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e-Bélial'

Le meilleur des littératures de genre en numérique et sans DRM.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Station Metropolis direction Coruscant

Depuis la fameuse Metropolis de Fritz Lang jusqu'à la cité-planète de Coruscant dans Star Wars, en passant par les mégalopoles étouffantes de Soleil vert ou Blade Runner, les villes du futur, réelles ou imaginaires, semblent concentrer les maux : démesure et surpopulation, violence et oppression, pollution et ghettoïsation… La science-fiction aurait-elle peur des villes ? N'y aurait-il de salut que dans leur destruction ?
Telles sont les interrogations soulevées par Alain Musset, géographe et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, qui nous livre ici un ouvrage référencé et engagé. Alors que les prévisions indiquent que deux personnes sur trois habiteront dans des centres urbains à l'horizon 2050, il devient crucial de déterminer comment mieux habiter et vivre ensemble. Or en la matière, la science-fiction sait nous indiquer le chemin pour ne pas faire des villes un enfer sur Terre…

7,99 €

Terra Ignota - 1

Trop semblable à l'éclair

Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?

Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale.

10,99 €

Trademark - 2

Vie™

Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…

Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Vie™, son nouveau roman, deuxième opus du projet « Trademark », offre la vision d’un futur dont l’esquisse gît dans les entrailles d’un présent déliquescent. Un livre éminemment politique. Une nécessité.

« Les dieux sont morts, il ne reste que des produits…
Jean Baret signe la dystopie que notre époque attendait. »
Dany-Robert Dufour

9,99 €

La Hanse Galactique - 4

Le Monde de Satan

En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands. Le présent volume réunit les récits qui constituent le quatrième volet de ses aventures picaresques, à savoir le roman Le Monde de Satan, dans une traduction révisée, et la longue nouvelle « L’Étoile-Guide », à ce jour inédite…

Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.

10,99 €

Diaspora

D’abord il y a les enchairés, ceux qui s’approchent le plus, sans doute, de ce que fut homo sapiens. Vivant au cœur des jungles terriennes et des océans, leur corps de chair et d’os est mortel, mais leur génome modifié leur assure une longévité exceptionnelle. Sur la Lune et divers astéroïdes sont les gleisners, créatures composites, androïdes potentiellement immortelles. Enfin, dans les entrailles chromées de superordinateurs au potentiel de calcul inimaginable, vivent les citoyens des polis, personnalités numérisées, libérées de toute contrainte charnelle, entre les murs intangibles de cités sans limites… Nous sommes à la fin du XXXe siècle, et l’humanité est tripartite. C’est le temps des prodiges, le temps de tous les possibles. Jusqu’à ce qu’un déluge de rayons gamma, reliquat d’une lointaine catastrophe stellaire, menace de stériliser la Terre. Sonne alors l’heure du grand départ. La Diaspora. Mais pour où ? Et comment ? Et voilà que tout à coup le temps presse…

Né à Perth en 1961, Greg Egan est considéré comme le pape mondial de la hard SF, et le plus fascinant des romanciers démiurges. Avec Diaspora, vertige de prospective inégalé, il signe l’une des pierres de touche de la science-fiction contemporaine, un roman étalon dont il aura fallu attendre la traduction française plus de vingt ans.

« Greg Egan est l'auteur de SF le plus important du XXIe siècle. » Stephen Baxter

« Jamais à court d'idées stupéfiantes, ce superbe roman d'Egan nous offre des miracles de hard SF. Diaspora est une histoire du futur à l'écriture concise ainsi qu'un thriller grisant… » Starburst

« Le futur par Egan est un territoire aussi magnifique que terrifiant. » Vector

11,99 €

Capitaine Futur - 4

Le Triomphe

Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système solaire sous le nom de capitaine Futur.

Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.

