Un an dans la Ville-Rue
(A Year in the Linear City, 2002)
Une ville-monde.
Un immense ruban urbain apparemment sans fin bordé par les Voies – un chemin de fer – et le Fleuve. En son sous-sol, un métro. Et sous le métro… Bienvenue dans la Ville-Rue. Diego Patchen réside dans le quartier de Vilgravier, du côté du 10.394.850e Bloc. Amoureux d’une plantureuse pompière, affligé d’un père malade acariâtre, Diego vit d’expédients. Son activité favorite demeure toutefois l’écriture de récits spéculatifs, ce genre littéraire appelé « Cosmos-Fiction ». Un registre volontiers décrié, mais qui bénéficie d’un socle de lecteurs fidèles, et dans lequel les écrivains se plaisent à imaginer d’autres mondes, d’autres univers, aux configurations différentes… Et alors que Diego célèbre la sortie de son premier recueil, le voici bientôt invité à une croisière sur le Fleuve…
« Di Filippo à l’apex de son énergie créative idiosyncratique. »
Locus
Né en 1954 dans l’État du Rhode Island, et n’en ayant guère bougé depuis, Paul Di Filippo est à la tête d’une bibliographie comptant une douzaine de romans et une vingtaine de recueils, dont seule une poignée a bénéficié d’une traduction française. La faute, sûrement, au caractère de ses récits réputés peu aisés à traduire, dans lesquels il s’amuse à glisser nombre de références littéraires et déploie un travail linguistique sans égal. Lorgnant volontiers du côté du weird ou de l’histoire alternative, son œuvre, essentielle, demeure rétive à toute tentative de classification.
L’actu du livre
- Un heure-lumière : les nouveautés de mai (19 mai 2022)
- “Un an dans la Ville-Rue” : la couverture (03 mars 2022)
Bonus
Revue de presse
« Ce fut donc un plaisir de découvrir la plume et l’imagination de Paul Di Filippo, avec cette novella qui propose et explore en détail un monde imaginaire, tout en le peuplant de personnages sympathiques et en manœuvrant tout ce petit monde dans une intrigue suffisamment consistante pour être satisfaisante. » Herbefol
« Imaginez une ville composée de millions de pâtés de maisons (combien exactement ? Nul ne le sait), formant une Avenue limitée d’un côté par les Voies (ferrées), de l’autre par le Fleuve, artères de transport permettant à de mystérieux bienfaiteurs d’acheminer aux différents Arrondissements, qui ne produisent rien, tout ce dont ils ont besoin. Au-delà de ces deux artères vitales, il y a l’Autre Rivage et le Mauvais côté des Voies, séjour des âmes des morts que viennent chercher les Psychopompes planant sans cesse dans les airs sous les rais des deux « soleils » éclairant cet étrange monde. Dont... » Bifrost
« Ainsi Un an dans la Ville-Rue est un texte déroutant, dans lequel on ne sait jamais vraiment où on nous emmène. On peut facilement passer à côté de ce texte, ne pas comprendre son propos, l’intérêt de l’histoire de Diego, se retrouver frustré du manque d’explications. On peut aussi y voir de nombreux clins d’œil et parallèles à notre monde, au métier d’auteur et aux littératures de l’imaginaire. On pourra ainsi s’amuser à décrypter ce qu’elle cache réellement. Pour ma part, après avoir été déroutée au départ, j’ai finalement apprécié ce voyage. » Sometimes A Book
« Sublimé par la traduction de Pierre-Paul Durastanti (…), Un an dans la Ville-Rue est un texte malin et ambitieux, où le fond et la forme s’entremêlent en de multiples couches dont on se plaît à décortiquer l’architecture. Parcourir l’Avenue de la Ville-Rue, c’est l’adopter, à la condition d’aimer s’y perdre. Un peu. » Yossarian – sous les pavés la page
« Avec Un an dans la Ville-Rue, Paul Di Filippo nous propose l’histoire d’une surprenante ville-monde pendant un an au travers du regard d’un écrivain. Il effectue ainsi une véritable mise en abyme rendant hommage aux récits populaires, à l’imaginaire. Le récit se dédouble ainsi, portant de multiples réflexions en son sein. » Au Pays des Cave Trolls
« Un an dans la Ville-Rue est une métafiction sur l’imaginaire, un texte formidable soutenu par une traduction admirable. Tout simplement. » L'Épaule d'Orion
« … il faut lire Un an dans la ville-rue, lire même peut-être deux fois ce court récit pour apprécier l’histoire, superbe du début à la fin, comme pour comprendre le texte sous-jacent proposé par l’auteur. Car il s’agit là bel et bien d’une réussite tout autant sur le fond que sur la forme, et qui propose une œuvre aussi courte que dense et surtout passionnante. » Un Dernier Livre