Eriophora
(The Freeze-Frame Revolution, 2018)
Ils sont trente mille.
Ils voyagent depuis soixante millions d’années.
Leur mission : déverrouiller la porte des étoiles…
Avez-vous jamais pensé à eux ?
Aux Progéniteurs, aux Précurseurs — qu’importe le nom que vous leur avez choisi cette semaine —, ces dieux anciens disparus qui ont laissé derrière eux leurs portails et leurs autoroutes galactiques pour votre plaisir ? Avez-vous jamais cessé de vous demander ce qu’ils ont vécu ?
Pas d’hyperespace de seconde main pour eux. Pas d’épaules de géant sur lesquelles se dresser. Ils rampent à travers la galaxie, pareils à des fourmis, en sommeil pendant des millénaires, se réveillant juste assez longtemps pour lancer un chantier d’un système solaire à l’autre. Ils vivent au fil d’instants répartis le long des millions d’années, au service d’ancêtres morts depuis une éternité, pour des descendants n’ayant plus rien de commun avec eux. À vrai dire, ce ne sont pas des dieux mais des ouvriers, des hommes des cavernes vivant dans des astéroïdes évidés, lancés dans une mission sans fin pour étendre un empire posthumain qui ne répond même plus à leurs appels…
« Sans le moindre doute, du pur Watts : marquant, excitant et terrifiant. » Cory Doctorow
Peter Watts est né en 1958 à Calgary, dans la province canadienne de l’Alberta. Titulaire d’un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et de la faune pélagique, il produit aujourd’hui la plus exaltante des sciences-fictions contemporaines, quelque part entre les nébuleuses Greg Egan et Ted Chiang, non loin de la galaxie Ken Liu, là où soufflent les vents cosmiques, dans le cœur vibrant des étoiles, en plein sense of wonder, en pleine sidération…
Eriophora est le récit d’une révolution. Cosmique. Copernicienne. Humaine.
L’actu du livre
- Aujourd'hui en librairie : “Eriophora” (17 septembre 2020)
- “Eriophora” : précommande ouverte (07 septembre 2020)
- “Eriophora” : l'illustration de couverture (19 juin 2020)
Revue de presse
« Avec une traduction nickel de Gilles Goullet, des illustrations intérieures de Cédric Bucaille et une magistrale couverture de Manchu qui s’étale en quatrième et sur les rabats, Eriophora est un must absolu du genre space-opera de hard-SF. Superbe ! » Lorhkan et les Mauvais Genres
« Dans l’entretien accordé à Bifrost en 2018, Peter Watts déplorait la paresse des auteurs qui reprennent poussivement les trous de ver de leurs prédécesseurs pour s’affranchir des longues distances spatiales. Il revisite ce trope en se penchant sur la condition des ouvriers chargés de créer les portes, maçons de l’espace sacrifiés pour la cause, qualifiés de spores qui facilitent l’essaimage de l’humanité, mais aussi d’hommes des cavernes au regard de l’évolution qui s’est forcément poursuivie entre-temps. L’Eriophora, du nom d’une araignée plus communément appelée tisserand, est un astéroïde transformé en vaisseau spatial qui sillonne la galaxie depuis soixante-six millions d’années pour créer ces... » Bifrost
« Cerise sur le gâteau, le texte est offert dans un écrin d’une qualité irréprochable : couverture double signée Manchu, illustrations intérieures, jeu typographique offrant au lecteur attentif une suite cachée au récit principal. Les éditions du Bélial’ frappent encore une fois très fort et nous offrent un nouvel incontournable de la littérature de science-fiction. » Encre noire
« Roman d’ambiance et de hard-SF, à la science pourtant facilement expliquée même pour les novices, Eriophora est une excellente porte d’entrée dans l’univers particulier de Peter Watts. » De l'autre côté des livres
« Voyage spatial et réflexion sur le pouvoir, Eriophora vous transporte dans l’univers impitoyable et redoutable de Peter Watts avec un condensé de ce qu’il fait de mieux : utiliser la technologie et le sense of wonder pour réfléchir aux limites humaines. Et on en redemande ! » Just A Word