Le Regard
(The Regular, 2014)
DEMAIN…
Dans son registre, celui de l’investigation, Ruth Law est la meilleure. D’abord parce qu’elle est une femme, et que dans ce genre de boulot, on se méfie peu des femmes. Parce qu’elle ne lâche rien, non plus, ne laisse aucune place au hasard. Enfin, parce qu’elle est augmentée. De manière extrême et totalement illégale. Et tant pis pour sa santé, dont elle se moque dans les grandes largeurs — condamnée qu’elle est à se faire manipuler par son Régulateur, ce truc en elle qui gère l’ensemble de ses émotions, filtre ce qu’elle éprouve, lui assure des idées claires en toute circonstance. Et surtout lui évite de trop penser. À son ancienne vie… Celle d’avant le drame…
Et quand la mère d’une jeune femme massacrée, énuclée, la contacte afin de relancer une enquête au point mort, Ruth sent confusément que c’est peut-être là l’occasion de tout remettre à plat. Repartir à zéro. Mais il faudra pour cela payer le prix.
Le prix de la vérité libérée de tout filtre, tout artifice. Tout regard…
« Ken Liu est un génie. »
ELIZABETH BEAR
L’actu du livre
- Un extrait du nouveau Ken Liu à télécharger (12 juin 2017)
- Le Regard de Ken Liu est disponible à la précommande (29 mai 2017)
Bonus
Revue de presse
« Un récit d’anticipation qui ne renouvelle pas le genre “policier + cyberpunk” mais mené tambour battant, le format novella permettant d’aller à l’essentiel. » Les Chroniques de FeyGirl
« Une Chinoise demande à Ruth Law, ancienne policière devenue détective privé, d’enquêter sur le meurtre de sa fille, exécutée de deux balles, puis énucléée. La jeune femme avait quitté le domicile parental, prétendait travailler mais se livrait à la prostitution, raison pour laquelle la police se désintéresse de l’affaire. Les finances de Ruth, abonnée aux adultères et aux fraudes à l’assurance, la poussent à accepter, malgré ses réticences, en raison surtout du Régulateur branché en permanence, qui lui permet de considérer les situations avec le recul nécessaire, débarrassée des émotions... » Bifrost
« Le Regard est un joli texte qui mérite d’être lu pour le traitement de son sujet comme pour l’histoire à la fois prenante et touchante. Une belle lecture donc, qui donne envie de lire toujours plus de textes de Ken Liu ! » Nevertwhere
« Une simplicité travaillé pour délivrer un message fort et sensible sur notre monde futur et la tendance humaine à la surenchère, tout en jouant sur les contradictions. Un regard sévère sur le monde de demain… » Albédo – Univers imaginaires
« Un texte efficace donc, qui pose des questions pertinentes. Et même si Le Regard n’est ni le texte le plus ambitieux (difficile de faire mieux que L’homme qui mit fin à l’histoire…), ni le plus touchant (le splendide « La ménagerie de papier », dans le recueil éponyme) de l’auteur, il montre une nouvelle fois à quel point Ken Liu est un fin observateur de notre société. Bravo ! » Lorhkan et les mauvais genres
« Si ce texte de Ken Liu n’est pas aussi percutant que d’autres, il pose cependant des questions actuelles sur notre société. Des questions qui n’émergent que si on prend un peu de distance avec nos habitudes, si on se regarde d’un peu loin pour voir ce que nous sommes devenus… » Mes Imaginaires
« Avec Ken Liu, rien n’est gratuit, il y a toujours une réflexion sous-jacente pour le lecteur. Ce dernier ne peut poser le bouquin et passer à autre chose, sans penser à certains aspects de ce qu’il vient de lire.
Le regard est court, peut-être trop, mais il se révèle passionnant, efficace dans son déroulement et fait mouche par son propos. L’enquête est rapide, servant surtout de prétexte à mettre l’accent sur les personnages. » La Yozone
« En bref, Le Regard de Ken Liu est un très très bon thriller aux accents SF, complet mais accessible à tous. Une-Heure Lumière propose vraiment des récits de haut-vol dont le format court cache toujours des romans extrêmement puissants. En plus, la qualité éditoriale est impeccable et le prix tout petit, que demander de mieux ? » Yuyine
« Une novella relativement captivante, dont les défauts sont aussi les qualités et inversement, la faute à un format qui déploie d’excitantes idées tout en bridant les développements narratifs. Le regard est désormais tourné vers les deux alléchantes prochaines sorties de la rentrée. » Les Inrocks