Or voici que le mystérieux Seigneur de la vie étend son réseau mortifère à une vitesse stupéfiante, promettant rien moins que la jeunesse éternelle à qui y met le prix ! Un prix si faramineux qu’il ne signifie qu’une chose : la mise en péril de tout le Système et des intelligences qu’il abrite. À moins que le capitaine Futur et ses Futuristes ne parviennent à percer le secret des origines de la terrifiante Source de vie…

Figure centrale de l’Âge d’or de la science-fiction américaine, scénariste de quantité de comics, dont Superman et Batman, Edmond Hamilton (1904-1977) est considéré comme l’un des inventeurs du space opera. Avec la série du Capitaine Futur, développée entre 1940 et 1951, traduite dans le monde entier mais plus connue en francophonie sous le nom de Capitaine Flam suite à son adaptation en dessin animé par la Tôei Animation dès 1978, il jette les bases d’une sous-culture populaire appelée à connaître un succès planétaire sous ses incarnations cinématographiques modernes — Star Wars, Battlestar Galactica et autre Star Trek.

7,99 €

Jack Vance : intégrale des nouvelles

Nouvelles de Jack Vance, intégrale numérique

Réunissant les soixante-et-une nouvelles et courts romans des deux volumes de l'intégrale papier — dont divers prix Hugo et Nebula et plusieurs inédits —, la présente intégrale numérique achève de consacrer l’auteur de Tschaï comme l’un des plus grands conteurs du XXe siècle, un immense écrivain.
 
Jack Vance fut une révélation pour moi…
Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. 
Dan Simmons
 
Jack Vance, c’est davantage la tradition de Poe, un mélange de raffinement européen et d’esprit bagarreur épris de liberté. Je me le représente en marin, dans sa chemise de chambray bleu, jeans et bonnet, sur le pont d’un navire dans le Pacifique Sud, imaginant, un million d’années dans le futur, ce monde complexe en passe de mourir… 
Michael Chabon
 
Je suis tombé amoureux de son style. C'était élégant, intelligent. Chaque mot donnait l’impression de savoir ce qu’il faisait là.  
Neil Gaiman

29,99 €

Colonies

« Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j'ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j'ai pensé que c'était à cause du caillou. »

Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l'essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l'imaginaire colonial, l'idéologie coloniale, l'aventure coloniale, les horreurs coloniales…

La nature humaine sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.

Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation ». Quarante livres plus tard, il est l'une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur du domaine. Son dernier ouvrage paru aux éditions du Bélial', Lum'en, a été salué par le Grand Prix de l'Imaginaire, le Prix Rosny Aîné et le Prix Julia Verlanger.

9,99 €

Bankgreen, l'intégrale

Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?

Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot

En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.

14,99 €

Complainte pour ceux qui sont tombés

Samara est tombé du ciel dans un fracas de tonnerre. Non loin du village d’Ewuru, dans ce Nigeria déchiré, pollué, aux mains de bandes armées terrifiantes. On dit Samara doté d’immenses pouvoirs, et les légendes courent sur l’horizon. Certains le pensent immortel, ou peu s’en faut, investi d’une puissance telle qu’à lui seul, il pourrait asservir ce qu’il reste du monde. D’autres le disent enfant d’Achenia, cette station spatiale de tous les possibles, dont il serait l’un des Neuf. D’aucuns, encore, affirment qu’il se serait échappé de Tartarus, l’épouvantable prison orbitale d’une Amérique déliquescente… Si on dit vrai, alors avec Samara pourrait bien renaître l’espoir.

Né au Cap en 1974, Gavin Chait a sillonné l’Afrique pendant l’essentiel de sa vie avant de s’établir en Angleterre voici une dizaine d’années. Il signe ici son premier roman, un récit puissant qui allie pure science-fiction et vision d’une Afrique future où l’espérance subsiste, quelque part entre le Kirinyaga de Mike Resnick et l’humanisme du Walter Tevis de L’homme tombé du ciel.

11,99 €

Comment parler à un alien ?

Imaginez : les extraterrestres sont là ! Sur Terre. À côté de chez vous… Et d’emblée se pose la question cruciale qui accompagne l’extraordinaire événement : comment leur parler ? Comment s’en faire comprendre ?

Le langage, sans conteste au cœur de ce qui nous définit en tant qu’espèce pensante, sera d’une importance cruciale. La science-fiction, domaine réflexif par essence, l’a compris depuis ses origines et en a fait l’un de ses sujets de prédilection, tant au cinéma qu’en littérature, de Babel 17 à Premier Contact, de L’Enchâssement aux Langages de Pao.

