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Les livres du Bélial'

Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).

Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.

Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...

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Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Stairways to hell

Ils sont trois, ils se prénomment Thomas. Déchus du Royaume, ils recherchent l'Amour. Le premier est en prison pour un crime raciste qu'il a bel et bien commis. À sa sortie, il fait la connaissance d'une amérindienne qui va lui montrer sa véritable nature. Car cet homme est aussi un loup, qui déambule dans les carcasses automobiles d'Extermination Highway. Le deuxième est médecin urgentiste à Paris. Alors que la crise conjugale guette, il découvre le petit monde interlope des catacombes et de des carrières. Là, il rencontre Maneki Neko, actrice porno et sorcière, grande spécialiste de la transgression. Le dernier est écrivain, du moins c'est ce que croit son entourage. En réalité, il s'agit d'un imposteur hanté par le fantôme de celle à qui il a tout volé, une certaine Eddie qui s'apprête à le guider jusqu'aux escaliers qui descendent vers l'enfer.

Thomas Day a trente et un ans. Né et vivant à Paris, on lui doit une bonne demi-douzaine de romans, dont L'Instinct de l'équarrisseur où il transforme Sherlock Holmes en psychopathe, et La Voie du sabre où l'on suit l'odyssée du rônin Miyamoto Musashi et de son élève dans un Japon qui ne fut jamais. Son dernier ouvrage L'École des assassins (écrit en collaboration avec Ugo Bellagamba) est une brillante tentative de manga littéraire. Étrangers à toute concession, ultra-violents, pornographiques, les trois longs récits de Stairways to Hell sont à l'œuvre naissante de Thomas Day ce que Les Livres de sang sont à celle de Clive Barker — un summum de brutalité.

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SF 2000-2002

Vous êtes ici, quelque part sur Terre, la troisième planète d'un minuscule système solaire de la Voie Lactée, aux environs du Bras de Persée... Vous êtes chez vous, en voyage, sur la plage, au travail, dans le métro, une librairie, le train, le Faucon Millénium, ici, demain, loin... Et soudain, par-delà l'horizon, voici qu'arrivent... les dix meilleurs récits de science-fiction des deux années passées, dix aventures aux couleurs de l'ailleurs, dix récits au cours desquels vous verrez révélés les mystères du Huitième Registre, vous glisserez le long de la méridienne des songes à bord d'un vaisseau aux dimensions d'un monde, vous lutterez pour l'avènement de la République vers les confins de Saturne. A moins que vous ne préféreriez convaincre le monde que l'invasion a déjà commencé... le jour de la finale de la coupe du monde de football ! Ouvrez le coffre du futur, ses jouets sont éternels...

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Atomic Bomb

(Réunion commerciale au Bélial', ambiance café noir, cendriers qui dégueulent, big boss légèrement crispé :)

« Alors, le succès de l'été ?

— Atomic Bomb de David Calvo et Fabrice Colin.

— C'est quel genre ?

— C'est une sorte de roman de science-fiction hommage à la Beat Generation avec des surfers bourrés au LSD, des écureuils londoniens, des extraterrestres en forme de poire et des rats en guerre contre Nintendo.

— Ah, quand même... Et on a une accroche « grave » pour ça ? Un truc qui arrache à donf' ?

— Si je devais définir Atomic Bomb en une phrase, je dirais que c'est un Fantasia post-moderne mis en musique par Marylin Manson et filmé par Terry Gilliam sous speed.

— Eh ben, on n'est pas dans la merde... »

Accrochez-vous à votre DiscmanTM et à votre planche de surf, enfilez un short et un joli t-shirt bariolé, faites le plein d'herbe-qui-fait-rire, car rien ne vous a préparé a Atomic Bomb !

David Calvo a été kidnappé par les extraterrestres de la corporation californienne Walt Disney à Roswell en 1947 ; les petits gris ont fini par nous le rendre en 1974 (ils n'en voulaient plus). Depuis, l'animal n'a cessé de grandir et avec lui son oeuvre. On lui doit plusieurs nouvelles et un fabuleux roman : Wonderful.

Fabrice Colin a deux ans de plus que son comparse atomique. Il a signé une dizaine de romans dont le remarqué car remarquable : Or not to be.

Fab' et Dave vivent dans la région parisienne, qu'ils espèrent pouvoir quitter un jour. Ils aiment les Préraphaélites, Tex Avery, Richard Brautigan, William Shakespeare, Londres, Los Angeles et le rock indépendant. Atomic Bomb est leur premier roman en collaboration.

