L'Homme qui mit fin à l'histoire
(The Man Who Ended History: A Documentary , 2011)
Futur proche.
Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'État.
Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l'Unité 731 se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi-million de personnes… L'Unité 731, à peine reconnue par le gouvernement japonais en 2002, passée sous silence par les forces d'occupation américaines pendant des années, est la première cible de cette invention révolutionnaire. La vérité à tout prix. Quitte à mettre fin à l'Histoire.
« Ken Liu est un génie. » Elizabeth Bear
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans. Titulaire d'un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines depuis une dizaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy Award. En France, son recueil La Ménagerie de papier (Le Bélial', 2015) est lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire 2016.
L'actu du livre
- Promo numérique : semaine 2 (08 octobre 2023)
- Les nominés au GPI 2017 (11 avril 2017)
- Prix Bob Morane 2017 (14 février 2017)
- Sélection du GPI 2017 (13 février 2017)
- Ken Liu en interview sur Elbakin (21 décembre 2016)
- Ken Liu en interview (05 octobre 2016)
- Ken Liu au Festival America (15 septembre 2016)
- Ken Liu sur France Culture (10 septembre 2016)
- Ken Liu au Festival America (08 septembre 2016)
- Ken Liu en dédicace à Charybde (01 septembre 2016)
- Ken Liu au Festival America (31 août 2016)
- Les nouveaux Une Heure-Lumière en librairie (25 août 2016)
- L'Homme qui mit fin à l'histoire : le plat de couverture (02 août 2016)
Revue de presse
« Futur proche. Evan, un historien, et Akemi, une physicienne, en couple, inventent un « scanner » quantique qui permet à un « témoin » de revivre un moment du passé du monde comme s’il y était lui-même. Limite : un moment revécu devient inaccessible à toute observation ultérieure (problème de la mesure en physique quantique). Mais qu’observer ? Et avec quels observateurs ? Pour Evan, d’origine chinoise, la réponse est vite évidente. Il faut exhumer la mémoire de l’Unité 731, l’Auschwitz – en pire – d’Asie, en y « renvoyant » des familiers des victimes. La... » Bifrost
« La science-fiction a encore de beaux jours devant elle avec des romans comme L’homme qui mit fin à l’Histoire qui nous font réfléchir sur notre société actuelle et sur l’avenir avec une écriture moderne, accessible et captivante. » Mistinguette
« Fiction prétexte à une réflexion sur les atrocités de la guerre et leur impact sur le temps, L’homme qui mit fin à l’histoire est un récit-débat sur le révisionnisme et plus généralement sur l’Histoire et son rôle dans notre société. Écrit objectivement brillant mais pas vraiment top moumoute pour poser une ambiance de fête, il faut savoir où on met les pieds… » L'Ours inculte
« Ken Liu propose un roman puissant qui prend à bras le corps les problèmes soulevés par la novella, sans jamais se dérober. Il offre une lecture qui s’imprime en soi et qui pousse à réfléchir. La marque des grands romans. » SyFantasy
« Sur un sujet d’une gravité extrême, Ken Liu évite les nombreux pièges dans lesquels un écrivain moins doué aurait facilement pu tomber pour nous livrer une novella d’une intelligence, d’une justesse, d’une habileté et surtout d’une profondeur (celle des questionnements qu’elle fait naître chez son lecteur) rarissime. (…) On qualifie souvent Ken Liu de prodige, de génie littéraire, et ce texte montre que le qualificatif n’est en rien galvaudé. » Le Culte d'Apophis
« C’est là de la meilleure science-fiction – qui sait manier la science jusqu’à en exprimer une dimension étrangement poétique, et tout autant poser des questions difficiles avec la finesse du plus subtil philosophe, sans verser pour autant dans l’essai (ou a fortiori le pamphlet), mais en prenant toujours bien soin de raconter une histoire – passionnante –, mettant en scène des personnages dont l’humanité n’est pas qu’une caractéristique secondaire, fonction prétexte à un pur exposé intellectuel. C’est bien une excellente novella – un modèle du genre, comme je n’en avais pas lu depuis un bon moment. » Nébal
« L'homme qui mit fin à l'histoire se révèle exceptionnel. Un texte d'une intelligence et d'une finesse extrêmement rares qui ose dire la vérité nue, celle qui fait mal et qui remet en question. En évitant les réponses trop simplistes et en insérant des remarques de l'homme de la rue, Ken Liu terrifie mais rassure. Il y a encore de l'espoir en ce monde avec des gens de cette stature, des écrivains dont la plume peut faire la différence. » Just A Word