Frédéric Landragin, docteur en informatique-linguistique, directeur de recherche au CNRS, fait ici dialoguer — précisément — science-fiction et linguistique, livrant un ouvrage aussi érudit qu’accessible qui expose les bases des sciences du langage, questionne la nature des langues et s’interroge sur les modalités d’un premier contact. Car après tout, comme nous l’apprend souvent la science-fiction, l’alien n’est pas toujours celui que l’on croit, et apprendre à parler à l’autre, c’est aussi savoir se parler à soi-même…

8,99 €

La Science fait son cinéma

Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l’anatomie avec Godzilla. S’aventurer aux abords d’un trou noir… et y plonger avec Interstellar. Communiquer avec les aliens comme dans Premier Contact. Se retrouver seul sur Mars et tenter d’y survivre. Étudier Prometheus et s’interroger sur l’origine et l’évolution des espèces extraterrestres… Ici, Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d'histoire naturelle de Paris et au CNRS, ne cherchent pas à démolir le septième art et son rapport à la science, mais bien à enrichir le regard du lecteur en traitant du contenu scientifique d’une quinzaine de films. Plus que le résultat, c’est la démarche qui importe : mobiliser ses connaissances, s’informer, faire preuve d’esprit critique, développer sa capacité d’analyse, goûter au plaisir de la découverte. Et, surtout, faire de la science en s’amusant !

7,99 €

Trademark - 1

Bonheur™

Demain. Quelque part dans la jungle urbaine…
Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot…
« Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée.
« Souhaites-tu du sexe oral ? »
La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse.
Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes.
Il est flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue...

Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale et culturelle. Peut-être, enfin, le renouveau d’un genre SF qui balbutie trop souvent son futur. Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste – l’un ne découlant pas forcément de l’autre – il est le rejeton improbable du Chuck Palahniuk de Fight Club et du Philip K. Dick d’Ubik. Avec BonheurTM, premier jalon de la trilogie Trademark, roman coup de poing visionnaire et syncopé aussi hilarant qu’effrayant, il nous offre le miroir à peine déformé de nos sociétés modernes en bout de course : rien moins qu’une révolution.

9,99 €

La Hanse Galactique - 3

Les Coureurs d'étoiles

En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume, totalement inédit, réunit le troisième volet de ses aventures picaresques…

Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.

10,99 €

Aux douze vents du monde

« Le Guin écrit avec une intelligence piquante. Ses personnage se révèlent aussi complexes que hantés, et la grâce puissante de son style est remarquable. » The Times

Un double retour dans les îles enchanteresses de l’archipel de Terremer, où connaître le nom véritable de chaque chose octroie un pouvoir crucial… Des voyages temporels dans une chambre de bonne du IVe arrondissement de Paris… Un premier contact avec une intelligence extraterrestre fondamentalement autre… Dans une contrée rongée par l’obscurantisme, un astronome trouve la vérité dans les ténèbres d’une mine… Dix clones identiques vivent en symbiose: quand neuf d’entre eux meurent brutalement, que se passe-t-il pour le survivant? Une ville radieuse dont le bonheur éclatant dépend du malheur d’un seul.

Science-fiction, fantasy, fantastique: les dix-sept nouvelles ici réunies — dont un prix Hugo et un Nebula —, toutes introduites par l’auteure, sont autant de facettes de l’exceptionnel diamant que constitue l’œuvre d’Ursula K. Le Guin, écrivaine essentielle de la littérature nord-américaine, souvent pressentie pour le prix Nobel, saluée par le National Book Award en 2014 pour l’ensemble de sa carrière, et décédée le 22 janvier 2018 à l’âge de 88 ans.
 

« Les joyaux de ce recueil magnifique ont le même pouvoir de surprise que ses meilleurs romans. »
Martin Amis

11,99 €

Le Temps de Palanquine

Délicité, ville monstre. XXIIe siècle.
Le monde est noir et rouge.
Noir de suie.
Rouge de Palanquine.
Palanquine, immense corps céleste qui se rue sur le système solaire et promet de tout balayer sur son passage, à commencer par la Terre. Palanquine, ou le rappel de la finitude des choses, constante réaffirmation de l’inanité de la condition humaine…
Il y a Lockerbie, génie exceptionnel à l’invention non moins exceptionnelle, qui promet d’ajouter à la catastrophe annoncée.
Il y a Eleanor et John, les derniers des rectifieurs. Leur amour infrangible.
Et cette question : l’amour peut-il à lui seul sauver un monde à l’agonie ?

