L.G.M.
(2006)
Sexe, drogues, physique quantique & rock'n'roll !
18 juin 1967, le monde retient son souffle : Arès-1 vient de toucher le sol martien dans la région de Chrysia Planitia.
Si l'atterrissage est brutal, la sonde américaine a le temps de transmettre un unique cliché. Sur la photo, première représentation in situ d'un monde extraterrestre : le gros plan d'un Petit Homme vert tirant la langue à l'objectif...
La nouvelle fait l'effet d'une bombe : l'humanité n'est plus seule dans l'univers !
Trente ans plus tard, en pleine guerre froide devenue brûlante, alors que le bloc Est affirme sa suprématie mondiale, que les États-Unis se balkanisent et foncent droit dans le mur de la dictature sous la houlette du Petit Buisson, leur président sortant, Mars envoie un ambassadeur. Le monde entier s'arrache immédiatement cet hôte de marque, mais ce dernier disparaît. Enlèvement politique ? Assassinat ? Quel épouvantable complot se trame derrière tout ça ? Pour la DGSE, qui enquête sur la disparition du Martien, la concurrence est rude, pour le moins...
Entre uchronie débridée, récit d'espionnage, pamphlet politique acerbe et hommage assumé au Martiens, go home ! de Fredric Brown, L.G.M. s'impose avant tout comme un roman jubilatoire truffé de références en tous genres.
Filant tout droit vers ses quarante-six printemps, Roland C. Wagner est l'auteur d'une cinquantaine de romans et de pas loin de cent nouvelles. Saluée par le Grand Prix de l'Imaginaire (en 1999) et six prix Rosny Aîné, son œuvre s'articule entre ses Futurs Mystères de Paris (bientôt neuf volumes parus), ses planet opera colorés dans la pure tradition de Jack Vance (Le Temps du voyage), et ses textes de prospective plus proches de nous, souvent hilarants, toujours mordants, jamais neutres mais libérés du cynisme et de la morosité ambiante (La Saison de la sorcière). Une troisième veine dans laquelle s'inscrit clairement L.G.M.
Mots-clés
Bonus
Revue de presse
« Uchronie originale, virulente satire politique, roman « quantique » à la Egan, pochade extraterrestre, thriller paranoïaque X-filien, L.G.M. est un livre qui jongle avec de nombreux thèmes et icônes — dont certains plutôt sombres. (...) Les habitués de Roland C. Wagner seront en territoire connu, car on retrouve toutes les obsessions de l'auteur, à commencer par sa hargne caustique envers l'Amérique bushiste et par l'idée que le rock demeure une meilleure arme, plus révolutionnaire, que les bombes. Un credo sympathique et réjouissant pour un roman qui l'est tout autant. » nooSFere
« En 1967, la Terre, médusée, assiste à une révélation bouleversante : Mars est habitée ! La preuve : ce cliché envoyé par la sonde américaine Arès-1 juste avant de se crasher sur le sol de la Planète rouge, où l'on peut voir en gros plan un petit homme tout vert qui tire la langue. Trente ans plus tard, et après moult tractations, Mars se décide à envoyer sur Terre un ambassadeur.... » Bifrost