Cérès et Vesta
(The Four Thousand, The Eight Hundred, 2016)
Cérès d’un côté, Vesta de l’autre. Deux astéroïdes colonisés par l’homme, deux mondes clos interdépendants qui échangent ce dont l’autre est dépourvu — glace contre roche. Jusqu’à ce que sur Vesta, l’idée d’un apartheid ciblé se répande, relayée par la classe politique. La résistance s’organise afin de défendre les Sivadier, cible d’un ostracisme croissant, mais la situation n’est bientôt plus tenable : les Sivadier fuient Vesta comme ils peuvent et se réfugient sur Cérès. Or les dirigeants de Vesta voient d’un très mauvais œil cet accueil réservé par l’astéroïde voisin à ceux qu’ils considèrent, au mieux, comme des traîtres… Et Vesta de placer alors Cérès face à un choix impossible, une horreur cornélienne qu’il faudra pourtant bien assumer…
« Greg Egan est l’auteur de science-fiction
le plus important du XXIe siècle. »
Stephen Baxter
Cérès et Vesta a été finaliste du prix Sturgeon 2015.
L’actu du livre
- Cérès et Vesta est disponible (23 février 2017)
- Cérès et Vesta en précommande (06 février 2017)
- Cérès et Vesta : la couverture (12 janvier 2017)
- Demandez le programme ! (03 janvier 2017)
Bonus
Revue de presse
« Greg Egan, auteur de référence en matière de SF dite hard car rigoureusement scientifique, offre ici un récit moins hard que d’habitude, plus accessible, où l’exploration est davantage humaine. » Numerama
« Cérès et Vesta, les deux plus gros astéroïdes de la Ceinture, entre Mars et Jupiter. Vesta est un gros rocher, Cérès une boule de glace. Chacun est riche de ce dont l’autre manque ; chacun doit donc échanger pour pouvoir exister. Différentes géologiquement, les deux entités le sont aussi sur le plan politique. Alors que Cérès abrite une société libérale et tolérante, Vesta, qui l’a aussi longtemps été, a cédé depuis à un populisme revanchard et anti-intellectuel qui martèle comme une évidence l’existence d’une dette fondatrice qu’aurait une partie de la population envers les autres parties. Le trouble agite Vesta,... » Bifrost
« Au final, avec ce septième volume, la collection « Une Heure-Lumière » confirme tout le bien que je pensais d’elle. Cérès et Vesta se révèle un récit intelligent dont le positionnement moral n’écarte pas l’émotion. Libre à chacun maintenant d’interroger sa conscience, et de boire un coup, parce que c’est dur. » Blog Yossarian
« Au travers de ce récit, Egan joue explicitement la carte de la parabole : comment ne pas établir des parallèles avec les crises migratoires actuelles, voire l’histoire des aborigènes de son propre pays l’Australie. Complètement dans l’air – vicié – du temps, Cérès et Vesta s’impose donc comme un texte à portée politique, presque excessif dans l’émotion… » Les Inrocks
« Septième opus de la collection Une Heure-Lumière du Bélial', Cérès et Vesta est un bon cru de Greg Egan, qui trouve dans l’actualité politique mondiale, autant américaine qu’européenne, de cruelles correspondances. » Le Fictionaute