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Lucius SHEPARD

Photo de Lucius SHEPARD

Né en 1943 en Virginie, Lucius Shepard était un écrivain voyageur. Dès l’âge de quinze ans, il quitte les États-Unis en cargo pour rejoindre l’Irlande et n’a de cesse de parcourir le monde : Europe, Asie du Sud-Est et, surtout, Amérique centrale – où il couvrira notamment la guerre civile au Salvador comme journaliste freelance. Ces voyages et ces vies multiples infuseront dans toute son œuvre.

Son premier roman, Les yeux électriques, paraît en 1984, suivi en 1987 par La vie en temps de guerre, un récit inoubliable, inspiré par ses reportages en Amérique latine. Suivront nombre d’œuvres puissantes, qu’il s’agisse de fantasy ou de science-fiction : une quinzaine de romans (dont beaucoup encore inédits en France) et plusieurs recueils de nouvelles, dont Aztechs et Sous des cieux étrangers (couronnés l’un et l’autre par le Grand Prix de l’Imaginaire).

Considéré outre-Atlantique comme un écrivain majeur, il est lauréat de huit prix Locus, un Hugo, un Nebula et deux World Fantasy Award. Rien que ça !

Au Bélial’, on retiendra notamment son univers de fantasy unique dans Le Dragon Griaule (2011) suivi du Calice du Dragon (2013). La variété de son œuvre sera par la suite mise à l’honneur dans la collection « Une Heure-Lumière » avec Les Attracteurs de Rose Street (2018), une plongée gothique dans la Londres victorienne, Abimagique (2019), un récit fantastique envoûtant et sulfureux écrit à la deuxième personne, et Le Livre écorné de ma vie (2021), une manière d’autofiction aussi sombre qu’haletante.

Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

L'Homme qui peignit le dragon Griaule

Dans la vallée de Carbonales, en une Amérique centrale qui ressemble à la nôtre, gît le dragon Griaule, gigantesque créature pétrifié par un sortilège des millénaires plus tôt. Immobile, Griaule n’en est pas mort pour autant et les habitants de la vallée subissent son influence délétère avec davantage d’exaspération chaque jour. Jusqu’au moment où arrive Méric Cattanay. Le jeune homme se propose d’occire le dragon par un moyen des plus inattendus : recouvrir de peinture le corps du monstre jusqu’à ce qu’intoxication s’ensuive…

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Griaule - 1

Le Dragon Griaule

En 1853, dans un lointain pays du Sud, en un monde séparé du nôtre par la plus infime marge de possibilité, la vallée de Carbonales, une région fertile entourant la cité de Teocinte et réputée pour sa production d’argent, d’acajou et d’indigo, était placé sous la domination d’un dragon nommé Griaule. Il y avait d’autres dragons en ce temps-là, vivant pour la plupart sur des îlots rocheux à l’ouest de la Patagonie — de minuscules créatures irascibles, dont la plus grande avait à peine la taille d’une alouette. Mais Griaule était l’une des Bêtes géantes qui avaient régné sur un âge antique. Au fil des siècles, il avait grandi jusqu’à mesurer sept cent cinquante pieds au garrot et plus de six mille pieds de la queue au museau…

Lucius Shepard publie « L’Homme qui peignit le dragon Griaule » en 1984, récit qui introduit l’univers de Griaule, un monde préindustriel dans lequel un dragon titanesque a été pétrifié par un puissant sorcier voilà plusieurs millénaires. Depuis ces temps reculés, la créature s’est « intégrée » au paysage, devenant à elle seule une chaîne de montagne chargée de végétation qui abrite ville et villages. Mais si le monstre ne bouge plus, il n’en est pas mort pour autant. Ainsi Griaule continue-t-il d’instiller sa néfaste influence, une insidieuse corruption qui s’attaque aussi bien aux hommes qu’à la nature… Car Griaule poursuit un but. Inavoué et inavouable…

Ce texte initial remporte un tel succès que Lucius Shepard va développer au fil des ans l’univers de Griaule dans cinq autre très longs récits, tous inédits en français, l’ensemble constituant le grand oeuvre de son auteur, une manière de méta roman sidérant de maturité et sans équivalent dans le champ littéraire de la fantasy, réuni ici pour la première fois, non seulement en France, mais au monde.

