« Tous ceux qui peuplent Bankgreen ne sont rien sans elle, mais Bankgreen demeure tout sans eux. Bankgreen est souveraine... »
Mordred, le dernier des varaniers, lui qui connaissait la fin de tous, a finalement rencontré la sienne.
Arfans et Digtères se sont entretués dans un carnage insensé. Seuls demeurent les Shores, anciens esclaves qui appréhendent leur liberté nouvelle. Mais pour combien de temps ? Car au loin, par-delà le temps blanc, se dresse une silhouette de cendre tordue, un arbre mort aux contours mâchés dénué de visage. Une silhouette qui approche, et qui bientôt se double, se triple, se mue en multitude portée par la haine. Qui pourra faire face à semblable horde ? Personne.
À moins, peut-être, que les restes d’une armure abandonnée et éparpillée retrouvent leur possesseur. Un guerrier. Un mercenaire. Dont tous disaient qu’il ne pouvait mourir...
Thierry Di Rollo a publié de nombreux romans et nouvelles — pour l’essentiel au Bélial’, mais également chez Denoël ou dans la « Série Noire » des éditions Gallimard. Il signe avec Bankgreen / Elbrön sa première incursion en fantasy, créant de fait l’un des univers épiques les plus novateurs du domaine, ambition saluée par le Prix Elbakin 2011 du meilleur roman de l’année pour le volet initial du diptyque.
« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin... Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »
PIERRE PELOT, extrait de la préface de Bankgreen.
Revue de presse
« Forcément sombre, forcément âpre et impitoyable, la fantasy de Thierry Di Rollo n’a jamais à rougir de la comparaison avec les ténors du genre, qu’ils soient anglais ou français. Bankgreen est un récit sur la mort et le temps qui nous arrachent la mémoire, une dernière course vers la fin sous le regard Mauve et Noir de ceux qui savent l’absurde du vivant. Rude mais formidable. » Just A Word
« En fantasy peut-être plus qu’ailleurs, il est des écrivains comme des lecteurs qui ne conçoivent pas la littérature autrement que par le biais d’interminables séries délayant à l’infini la pauvreté de leur imaginaire et ressassant jusqu’à plus soif les mêmes stéréotypes navrants. Je ne cite personne, les tables des libraires débordent de sagas elfiques à rallonge et de... » Bifrost
« Elbrön représente donc une suite à la hauteur, une suite telle qu’on l’espère, repoussant nos attentes pour mieux sublimer son sujet. Et s’il n’est plus question à proprement parler de découverte et de claque dans le cadre d’une suite dans la droite ligne d’un premier volume, la morsure de la lame du varanier s’est faite d’autant plus profonde. De quoi tenir l’un des grands romans fantasy de la rentrée… et pourquoi pas de l’année, une fois encore. » Elbakin