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Bankgreen

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Bankgreen

Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

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Bankgreen - 1

Bankgreen

« Il y a ainsi une odeur de chairs coupées, tailladées, des cris qui résonnent encore. Rien qu’une guerre de plus qui s’achève… »

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant de sa race. Personne n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte jamais, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. à moins que… Car après tout, sur Bankgreen, la mort elle-même ne pourrait-elle pas mourir ?

Thierry Di Rollo a publié huit romans — dont cinq aux éditions du Bélial’ — et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël et dans la revue Bifrost. Il signe avec Bankgreen son grand œuvre, et crée avec la figure tragique du varanier Mordred l’un des héros les plus marquants de la dark fantasy épique depuis Elric, le prince buveur d’âmes de Michael Moorcock.

« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »

Pierre Pelot, extrait de la préface.

Épuisé  

Bankgreen - 2

Elbrön

« Tous ceux qui peuplent Bankgreen ne sont rien sans elle, mais Bankgreen demeure tout sans eux. Bankgreen est souveraine... »

Mordred, le dernier des varaniers, lui qui connaissait la fin de tous, a finalement rencontré la sienne.

Arfans et Digtères se sont entretués dans un carnage insensé. Seuls demeurent les Shores, anciens esclaves qui appréhendent leur liberté nouvelle. Mais pour combien de temps ? Car au loin, par-delà le temps blanc, se dresse une silhouette de cendre tordue, un arbre mort aux contours mâchés dénué de visage. Une silhouette qui approche, et qui bientôt se double, se triple, se mue en multitude portée par la haine. Qui pourra faire face à semblable horde ? Personne.

À moins, peut-être, que les restes d’une armure abandonnée et éparpillée retrouvent leur possesseur. Un guerrier. Un mercenaire. Dont tous disaient qu’il ne pouvait mourir...

Thierry Di Rollo a publié de nombreux romans et nouvelles — pour l’essentiel au Bélial’, mais également chez Denoël ou dans la « Série Noire » des éditions Gallimard. Il signe avec Bankgreen / Elbrön sa première incursion en fantasy, créant de fait l’un des univers épiques les plus novateurs du domaine, ambition saluée par le Prix Elbakin 2011 du meilleur roman de l’année pour le volet initial du diptyque.

« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin... Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »

PIERRE PELOT, extrait de la préface de Bankgreen.

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