« On a l'accroche pour le quatre de couv', boss ! Et ça le fait « grave », c'est de la bombe !

— Dites toujours, au point où on en est...

— Atomik' ta Mère ! »

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La Lumière des morts

L'homme-Afrique s'éveille, l'heure du carnage a sonné !

Ils sont trois. Trois épaves échouées dans un des nombreux parcs animaliers de cette Afrique en fin de course. Trois gardes dont le rôle se limite à mesurer la déchéance des animaux qu'ils sont censés protéger, sauvegarder. Il y a Bongo, qui pue comme une charogne recuite par le soleil, qui ne parle pas, ou si peu, mais qui sourit, ça oui. Il y a Lhar, l'Allemand, imbibé du matin au soir, une outre d'alcool qui, bien que titubante, parvient encore à bander... Et il y a Dunkey, l'homme trouble au passé chirurgical. Un passé lancé à ses trousses, dont il mesure l'inexorable progression.

Et voici qu'arrive l'homme-Afrique, le tueur d'assassins qui, au loin, devine sa prochaine destination : cette Europe grise des blancs propres. Il est l'homme-rhinocéros, tout auréolé de cette étrange lueur bleutée que Bongo appelle la lumière des morts.

Préparez-vous...

Il approche.

Âgé d'une quarantaine d'années, Thierry Di Rollo est l'auteur de plusieurs dizaines de nouvelles, publiées notamment au Fleuve Noir et chez Denoël, mais aussi dans la revue Galaxies. Ses deux premiers romans, Number nine et Archeur (Encrage), ont, à cause de leur noirceur sans concession, déchaîné la critique et soulevé une virulente polémique. On dit de son œuvre qu'elle est cruelle, dure, violente... Convenons-en : c'est en dessous de la vérité.

Avec La Lumière des morts, Thierry Di Rollo nous entraîne au cœur des ténèbres, au plus profond d'une Afrique moite et sur les franges d'une Europe aux âmes sèches et cassantes. Pour un voyage au bout de l'enfer...

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Étoiles vives 9

La femme est l'avenir de l'homme

Une nuit comme une autre à la Factory où Andy Warhol et sa suite s'amusent, se droguent et boivent du champagne à en crever. Une nuit comme une autre ? Pas si sûr... Un étranger est là, un gitan qui fait signer tous les convives sur un joli livre. Un gitan... ou le Roi des Aulnes ?

Carol a réussi ! Elle a remonté le temps jusqu'en 1956. Son but ? Faire la connaissance de Sara Baxter Clarke afin de récupérer un article inédit qui ferait le point sur... la technique du voyage dans le temps.

Sur la Station Teichman, le Père Dorothy prône le renversement des sexes, les femmes deviennent des hommes et les hommes se noient dans les paradis artificiels du sauna neural. Jusqu'à ce qu'un esclave sexuel, mi-femme mi-oiseau, fasse son apparition...

Nouvel Eden est un monde-jungle peuplé d'oursons tout ce qu'il y a de mignons. Plutôt chouette, non ? Jusqu'à ce qu'ils décident de se suicider peu après l'arrivée du colon Josh Viner. Comment empêcher un auto-génocide planétaire ? Une question à laquelle Viner va devoir répondre, et rapidement.

Pour son tout dernier volume, l'anthologie périodique Étoiles Vives explore de nombreuses facettes de l'humain dans un sommaire cent pour cent féminin. Avec en vedette l'autrice américaine Elizabeth Hand, à qui l'on doit le très étrange roman L'Éveil de la Lune, et qui nous offre ici deux longues nouvelles, l'une relevant de la fantasy, l'autre de la science-fiction — deux textes « coups de poing » qui naviguent aux frontières de l'horreur.

Elle est accompagnée par trois françaises de grand talent — Léa Silhol pour « Xolotl », Sylvie Lainé pour « La Mirotte », et Marie-Pierre Najman pour « Danse avec les morts » — ainsi que par une nouvelle venue californienne, Ellen Klages, dont le texte « Filles du voyage » fut sélectionné aux prix Hugo et Nebula. Quant à notre amie Molly Brown, déjà au sommaire du premier numéro d'Étoiles Vives, elle clôt ce volume avec un récit poignant et explosif.

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L'École des assassins

Bienvenue à Hong Kong, à l'heure de la curée !