Thierry Di Rollo, étoile noire et magnétique dans la constellation des auteurs de genre francophones, lauréat du prix Elbakin pour Bankgreen en 2011, a publié dix romans aux éditions du Bélial’. Le Temps de Palanquine est sans doute le plus bouleversant de tous.

7,99 €

Capitaine Futur - 3

Le Défi

Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.
Or le Destructeur a tout prévu : ses astronefs vont attaquer simultanément Neptune, Mars et Saturne pour y détruire les mines de gravium, une ressource essentielle. Mais aussi la Lune, afin d’y annihiler le capitaine Futur et ses Futuristes, seuls adversaires capables de mettre son plan en échec. Sauf que tuer le protecteur du Système solaire n’est pas si simple…

Figure centrale de l’Âge d’or de la science-fiction américaine, scénariste de quantité de comics, dont Superman et Batman, Edmond Hamilton (1904-1977) est considéré comme l’un des inventeurs du space opera. Avec la série du Capitaine Futur, développée entre 1940 et 1951, traduite dans le monde entier mais plus connue en francophonie sous le nom de Capitaine Flam suite à son adaptation en dessin animé par la Tôei Animation dès 1978, il jette les bases d’une sous-culture populaire appelée à connaître un succès planétaire sous ses incarnations cinématographiques modernes — Star Wars, Battlestar Galactica et autre Star Trek.

7,99 €

Les Ferrailleurs du cosmos

À BORD DU LOIN DE CHEZ SOI, Ed et Karrie bourlinguent depuis bientôt dix ans. Et pourraient bien bourlinguer dix ans encore, en quête d’épaves aux quatre coins de l’Expansion — carcasses de croiseurs spatiaux et autres navires perdus corps et biens dans les méandres des ceintures d’astéroïdes… Ferrailleur du cosmos, c’est un boulot qui nourrit son spatial, et plutôt bien, pour peu qu’on soit doté du nécessaire : une once de roublardise, une louche de débrouillardise, et un peu plus qu’un grain de folie. Or l’harmonie qui règne sur le Loin de chez soi vole bientôt en éclats après l’arrivée d’Ella, improbable beauté au teint moka et aux jambes d’une magnitude très supérieure à celle de Sirius — en tout cas aux yeux d’Ed. D’autant que la plastique d’Ella pourrait bien cacher un secret aux implications mortelles, et qui a sans doute à voir avec le fait que la jeune femme semble la cible de drones tueurs pour le moins redoutables…

Né à l’édition dans les pages de la revue Interzone au tournant des années 90, Eric Brown, anglais de son état, figure centrale de ce qu’on appela un temps « la nouvelle fiction spéculative britannique », paye ici son dû aux grands maîtres de l’âge d’or qui bercèrent son adolescence, mais avec le recul et la profondeur d’un romancier contemporain au sommet de son art. Entre la série Firefly de Joss Whedon, Titan A. E. et Les Gardiens de la galaxie, Les Ferrailleurs du cosmos remplit au mieux son contrat à grand renfort d’aventures tout en questionnant la nature de l’homme et les sentiments qui l’animent : un pur condensé de science-fiction spatiale.

8,99 €

La Quête onirique de Vellitt Boe

« Kij Johnson a un don sans pareil pour rendre l'irréel réel et le réel irréel. » Ursula K. Le Guin

Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu'elle se soit enfuie en compagnie d'un homme… un homme venu du monde de l'éveil. Au sein du Collège de femmes d'Ulthar, c'est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l'existence même de l'institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d'abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu'elle ne l'imagine, d'Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu'au trône d'une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…

Née à Harlan dans l'Iowa, en 1960, Kij Johnson est l'auteure de deux romans et d'une cinquantaine de nouvelles et novellas. Si elle partage aujourd'hui son temps entre ses activités de romancière et les cours qu'elle dispense à l'Université du Texas, elle fut longtemps responsable éditoriale (chez Tor Books, Dark Horse Comics ou TSR), après avoir été libraire indépendante, éditrice de mots croisés cryptiques, publicitaire pour une radio locale ou encore serveuse dans un strip bar…

