin, à Orléans, dans les tréfonds d’un enfer élaboré par l’homme... »

L’anti-glace est une matière au potentiel hautement énergétique. Inerte à basse température, elle atteint son rendement optimal sous l’effet de la chaleur. Depuis sa découverte par une expédition anglaise dans les neiges du pôle Sud, elle a donné à la Couronne britannique le leadership mondial en cette seconde moitié du XIXe siècle. Un leadership qui ne fait qu’exacerber les tensions entre le Royaume-Uni, la France et la Prusse...
Jeune diplomate en mal d’aventures, Ned Vicars est à Ostende dans le but de contempler l’avènement d’une de ces merveilles scientifiques qu’autorise l’anti-glace. Mais il se retrouve bientôt bloqué, lui et une poignée d’autres infortunés, à bord du Phaeton, engin prodigieux qui quitte l’atmosphère terrestre en direction de la Lune. L’équipée fantastique commence...

Chef de file de la science-fiction britannique, traduit dans une quinzaine de langues, Stephen Baxter signe avec Anti-glace une aventure steampunk débridée, mais aussi un hommage fervent à deux chefs-d’œuvre du genre : Les Premiers hommes dans la Lune d’H. G. Wells, et De la Terre à la Lune de Jules Verne.

 

22,00 €

Drift

« [Il] déploie dans l’espace noir sa forme en pointe de flèche. Il flotte, lourd et interminable, et des vaisseaux par centaines gravitent autour de lui. Ses flancs sont piquetés de lumières blanches ; quelques-unes clignotent ensemble, dessinant de courtes lignes sur le fuselage gris sombre… »

Le Drift est un titan. Un monument sans pareil, le condensé d’un million de volontés tendues vers un but non négociable : quitter une Terre à bout de souffle. Le Drift est une cathédrale, le temple des vanités humaines, l’iniquité usinée en matériaux composites. Le Drift est la porte ouverte aux étoiles, mais une porte que bien peu prendront. Car pour gigantesque que soit le Drift, les places à son bord sont limitées. Aux seuls Justes, aux puissants, aux privilégiés des cités-dômes. Le Drift est le dernier espoir pour l’humanité. Mais une humanité qui n’est plus celle de tout le monde, une humanité aux franges de l’immortalité, orientée, assistée, nano-contrôlée, au-delà de sa propre condition, résolue à abandonner son berceau sans retour possible, déterminée à embrasser l’espace…

Thierry Di Rollo a publié une dizaine de romans — au Bélial’ pour l’essentiel, mais aussi chez Denoël, ou dans la « Série Noire » des éditions Gallimard. Drift est sa première incursion dans le champ spécifique de l’aventure spatiale, une histoire d’amour bouleversante, une leçon de sensibilité, l’oeuvre d’un romancier exceptionnel.

20,00 €

Skaith / les aventures d'Eric John Stark

Stark et les rois des étoiles

« Enfin, les vaisseaux promis arrivèrent.

Stark les contempla sur les écrans lorsqu’ils jaillirent du néant. Shorr Kan les lui détaillait. Les escadrons du royaume de Fomalhaut, blasonnés d’un soleil blanc à la proue. Les nefs de Rigel, de Déneb, d’Algol, d’Altaïr, d’Antarès, de Véga. Les flottes des lointains royaumes de la Lyre, du Cygne, de Cassiopée, du Lièvre, du Corbeau, d’Orion. Les navires des barons d’Hercule, à l’enseigne de l’amas doré. Et ainsi de suite, et ainsi de suite, jusqu’à ce que les oreilles du Terrien résonnent de noms d’étoile et qu’un vertige le saisisse devant l’ampleur de ce rassemblement.

En dernier, ce furent les vastes ombres mouvantes de la guerre interstellaire, les gigantesques croiseurs de l’Empire, et les flottes entières des Rois des étoiles, venues se masser devant le Voile de Dendrid, au point de poudroyer l’espace. »

Leigh Brackett est mondialement connue pour avoir scénarisé certains des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma américain : Rio Bravo, Le Grand sommeil (coécrit avec William Faulkner), ou encore le plus fascinant des épisodes de Star Wars : L’Empire contre-attaque. Mais c’est aussi une romancière de tout premier plan ayant donné ses lettres de noblesse à la science fantasy, créant avec son héros Eric John Stark une figure romanesque centrale qui a irrigué toute son œuvre ou presque et influençé quantité d’écrivains, Michael Moorcock en tête.