Hong Kong 2023. Une guerre oppose les triades de la Sun Yee On à Voyager Concept, transnationale spécialisée dans la conquête spatiale et le génie génétique. Au sein de cette entreprise, Marion Strauss a une vision : l'école des assassins. Un groupe de quarante enfants qu'il va former aux arts du meurtre et de la guerre, qu'il va bio-améliorer jusqu'à transcender l'humain. Parmi eux : Ryu, l'Acrobate ; Cassandre, dotée d'une mémoire totale ; Peter, le Samouraï ; Terri, le Phénix, condamnée à renaître de ses cendres. Parce que Jon Holkaï, son mentor, lui a enseigné le bushido, Peter va refuser sa charge d'assassin et se dresser contre Marion Strauss. Une guerre se prépare ; chacun devra choisir son camp.

Avec L'Ecole des assassins, Ugo Bellagamba et Thomas Day rendent hommage aux mangas télévisuels et aux super-héros de leur adolescence : Wolverine, X-men et autres Ken le survivant.

Thomas Day est né en 1971, dans cette belle ville de Paris où il réside actuellement au-dessus des catacombes et de leurs six millions de squelettes. En quelques années, il s'est imposé comme l'auteur le plus violent, le plus éprouvant de l'imaginaire francophone. On lui doit une cinquantaine de récits, un recueil de nouvelles, Sympathies for the devil, ainsi que quatre romans au Bélial' et chez Mnémos, dont Rêves de guerre.

Ugo Bellagamba, titulaire d'un doctorat en histoire du droit, a publié sous le pseudonyme de Michael Rheyss un texte remarqué car remarquable : L'Apopis républicain. Il a 29 ans et vit à Aix-en-Provence avec sa femme et Sirius, un improbable petit chien.

L'École des assassins est leur première collaboration.

12,00 €  

Pandémonium

Vidocq contre l'outre-espace !

 

Paris, 1832.

 

Un cortège de créatures buveuses de sang, le Pandémonium, s'abat sur une capitale en proie à la terreur. Au milieu d'un carnage surnaturel et sans précédent, Frédéric Maupin, jeune écrivain sans le sou, tente de survivre dans une cité qui ploie sous l'odeur du sang. Et quand deux policiers viennent le tirer de sa mansarde au beau milieu de la nuit, il est loin de se douter de ce qui l'attend... Bien malgré lui, il sera propulsé dans la tourmente d'une aventure qui le conduira à s'associer avec le célèbre patron de la Brigade de Sûreté, ancien bagnard, voleur, corsaire, marchand, évadé et indicateur, une figure déjà légendaire : Eugène-François Vidocq. Ensemble, de Besançon et sa citadelle fortifiée par Vauban jusque dans les catacombes et le ciel de Paris, ils lutteront contre le Prince et son Pandémonium pour sauver la terre d'une ère de ténèbres. Cet affrontement de titans les mènera au bout du cauchemar, en Terra Incognita...

 

Né en 1970 en Franche-Comté, Johan Heliot publie ses premiers textes professionnels en 1999 aux éditions du Bélial' et dans les anthologies du Fleuve Noir. Ses univers au substrat historique solide, servis par un sens de l'épique issu de la grande tradition du roman populaire, ont convaincu un large public, lui garantissant le statut d' « auteur le plus prometteur du moment ».

 

Après La Lune seule le sait, salué par le prix Rosny aîné 2001, puis Reconquérants, Pandémonium est le troisième roman de Johan Heliot, une histoire aux frontières du steampunk et du fantastique dans un XIXe siècle hésitant entre Empire et République, où les créatures les plus improbables s'affrontent sans merci, et où les plus impitoyables ne sont pas forcément les moins humaines.

Épuisé  

Les Cinq derniers contrats de Daemone Eraser

Quand on aime, on ne compte pas. Une femme. Cinq meurtres.

 

Depuis le coma irréversible de sa femme Susan, la vie de Dœmone Eraser n'a plus aucun sens hors de l'Arène. Là, il élimine ses adversaires devant des milliards de spectateurs avec la rage d'un homme qui a tout perdu.

 

Alors qu'il contemple le corps de Susan dans son caisson d'animation suspendue, un Alèphe, un guerrier du temps, lui propose un pacte terrifiant : « Je peux faire revenir votre épouse d'entre les morts, faire en sorte que vous puissiez vivre de nouveau avec elle. En échange, vous tuerez cinq fois pour moi. Pas d'enfant, pas d'innocent. » Parce que son amour confine à la folie, Dœmone accepte ce marché. Aidé par ses gardes du corps, Obushiro Kimoko et l'homme-chat Gilrein, il peut entamer son odyssée sanglante. Elle les mènera de la guérilla urbaine qui ravage le Guatemala jusqu'à l'océan déchaîné de la planète Vérine, où ils affronteront dans un combat à mort le Kaïlinh — un prédateur de dix milles tonnes.