Un pont sur la brume, son premier titre publié en France, a cumulé les distinctions des deux côtés de l'Atlantique : Hugo et Nebula Awards 2012, Grand Prix de l'Imaginaire 2017. Avec La Quête onirique de Vellitt Boe, lauréat du prestigieux World Fantasy Award 2017, Kij Johnson signe un stupéfiant prolongement à l'un des grands classiques de H. P. Lovecraft, sans oublier d'en explorer sa faille la plus patente : la place qu'il y réserve aux femmes.

Couverture et illustrations intérieures de Nicolas Fructus ; carte de Serena Malyon.

8,99 €

Danses aériennes

« Depuis l’observatoire du pont supérieur du Kepler, où la coque Schaad transparente s’ouvre aux étoiles, j’admire, debout entre Ajit et Kane, le départ de la sonde. L’observatoire, qui sert de jardin au vaisseau, exhibe à foison mes fleurs exotiques en une profusion telle que pour voir s’éloigner l’engin, il faut se tasser entre la cloison et un massif de comoralias de deux mètres de haut. […] Au-delà du Kepler s’étend la région la plus violente, la plus spectaculaire de la galaxie, dans sa splendeur meurtrière… »

Née à Buffalo dans l’État de New York, en 1948, Nancy Kress a publié une trentaine de romans et près de cent cinquante nouvelles. Traduite dans une quinzaine de langues, distinguée par de nombreux prix littéraires internationaux, sa science-fiction, qui puise aux vertiges du génie génétique et de l’intelligence artificielle, situe l’humain et son devenir au cœur de ses problématiques…

Élaboré selon les principes d’exigence propres à « Quarante-Deux », à l’image des recueils de Greg Egan, de Peter Watts et de Ken Liu dans la même collection, Danses aériennes, sans équivalent en langue anglaise, réunit onze récits — dont cinq courts romans. Pensé comme une porte d’entrée, une invite à la découverte d’une œuvre essentielle au sein du corpus SF contemporain, il s’avère un cocktail corsé aux perspectives prodigieuses.

10,99 €

Faire des sciences avec Star Wars

Percer les secrets de la Force.
Pénétrer les arcanes de l’étoiles de la mort et de la base Starkiller, et découvrir le mystère caché derrière leur terrible pouvoir destructeur. Construire son propre sabre-laser. Décortiquer le propulseur ionique équipant aussi bien les intercepteurs impériaux TIE que les fameux chasseurs Ailes-A de la rébellion. Visiter Tatooine et son étoile double, les glaces de Hoth, les anneaux de Geonosis, la planète océan Kamino ou l’infernale Mustafar…

Que nous dit l’état de nos connaissances actuelles sur le monde de Star Wars ? Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, enseignant à l’école Polytechnique et à Sciences Po, passe ici l’univers de la plus célèbre saga de science-fiction jamais imaginée au tamis d’une science rigoureuse et étayée ; un voyage ébouriffant aux confins d’une galaxie lointaine, très lointaine…

3,99 €

Origines - 4

Le Crépuscule des dieux

Mai 1942.
Reinhard Heydrich se meurt dans un hôpital de Prague. à moins que… Le monde est à feu et à sang, l’humanité se consume dans les affres d’une guerre comme elle n’en a jamais connu. Dans le chaos du conflit qui déchire le monde d’hier s’esquisse déjà celui de demain, mais les véritables enjeux de cette boucherie planétaire se dévoilent enfin — bien plus cruciaux que tout ce qu’il était possible d’imaginer. Un futur que l’ancien SS Friedrich Saxhäuser refuse, qu’il ne permettra pas. Désormais coule dans ses veines l’impensable puissance révélée au cœur du Kurdistan irakien. Un pouvoir tel qu’il pourrait bien provoquer ce que, dans les secrets méandres du complot, tous redoutent : le crépuscule des dieux…

Auteur d’ouvrages militaires et historiques, dont La Campagne de 1870, distingué par le prix de l’Académie de Stanislas, Stéphane Przybylski conclut ici de manière magistrale sa Tétralogie des Origines, un projet romanesque monumental imbriquant théories conspirationnistes et plongée au cœur des marges de l’Histoire, quelque part entre Le Matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier, la mythique série X-Files de Chris Carter et Les Puissances de l’invisible de Tim Powers.