Le présent omnibus, mêlant inédit et rééditions, dont la trilogie de Skaith, dans des traductions révisées, convoque deux proches de cette grande dame des littératures de genre : son ami Ray Bradbury, avec qui elle signe un long récit de jeunesse, et Edmond Hamilton, son conjoint, pour une rencontre entre Stark et l’univers des Rois des étoiles. Vertigineux... 

26,00 €

Hysteresis

« Allô, c’est un enfant perdu qui vous parle.
Est-ce qu’il y a quelqu’un de l’autre côté ?
Non, vous êtes déjà morts.
Je suis l’enfant de vos enfants, je suis de votre sang.
Il y a une petite bougie allumée près de moi. Il faut économiser les bougies. Autour, c’est le noir de la cave, celle où je vis
. »

Le temps a filé depuis la Panique, la grande, l’incommensurable débâcle qui a couru sur le monde, balayant jusqu’au dernier rêve d’une humanité autocentrée... Le temps a passé, oui, et il a fallu reconstruire comme on a pu. Essayer, en tout cas, et au prix fort : celui du savoir, bien sûr, mais aussi celui de l’espérance... Et quand Jason Marieke arrive à Rouperroux, misérable village accroché à sa survie précaire, lui, l’ancien, celui d’avant la Panique, homme en quête doté de connaissances mystérieuses et aux questions qui dérangent, alors semble sonner l’avènement d’une ère nouvelle, celle des réponses et du cortège d’horreurs qui les accompagne...

Romancier bien connu dans le champ des littératures dédiées aux plus jeunes, Loïc Le Borgne signe avec Hysteresis son premier roman « adulte », récit post civilisation très personnel, puissant, lyrique, porté par une langue ciselée et une sensibilité tranchante.

19,00 €

Demain le monde

« C’est un cercle vicieux. Toi, tu te trouves au centre de ce cercle, avec tes quatre milliards de frères qui seront bientôt, si vite, six milliards, tu es au centre de ce cercle debout dans ton jardin mouillé, les pieds dans les feuilles de l’automne pourrissant, et tu lèves la tête vers le ciel bouché, muet, inutile, et tu cries au-dedans de toi il n’y a rien à faire ? Et comme, malgré tout, la translucide main d’espérance s’accroche encore à toi, tu répètes et tu répètes encore et encore… il n’y a rien à faire ? »

Depuis sa première nouvelle parue en mai 1968 (ça ne s’invente pas), et son premier roman, Les Hommes-machines contre Gandahar, l’année suivante, Jean-Pierre Andrevon a publié près de six cents récits, romans, scénarios de films ou bandes dessinées. Une oeuvre immense, essentielle à coup sûr, engagée plus qu’à son tour, traversée par une exceptionnelle grâce, parfois, et toujours portée par une manière de colère, une urgence, une nécessité à alerter, dénoncer, aimer aussi…

Demain le monde, ou un livre monument pour un auteur phare, la sélection de la crème des nouvelles rédigées par un nouvelliste d’exception, vingt-deux récits de science-fiction glanés sur quarante-cinq années d’une carrière qui n’a pas fini de marquer le genre et bien au-delà. Une référence.

25,00 €

Sept secondes pour devenir un aigle

Lumière Noire a dit : « J’ai mes croisés, mes anges, et maintenant ma papesse... »

Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d'un arbre à papillons endémique...

Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte...

Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique...

Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d'exclusion totale de Fukushima...

Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie...

Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu...

Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l'équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013.

Science-fiction, fantastique et uchronie... Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Australie. Sept secondes pour devenir un aigle est le troisième de ses recueils à paraître aux éditions du Bélial’.

20,00 €

Barrière mentale et autres intelligences

L’avènement d’un monde nouveau... par l’auteur de Tau Zéro et La Patrouille du temps.

Sous l’effet d’un phénomène cosmique insoupçonné, toutes les intelligences terrestres se trouvent décuplées du jour au lendemain. Les déficients mentaux se découvrent un Q.I. des plus satisfaisants, les gens ordinaires acquièrent des capacités hors normes... Est-ce l’âge d’or, enfin, pour une humanité appréhendant, après des millénaires d’une évolution tourmentée, le prix réel de la vie, son caractère infiniment précieux ?

Rien n’est moins sûr, d’autant que les animaux, eux aussi, acquièrent une intelligence hors norme. Et avec elle l’esprit d’indépendance, voire de vengeance...