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Griaule - 1

Le Dragon Griaule

En 1853, dans un lointain pays du Sud, en un monde séparé du nôtre par la plus infime marge de possibilité, la vallée de Carbonales, une région fertile entourant la cité de Teocinte et réputée pour sa production d’argent, d’acajou et d’indigo, était placé sous la domination d’un dragon nommé Griaule. Il y avait d’autres dragons en ce temps-là, vivant pour la plupart sur des îlots rocheux à l’ouest de la Patagonie — de minuscules créatures irascibles, dont la plus grande avait à peine la taille d’une alouette. Mais Griaule était l’une des Bêtes géantes qui avaient régné sur un âge antique. Au fil des siècles, il avait grandi jusqu’à mesurer sept cent cinquante pieds au garrot et plus de six mille pieds de la queue au museau…

Lucius Shepard publie « L’Homme qui peignit le dragon Griaule » en 1984, récit qui introduit l’univers de Griaule, un monde préindustriel dans lequel un dragon titanesque a été pétrifié par un puissant sorcier voilà plusieurs millénaires. Depuis ces temps reculés, la créature s’est « intégrée » au paysage, devenant à elle seule une chaîne de montagne chargée de végétation qui abrite ville et villages. Mais si le monstre ne bouge plus, il n’en est pas mort pour autant. Ainsi Griaule continue-t-il d’instiller sa néfaste influence, une insidieuse corruption qui s’attaque aussi bien aux hommes qu’à la nature… Car Griaule poursuit un but. Inavoué et inavouable…

Ce texte initial remporte un tel succès que Lucius Shepard va développer au fil des ans l’univers de Griaule dans cinq autre très longs récits, tous inédits en français, l’ensemble constituant le grand oeuvre de son auteur, une manière de méta roman sidérant de maturité et sans équivalent dans le champ littéraire de la fantasy, réuni ici pour la première fois, non seulement en France, mais au monde.

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Sous des cieux étrangers

« Lucius Shepard est sans équivalent. » The Times

« Tout cela s’est passé il n’y a pas si longtemps sur la station Solitaire, par-delà l’orbite martienne, là où sont assemblés et lancés les astronefs de reconnaissance qui s’évanouissent dans une gerbe de feu de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre, et c’est arrivé à un homme du nom de William Stamey, mieux connu sous le sobriquet de Bernacle Bill. Une minute, rétorquerez-vous sans doute, j’ai déjà entendu cette histoire. Elle a été racontée et reracontée. À quoi bon la ressasser ? Mais qu’avez-vous vraiment entendu ? »

En cinq longs récits d’une implacable justesse, Sous des cieux étrangers, manière de pendant à Aztechs, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2007, fait éclater les frontières des genres et célèbre la modernité d’une littérature ciblant le cœur de l’âme humaine.

Né en 1947, en Virginie, Lucius Shepard est un écrivain voyageur. Ainsi depuis ses quinze ans, âge où il quitte les États-Unis en cargo pour rejoindre l’Irlande, il n’a cessé de parcourir le monde : Europe, Sud-Est asiatique et, surtout, Amérique centrale — où il couvrira notamment la guerre civile au Salvador comme journaliste freelance. Mille métiers pour mille voyages, et une œuvre unique qui mobilise et émeut tant Lucius Shepard excelle à revister le matériau de son vécu pour en extraire une vision du monde pétrifiante de vérité.

Considéré outre-Atlantique comme un écrivain majeur, quelque part entre Ernest Hemingway et Joseph Conrad, il est lauréat de huit prix Locus, un Hugo, un Nebula et deux World Fantasy Award.

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Bifrost n° 51

Plusieurs mois avant mon treizième anniversaire, ma mère m'a visité en rêve afin de m'expliquer pourquoi elle m'avait envoyé vivre dans un cirque sept ans plus tôt. Sauf erreur de ma part, ce rêve était un Mitsubishi, une biopuce de la gamme Moonflower qui dominait le marché de la pornographie à cette époque ; programmé pour s'activer une fois que ma production de testostérone aurait atteint un niveau déterminé, il présentait une Asiatique au corps sculptural, sur lequel ma mère avait apparemment greffé son visage. J'ai supposé que, pressée par le temps, elle avait été obligée d'utiliser ce qu'elle avait sous la main ; d'un autre côté, vu la complexité machiavélique de notre histoire familiale, je me suis demandé par la suite si elle n'avait pas délibérément choisi une puce porno afin de provoquer en moi un conflit œdipien de nature à souligner l'urgence de son message...

