Sommaire
- “Chat écorché ne craint plus l’eau froide” (interlude)
- Le Sacre des orties (roman)
Apparue de nulle part, une route égare les camionniers du royaume. Une expédition est montée pour en élucider le mystère — une aventure qui mènera le féeur Quiebroch, Ostre l’ourselet et Mesvolu le rioteux jusqu’aux Brolhs du Sud, territoire dont personne n’est jamais revenu.
Ailleurs, bravant les flots de l’Hibondière, l’intrépide Malgasta vogue avec le capitaine Lentise en direction de l’île d’Eschamat, où une monstruosité décime les sujets du roi et réclame Estrec de Gourios. Ce dernier gît dans une chambre du palais royal, où il vertige de plus en plus profondément dans l’En-Dessous tandis que son corps fusionne davantage chaque jour avec la Technole et croît de manière incontrôlable. Et voilà que les antennes radio de sa carcasse se mettent à capter les réminiscences les plus nauséabondes d’un monde qui pourrait bien être le nôtre.
Sans oublier Grenotte et Gourgou, les deux garnements inséparables, qui vont entamer une dangereuse odyssée au pays des esmoignés, des ossifiés et des fraselés.
Paru en son temps sous le titre Les Nuits vénéneuses, Le Sacre des Orties est le deuxième volet de la trilogie Féerie pour les ténèbres, fresque tenant autant de Jérôme Bosch que de François Rabelais.
Extrait du livre Féérie pour les ténèbres, l'intégrale.
« Le macabre côtoie la musique et la poésie, le tout mâtiné d’une couche d’un humour noir et piquant, qui entame notamment chaque chapitre de proverbes plus savoureux les uns que les autres. Mais Noirez n’est pas un enfant de choeur, et chaque rire et sourire dissimulent une charogne, des tripes à l’air ou des créatures que l’on ne voudraient voir hanter les nuits de son pire ennemi.
Un tome 2 ensorcelant et terrifiant, dont on ne peut se décoller, qui nous déchire le coeur et assombrit nos rêves. » Un dernier livre avant la fin du monde