9,99 €

La Lumière des morts

L'homme-Afrique s'éveille, l'heure du carnage a sonné !

Ils sont trois. Trois épaves échouées dans un des nombreux parcs animaliers de cette Afrique en fin de course. Trois gardes dont le rôle se limite à mesurer la déchéance des animaux qu'ils sont censés protéger, sauvegarder. Il y a Bongo, qui pue comme une charogne recuite par le soleil, qui ne parle pas, ou si peu, mais qui sourit, ça oui. Il y a Lhar, l'Allemand, imbibé du matin au soir, une outre d'alcool qui, bien que titubante, parvient encore à bander... Et il y a Dunkey, l'homme trouble au passé chirurgical. Un passé lancé à ses trousses, dont il mesure l'inexorable progression.
Et voici qu'arrive l'homme-Afrique, le tueur d'assassins qui, au loin, devine sa prochaine destination : cette Europe grise des blancs propres. Il est l'homme-rhinocéros, tout auréolé de cette étrange lueur bleutée que Bongo appelle la lumière des morts.
Préparez-vous...
Il approche.

Âgé d'une quarantaine d'années, Thierry Di Rollo est l'auteur de plusieurs dizaines de nouvelles, publiées notamment au Fleuve Noir et chez Denoël, mais aussi dans la revue Galaxies. Ses deux premiers romans, Number nine et Archeur (Encrage), ont, à cause de leur noirceur sans concession, déchaîné la critique et soulevé une virulente polémique. On dit de son œuvre qu'elle est cruelle, dure, violente... Convenons-en : c'est en dessous de la vérité.
Avec
La Lumière des morts, Thierry Di Rollo nous entraîne au cœur des ténèbres, au plus profond d'une Afrique moite et sur les franges d'une Europe aux âmes sèches et cassantes. Pour un voyage au bout de l'enfer...

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Meddik

«...qui pourrait être encore Dieu, dans un tel foutoir ? Et qui oserait s'en revendiquer ? »

Grande-Ville.

Cité-monde polluée, inique, ultraviolente, déchirée par une guérilla dont les factions même ont oublié l'origine.

Grande-Ville.

Cité-labyrinthe au ciel de suie peuplé de vautours mutants qui, sans relâche, prélèvent en nuées leur écot sur une population terrifiée.

Grande-Ville.

Cité-tombeau d'un monde assassiné par l'incurie humaine...

Du haut des trois cents étages de l'immeuble de la Gormac, dans le quartier sécurisé des Justes, John Stolker, héritier de l'empire Gormac, contemple Grande-Ville. Sa ville. Alors même qu'il inhale la première bouffée de « K. Beckin », le Monstre le toise et barrit. Démesuré, il emplit l'espace et trace bientôt son chemin de ruine. John Stolker sait que le Monstre lui montre la voie, celle d'une vengeance nourrie par une haine froide et lucide. Aussi va-t-il régler ses comptes avec la terre entière : il suivra le Monstre...

Jusqu'au bout.

Thierry Di Rollo a publié plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir et chez Denoël. Écrivain culte pour certains, infréquentable pour d'autres du fait de l'extrême noirceur de ses récits, ses quatre premiers romans l'ont consacré comme la voix la plus tranchante de la science-fiction française.

Avec Meddik, récit d'une débâcle humaine et sociale sans équivalent, Di Rollo affirme son statut d'écrivain majeur au-delà de tout étiquetage de genre.

« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. » Libération

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La Profondeur des tombes

Prêt à mesurer la profondeur des tombes ?