Lucius Shepard
Radieuse Etoile verte (prix Locus 2001)

11,00 €   Ajouter au panier

Louisiana Breakdown

« Si d'aventure vous allez faire une balade dans le sud-ouest de la Louisiane et que vous tombez sur une station-service délabrée où quelques vieux portant bretelles écoutent du base-ball à la radio en crachant leur jus de chique dans un pot, que vous passez ensuite devant une gargote et que vous apercevez après cela une fenêtre décorée de symboles occultes, un conseil : méfiez-vous et levez le camp au plus vite. Car si ce n'est sans doute pas la ville de Graal, c'est manifestement un endroit tout aussi bizarre, un de ces endroits où il est préférable de ne pas s'attarder. Ignorer ce conseil, c'est au mieux courir le risque de réaliser combien il demeure fort peu de magie dans ce monde, et combien elle est employée à des fins misérables. Au pire, c'est tomber amoureux. Et il ne faut surtout pas tomber amoureux dans pareil lieu. Croyez-moi sur parole et lisez donc ce qui est arrivé à Jack Mustaine... »

Né en 1947 en Virginie, Lucius Shepard est un écrivain voyageur. Ainsi, depuis ses quinze ans, âge où il quitte les États-Unis en cargo pour rejoindre l'Irlande, il n'a cessé de parcourir le monde : Europe, Sud-Est asiatique et, surtout, Amérique centrale — où il couvrira la guerre civile au Salvador comme journaliste freelance. Mille métiers pour autant de voyages, et une œuvre unique qui mobilise et émeut : Lucius Shepard ne cesse de repousser les frontières des genres et pioche au cœur de son vécu pour en tirer une vision du monde pétrifiante de justesse. Considéré outre-Atlantique comme un écrivain majeur, il est lauréat de huit prix Locus, un Hugo, un Nebula et deux World Fantasy Award.

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Aztechs

En six longs récits : le meilleur des plus récents textes de Lucius Shepard.

Depuis la fosse du « Ground Zero » après le 11 septembre... Au sein d'un Mexique futuriste ultra violent où les I. A. se font la guerre par maffias interposées pour la régence mondiale... Du cœur de l'Afrique noire et ses magies mortelles après la chute de Mobutu... Dans la folie des nuits moscovites, au sein du terrifiant royaume d'un nouveau Keyzer Söze bâti sur les ruines de l'ex URSS...

En six récits exemplaires, autant de peintures d'une humanité en quête d'elle-même, six voyages âpres, violents mais ô combien touchants, Aztechs nous parle d'aujourd'hui et des demains possibles, de nous, de ce que nous sommes et ce que nous deviendrons.

Né en 1947 en Virginie, Lucius Shepard est un écrivain voyageur. Ainsi, depuis ses quinze ans, âge où il quitte les États-Unis en cargo pour rejoindre l'Irlande, il n'a cessé de parcourir le monde : Europe, Sud-Est asiatique et, surtout, Amérique centrale — où il couvrira notamment la guerre civile au Salvador comme journaliste freelance.

Mille métiers pour autant de voyages, et une œuvre unique qui mobilise et émeut : Lucius Shepard ne cesse de repousser les frontières des genres et pioche au cœur de son vécu pour en tirer une vision du monde pétrifiante de justesse.

Considéré outre-Atlantique comme un écrivain majeur, quelque part entre Ernest Hemingway et Joseph Conrad, il est lauréat de huit prix Locus, un Hugo, un Nebula et deux World Fantasy Award.

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Bifrost n° 40

Il y a des légendes dans la fosse. Des spectres et des apparitions. Les hommes qui travaillent à Ground Zéro en rigolent, mais leur rire est chargé et malaisé. Bobby ne croit pas à ces histoires, mais il est prêt à croire qu'il pourrait se passer un truc bizarre. Le lieu a l'air tellement désert. Comme si les fantômes eux-mêmes en étaient partis. Ce vide si soudain, qui sait ce qui a pu le combler ? Il y a quarante-huit heures de cela, un mec de l'équipe de nuit a juré qu'il avait vu près de la paroi de la fosse une silhouette sans visage, coiffée d'une tiare noire et pointue. Le boulot est usant pour tout le monde. Certains mariages n'y résistent pas. On finit par perdre la boule, d'une façon ou d'une autre. Il y a des bagarres, des crises de folie, des crises de larmes. C'est l'odeur du métal calciné qui suinte de la terre, l'immobilité cérémonielle des ouvriers quand ils découvrent un corps, les murmures qu'on entend en l'absence de tout vent. C'est les choses qu'on retrouve...

Lucius Shepard

La Présence

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Le dernier Bifrost

Bifrost n° 116
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