Ormeshadow
(Ormeshadow, 2019)
Ère victorienne. Angleterre.
Les temps sont durs, et les revers de fortune légion. Ainsi en est-il pour Clare et John Belman, contraints de quitter Bath, sa modernité et ses milieux culturels sophistiqués, pour l’antique ferme familiale d’Ormesleep, dans la région d’Ormeshadow. Au regard de Gideon, leur fils unique, c’est le pire des déracinements. D’autant qu’Ormesleep est le domaine de Thomas, son oncle paternel, figure tyrannique implacable, personnage aigre et brutal. Dans ce nouveau contexte dépourvu d’horizon, alors que les adultes nouent leur propre drame mortel, les fabuleux récits narrés par son père à propos des environs constituent l’unique échappatoire de Gideon. Des récits qui font écho à une légende familiale tenace au sujet d’un dragon endormi sous la falaise, dragon dont l’un des membres de la famille Belman, génération après génération, aurait la garde… À l’heure où son univers s’écroule, quand fantasme et réalité s’entrechoquent, le chemin qui fera du jeune Gideon un homme s’annonce des plus périlleux.
« Un monde magistralement incarné, peuplé de personnages que l’on peut toucher du doigt et dont les émotions bouillonnent littéralement. »
Tade Thompson
Née en 1971, Priya Sharma grandit dans le Cheshire. Médecin généraliste, elle débute sa carrière littéraire à l’aube des années 2000, publiant ses premières nouvelles dans divers supports, revues et anthologies, d’Interzone à Tor.com. Son premier recueil, All the Fabulous Beasts, a été salué par le prix Shirley Jackson — tout comme Ormeshadow, sa première traduction en langue française.
L’actu du livre
- Grand Prix de l'Imaginaire : la seconde sélection (21 avril 2022)
- “Ormeshadow” : en librairie (08 avril 2021)
- “Ormeshadow” : précommande ouverte (23 mars 2021)
- “Ormeshadow” : la couverture (09 février 2021)
Revue de presse
« J’ai beaucoup apprécié l’univers légèrement onirique créé par l’auteure, l’évocation d’un monde paysan dur à la tâche, les personnages convaincants et le ton doux-amer de cette nouvelle qui sait émouvoir avec délicatesse. » FeyGirl
« L’un des textes les plus longs de la collection « Une heure-lumière » est paradoxalement l’un de ceux qui laissent le moins place à l’Imaginaire. Ormeshadow nous emmène en Angleterre, sous le règne de Victoria, et nous parle de dragon… N’y cherchez pas pour autant un récit steampunk, fantastique ou de la fantasy épique, comme nombre de récits d’Imaginaire se situant à cette époque. Ce court roman naturaliste qui tient plus de Charles Dickens ou de Jane Austen que des œuvres de J.R.R. Tolkien (malgré une certaine parenté pastorale) ou de Bram Stoker. Au début de l’histoire, le jeune Gideon Belman... » Bifrost
« J’ai beaucoup aimé cette novella, qui m’a un peu rappelé Le fini des mers autant pour le côté récit d’enfant éprouvant que pour la manière de brouiller les frontières entre réel et imaginaire. J’ai aussi beaucoup apprécié l’écriture qui laisse beaucoup de place au non-dit, à l’ombre de l’entité/localité Ormeshadow. Une belle découverte donc, qui donne envie de se pencher sur d’autres textes de cette autrice. » Nevertwhere
« Roman d’apprentissage teinté d’une pointe de fantasy, Ormeshadow mérite bien des éloges : subtil, magnifiquement construit, admirablement écrit, superbement traduit… en un mot ? Magistral. » RSF Blog
« Ormeshadow est un livre qui m’a bouleversée. Il fait partie pour moi des plus belles réussites de cette collection, offrant un récit tout en subtilités. Il parle de la puissance de l’imaginaire, des légendes comme palliatif à la dureté de la vie. Un récit, sombre, intense, réaliste, immersif et touchant. » Au pays des Cave Trolls
« Par sa peinture tristement juste des travers de la nature humaine plus que par son vernis fantasy, Ormeshadow est une histoire qui reste en tête, un cri de douleur et de chagrin retenu trop longtemps dans une gorge nouée, qui se libère enfin du carcan d’une existence que l’on croyait toute tracée. » Elbakin
« Ormeshadow est la peinture cruelle d’une humanité dure et douloureuse et qui, dans son rapport au monde, supplie l’imaginaire de bien vouloir nous sortir de là. » L'Épaule d'Orion