Demain.
Le pétrole n'est qu'un souvenir. Reste le charbon, et avec lui ses mines titanesques et leurs millions de gueules noires, sa poussière grise et ses cieux asphyxiés. Un monde glacé où l'eau pure est la plus convoitée des denrées, où les animaux clonés en masse vont s'échouer au fond des filons, où le mot « jour » a été remplacé par « nuit claire ». Demain.
Pennbaker est porion, contre-maître à CorneyGround. Et il a contemplé la Mort dans les yeux, des yeux qui ressemblent étrangement à ceux de sa mère... La Mort qui lui a demandé, de cette voix si douce, s'il connaissait la profondeur des tombes... Et Pennbaker sait où chercher. Car au loin brillent les lumières de l'U-Zone, région de non-droit où réside Bartolbi, l'éleveur de hyènes. Débute ainsi la quête en compagnie de CloseLip, la fille chérie, son amour, sagement rangée dans sa valise...
La profondeur des tombes, celle qui nous traque, qu'on passe sa vie à éviter, mais qui, inexorable, nous rattrape...

Âgé d'une quarantaine d'années, Thierry Di Rollo est l'auteur de plusieurs dizaines de nouvelles publiées au Fleuve Noir et chez Denoël. Écrivain culte pour certains, infréquentable pour d'autres du fait de l'extrême noirceur de ses récits, ses trois premiers romans l'ont consacré comme la voix la plus tranchante de la SF française.
Avec La Profondeur des tombes, plongée hallucinée dans un proche futur dénué d'horizon, Di Rollo nous offre son œuvre la plus aboutie, la plus touchante, mais aussi la plus noire...

« Chez Di Rollo, il n'y a aucune compromission, aucun espoir, aucun rachat. Brillent une écriture efficace et une atmosphère persistante. » Libération

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Drift

« [Il] déploie dans l’espace noir sa forme en pointe de flèche. Il flotte, lourd et interminable, et des vaisseaux par centaines gravitent autour de lui. Ses flancs sont piquetés de lumières blanches ; quelques-unes clignotent ensemble, dessinant de courtes lignes sur le fuselage gris sombre… »

Le Drift est un titan. Un monument sans pareil, le condensé d’un million de volontés tendues vers un but non négociable : quitter une Terre à bout de souffle. Le Drift est une cathédrale, le temple des vanités humaines, l’iniquité usinée en matériaux composites. Le Drift est la porte ouverte aux étoiles, mais une porte que bien peu prendront. Car pour gigantesque que soit le Drift, les places à son bord sont limitées. Aux seuls Justes, aux puissants, aux privilégiés des cités-dômes. Le Drift est le dernier espoir pour l’humanité. Mais une humanité qui n’est plus celle de tout le monde, une humanité aux franges de l’immortalité, orientée, assistée, nano-contrôlée, au-delà de sa propre condition, résolue à abandonner son berceau sans retour possible, déterminée à embrasser l’espace…

Thierry Di Rollo a publié une dizaine de romans — au Bélial’ pour l’essentiel, mais aussi chez Denoël, ou dans la « Série Noire » des éditions Gallimard. Drift est sa première incursion dans le champ spécifique de l’aventure spatiale, une histoire d’amour bouleversante, une leçon de sensibilité, l’oeuvre d’un romancier exceptionnel.

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La Hanse Galactique - 2

Aux comptoirs du cosmos

En ce XXIIIe siècle trépidant, l’humanité s’est implantée sur nombre de planètes, se frottant à un univers exotique grouillant de vie. Afin de protéger leurs intérêts, les négociants interstellaires ont formé une alliance : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, fondateur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume, totalement inédit, réunit le deuxième volet de ses aventures picaresques…

Apparu en 1956 dans les pages d’Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâbleur et roublard, infatigable arpenteur de mondes et négociateur hors pair, Nicholas van Rijn incarne pour beaucoup la figure majeure du héros andersonien. Les cinq volumes de « La Hanse galactique » proposent, pour la première fois en français, l’intégrale des aventures du plus populaire des personnages de Poul Anderson, sans oublier celles de ses compagnons emblématiques : David Falkayn, Chee Lan et Adzel.

