Échopraxie
Terre. 2096.
Une intelligence extraterrestre s’est manifestée au genre humain. Un premier contact sans suite : si le Thésée a été envoyé dans les tréfonds obscurs du nuage d’Oort en quête de réponses, les communications avec le vaisseau sont depuis perdues.
Sur Terre, la situation tient du désastre : réchauffement climatique et effondrement de la biodiversité ont mis l’humanité à genoux. Mais quelle humanité ? Certains ont fui dans des paradis numériques, d’autres explorent de nouveaux états de conscience. Et puis il y a Daniel Brüks, humain non augmenté, vrai fossile vivant, exilé dans le désert d’Oregon pour en étudier la faune et la flore altérées. Brüks, embarqué malgré lui dans une équipée folle aux côtés d’un militaire inconsolable, d’une pilote vindicative, de moines bicaméraux et d’une vampire, monstruosité ramenée du fond des âges par le génie génétique. C’est le début d’une fuite éperdue jusqu’au cœur brûlant du Système solaire, là où ce qu’il reste de cette humanité fracturée pourrait bien faire face à l’impensable…
« Si vous ne devez lire qu’un roman de science-fiction cette année, c’est celui-là. Il fait de l’ombre à tout le reste. Sacrément génial ! » RICHARD MORGAN
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Suite parallèle au classique incontournable qu’est Vision aveugle, Échopraxie, roman aussi brutal qu’exigeant, a été qualifié par Richard Morgan de « cri lumineux en faveur de l’âme du genre ».