 

Des déserts du Moyen-Orient aux badlands du Nevada, des montagnes des pays de l'Est aux îles d'Ecosse, Thomas Day n'a pas cessé de voyager ces dernières années, principalement dans des endroits arides et sauvages. De ces voyages et d'autres — immobiles — , il a ramené une cinquantaine de récits, publiés non seulement au Fleuve Noir mais aussi dans la revue Bifrost. Des textes qui se caractérisent souvent par leur extrême violence et toujours par une propension avouée à mélanger les genres.

 

Quelque part entre La Guerre des étoiles de George Lucas et La Horde sauvage de Sam Peckinpah, Thomas Day nous offre, avec Les Cinq derniers contrats de Daemone Eraser, un space opera moderne rythmé par des scènes d'action apocalyptiques.

Épuisé  

Homme qui parle

Crystal se doute depuis toujours que son père, Homme qui parle, le meilleur mécano de tout le Kentucky, est un sorcier. Sur son gros tracteur John Deere vert et jaune, un engin qui n'est pas sans évoquer le croisement d'une sauterelle et d'une locomotive, elle s'apprête à planter son tabac quand son père disparaît, poursuivi par une femme des plus étranges.

 

Crystal se lance alors à sa recherche en compagnie de Williams, à travers les montagnes et les villes en flammes d'une Amérique magique. Un territoire parallèle où le Mississipi se prélasse au fond d'un terrible canyon... Crystal et Williams iront jusqu'au bout du monde, jusqu'à la fin des temps !

 

Road story féerique, ode lyrique aux merveilles de l'automobile et des highways, Homme qui Parle offre une vision pour le moins originale du grand territoire américain. Jamais, depuis Roger Zelazny, la fantasy ne s'était faite aussi libre, aussi surprenante.

 

Tout à la fois politiquement engagé (il n'a pas voté pour « Junior j'aime-la-peine-de-mort ») et passionné par les mythes nord-américains, Terry Bisson est né en 1942 à Owensboro, au Kentucky, et vit aujourd'hui à New York. Son œuvre, tendre et pimentée, se compose de plusieurs romans et de nombreux récits (dont Le Jour où les ours ont découvert le feu, récompensé par une kyrielle de prix : Nebula, Hugo et Sturgeon Memorial Award). Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire 2000 pour sa nouvelle meucs.

 

À lire, du même auteur, le roman Voyage vers la planète rouge, joli mélange de hard-science et d'humour, chez Bifrost/Étoiles Vives, évidemment !

Épuisé  

Voyage vers la planète rouge

Hollywood kidnappe Mars ! Ca va filmer...

 

Depuis la grande Récession qui a vu la faillite des gouvernements et de leurs administrations, l'exploration spatiale n'est plus qu'un rêve oublié... La NASA et l'US Navy ont été cédées à des multinationales, tout comme le parc de Yellowstone (certes en piteux état) et à peu près tout le reste du Monde Libre.

 

Le Mary Poppins, un vaisseau spatial destiné à conquérir Mars, dort quelque part en orbite... jusqu'à ce qu'un producteur malin décide de s'approprier la planète rouge : de bien belles images en perspective ! Entièrement financée par Hollywood, avec à son bord deux stars pour le moins nécessaires, et une caméra révolutionnaire, la mission ne sera pas sans encombres ni surprises. Et qu'importe les quelques tracas en cours de route, passager clandestin y compris...

 

The show must go on !

 

Voyage vers la planète rouge est le roman de SF le plus fun-marrant-délirant et-même-qu'on-rigole, depuis Martiens go home !.

 

Il fallait une sacrée dose d'imagination et d'irrévérence pour concocter un tel mélange : la rigueur de la hard science alliée à la satire piquante digne d'un enfant de Voltaire. Tout à la fois politiquement engagé (il n'a pas voté pour « Junior j'aime-la-peine-de-mort ») et passionné des mythes du grand territoire nord-américain, Terry Bisson est né en 1942 dans le Kentucky. Son oeuvre, tendre et pimentée comme la cuisine tex-mex, se compose de plusieurs romans et de nombreux récits (dont Le jour où les ours ont découvert le feu, récompensé par une kyrielle de prix : Nebula, Hugo et Sturgeon Memorial Award). Il vient de recevoir le Grand Prix de l'Imaginaire pour sa nouvelle Meucs. Son chef d'oeuvre est sans doute le roman de fantasy Homme-qui-parle, chez Bifrost/Etoiles Vives, évidemment !

Épuisé  

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