8,99 €

Miro Hetzel

Miro Hetzel est un effectueur galactique, à savoir un enquêteur privé roublard doté d’un sens tout personnel de la légalité. Il est aussi le plus parfait des gentlemen, l’élégance personnifiée, l’idéale incarnation d’un tempérament aussi éclatant que maîtrisé. À vrai dire, de tous les effectueurs que compte l’Étendue Gaéane, Miro Hetzel est assurément le meilleur. D’où ses tarifs exorbitants — une notion toute relative, ne manquerait-il sans doute pas de remarquer. Et le caractère pour le moins retors des missions qui lui sont confiées. Missions qui le conduisent bientôt sur Maz, planète où humains, liss et olefract se partagent le pouvoir pendant que le peuple gomaz, natif des lieux, s’entretue à coups de guerres rituelles séculaires. Puis sur Thesse, en quête d’une ancienne connaissance à l’envergure inattendue…

Mondes chatoyants et chamarrés, détective madré et philosophe, créatures extraterrestres impénétrables et radicalement autres : Miro Hetzel, qui réunit pour la première fois en France les aventures de son personnage éponyme, s’avère un pur distillat du talent inégalé de l’immense Jack Vance (1916-2013), maître incontesté du planet opera et de l’exotisme en science-fiction.

« Jack Vance fut une révélation pour moi.
Au même titre qu’a pu l’être Proust ou Henry James. »
DAN SIMMONS

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Capitaine Futur - 1

L'Empereur de l'espace

Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.
Or un fléau court à travers le Système solaire, une épouvantable pandémie derrière laquelle semble se tapir un mystérieux criminel, l’empereur de l’Espace. Il n’est alors qu’un seul recours : celui du capitaine Futur ! Les tuyères du Comète, le formidable vaisseau des Futuristes, crachent déjà la puissance de l’atome : l’empereur de l’Espace n’a qu’à bien se tenir !

Figure centrale de l’Âge d’or de la science-fiction américaine, scénariste de quantité de comics, dont Superman et Batman, Edmond Hamilton (1904-1977) est considéré comme l’un des inventeurs du space opera. Avec la série du Capitaine Futur, développée entre 1940 et 1951, traduite dans le monde entier mais plus connue en francophonie sous le nom de Capitaine Flam suite à son adaptation en dessin animé par la Tôei Animation dès 1978, il jette les bases d’une sous-culture populaire appelée à connaître un succès planétaire sous ses incarnations cinématographiques modernes — Star Wars, Battlestar Galactica et autre Star Trek.

9,99 €

Capitaine Futur - 2

À la rescousse

Il y a Simon Wright, dit le Cerveau, ce qu’il est, littéralement, et dans un bocal de sérum : un scientifique exceptionnel. Et puis Grag, la montagne de fer indestructible dotée d’outils intégrés étonnants. Sans oublier Otho, l’androïde synthétique, spécialiste du combat rapproché, de l’infiltration et du camouflage. Ils sont les Futuristes, la plus stupéfiante association qui puisse s’imaginer. Et enfin il y a celui qu’ils ont élevé, celui qu’ils ont juré de protéger, celui qui est devenu leur leader : Curt Newton, le géant roux, le sorcier de la science doté d’un esprit hors normes, infatigable justicier connu des peuples du Système sous le nom de capitaine Futur.
Tous quatre veillent sur les neuf mondes et au-delà, attentifs, depuis leur base lunaire à l’emplacement secret.
Or l’infâme Dr Zarro ourdit un plan abominable afin d’asseoir son pouvoir sur l’ensemble des mondes connus, un stratagème à l’échelle du Système solaire relayé par sa Légion de l’apocalypse. Une mission pour le Capitaine Futur, en somme, qui pourrait bien le conduire jusqu’aux terribles plaines glacées de Pluton et leurs Montagnes qui marchent…

Figure centrale de l’Âge d’or de la science-fiction américaine, scénariste de quantité de comics, dont Superman et Batman, Edmond Hamilton (1904-1977) est considéré comme l’un des inventeurs du space opera. Avec la série du Capitaine Futur, développée entre 1940 et 1951, traduite dans le monde entier mais plus connue en francophonie sous le nom de Capitaine Flam suite à son adaptation en dessin animé par la Tôei Animation dès 1978, il jette les bases d’une sous-culture populaire appelée à connaître un succès planétaire sous ses incarnations cinématographiques modernes — Star Wars, Battlestar Galactica et autre Star Trek.

7,99 €

Ça vient de paraître

Au-delà du gouffre

Le dernier Bifrost

Bifrost n° 120
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