Considéré par Larry Niven comme un chef-d’œuvre, le roman Barrière mentale expose l’un des postulats les plus vertigineux qui soit, et s’interroge sur la définition même de l’intelligence, ce qu’elle est et ce qu’il est possible d’en faire... Ici proposé pour la première fois dans une version complétée et définitive, il est accompagné de trois nouvelles de Poul Anderson explorant une thématique identique, et mis en regard d’une postface signée par deux chercheurs en neurosciences cognitives, Karim Jerbi et Suzanne Robic.

Poul Anderson (1926-2001) est un des monstres sacrés de la SF américaine. Sept fois lauréat du prix Hugo, il est l'auteur de certains des plus grands monuments du genre, dont le cycle de La Patrouille du temps.

19,00 €

Griaule - 2

Le Calice du Dragon

« Le soir, les rues sinueuses de Matinombre résonnaient de rires, de cris et de musiques antagonistes, grouillaient de poivrots, de bagarreurs, de vendeurs, de putains, de vide-goussets, de pickpockets et de leurs rares et précieuses victimes ; tout ce monde-là se pressait, se poussait, se bousculait sous une chape de fumée, fleuve paresseux d’humanité en haillons et en pauvres nippes bariolées coulant entre deux rives de tavernes et de troquets, d’auberges et de lupanars interlopes — des bâtisses branlantes qui se soutenaient les unes les autres comme des vieux oncles blafards titubants, coiffés de galures en papier goudron. Et, les dominant de toute sa masse, cette immense enflure de ténèbre absolue que formaient le ventre et le flanc de Griaule, où pendouillait un rideau effrangé de lianes et d’épiphytes en chapelet, si bas qu’il en frôlait les toits, découpés en ombres chinoises sur le ciel d’un indigo luisant. »

Lucius Shepard fait paraître « L’Homme qui peignit le dragon Griaule » en 1984, récit qui introduit l’univers de Griaule, un monde préindustriel dans lequel un dragon titanesque a été pétrifié par un puissant sorcier voilà plusieurs millénaires. L’histoire d’un monstre immobile, enfermé en lui-même, en somme, mais qui n’en continue pas moins d’instiller son influence, une insidieuse corruption s’attaquant aussi bien aux hommes qu’à la nature…

Septembre 2011. Les éditions du Bélial’ publient Le Dragon Griaule, fort volume réunissant ce qui est alors l’ensemble des textes du « corpus Griaule », six longs récits. Deux ans plus tard, Lucius Shepard écrit Le Calice du Dragon, premier, et à ce jour, unique roman du cycle Griaule, la peinture d’une rivalité entre deux hommes, le fantasme de deux ambitions politiques s’affrontant dans un contexte de fantasy fascinant. Un roman proposé en exclusivité mondiale, à l’instar du recueil qui le précède.

20,00 €

Le Dernier Château et autres crimes

« Jack Vance est le plus grand écrivain de science-fiction vivant. » George R. R. Martin

« Chaque seconde de l’existence est un nouveau miracle. Considérez les innombrables éventualités et possibilités qui nous attendent à tout instant : les voies de l’avenir. Nous n’en empruntons qu’une ; les autres, qui sait donc où elles mènent ? C’est l’éternelle merveille, la magnifique incertitude du moment futur, le passé étant un tapis qui se déroule régulièrement et dont la trame est tissée de la solution des problèmes posés. »

Miracle, avenir, merveille, incertitude… Tel est le cocktail de l’œuvre de Jack Vance en général et du présent volume en particulier, qui, des stupéfiantes maisons d’Iszm aux fils de l’Arbre fanatiques, des jardins de Refuge-des-Nuages aux improbables Châteaux de la Vieille Terre, révèle une fois encore l’étendue d’un talent à nul autre pareil pour l’exotisme et les personnages roués…

Jack Vance est né le 28 août 1916 à San Francisco. Infatigable bourlingueur, marin chevronné, il cultive depuis toujours un goût marqué pour le dépaysement. D’où le chatoiement unique de ses récits, en particulier lorsqu’il s’attache à élaborer des peintures baroques de paysages imaginaires et de civilisations insolites, tant dans le domaine du space opera ou du planet opera que dans celui d’une fantasy plus traditionnelle.

Après Planète Géante, l’intégrale, Croisades, Monstres sur orbite et Sjambak, Le Dernier Château et autres crimes est le cinquième livre de Jack Vance publié aux éditions du Bélial’.

21,00 €

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