Sommaire
- Survivre à l'éternité, avant-propos de Jean-Daniel Brèque
- Tau Zéro
- Vers Beta Virginis, sous tau zéro, postface de Roland Lehoucq
L’aventure ultime : le premier vol habité hors du système solaire…
Terre. XXIIIe siècle. Ils sont cinquante. Vingt-cinq femmes, vingt-cinq hommes. Parmi les meilleurs dans leurs domaines : astrophysiciens, mathématiciens, biologistes, astronavigateurs… Leur mission est la plus sidérante qui soit : rejoindre l’étoile Beta Virginis en quête d’une nouvelle Terre. Ils disposent pour ce faire du plus stupéfiant des vaisseaux, le Leonora Christina, dernier né de sa génération, un navire capable de puiser son énergie au cœur même de l’espace et d’évoluer à des vitesses relativistes…
Un voyage de trente-deux années-lumière. Un voyage sans retour. Et tous le savent. Tel est le prix que sont prêts à payer ces pionniers d’une aire nouvelle…
Considéré par David Pringle comme l'un des cent livres de SF les plus importants jamais écrits, par James Blish comme le récit de science-fiction « ultime », Tau Zéro est une référence incontestée de la hard SF moderne. Mais c’est aussi, surtout, un roman du « sense of wonder », un récit vertigineux. Quarante ans après sa parution outre-Atlantique, voici enfin la traduction de ce chef-d’œuvre incontesté, une édition orchestrée par Jean-Daniel Brèque, qui en assure la traduction et la présentation, illustrée en postface par l'astrophysicien Roland Lehoucq.
Poul Anderson (1926-2001) est un des monstres sacrés de la SF américaine. Sept fois lauréat du prix Hugo, il est l'auteur de certains des plus grands monuments du genre, dont le cycle de La Patrouille du temps.
« L’intrigue, qui parait classique, ne manque pas de s’avérer rapidement solide, prenante et entraînante. Le format court du roman permet aussi d’offrir une tension efficace et trouve le juste milieu sans jamais donner l’impression de trop en faire. » Blog-o-livre
« Ce roman assez court qui nous raconte pourtant beaucoup, qui possède cette tonalité assez froide et laisse bien peu de place à l’action, est néanmoins une réussite romanesque, par la seul force de l’écriture de Poul Anderson, par son talent. Un roman qu’on ouvre et qu’on ne referme qu’après le point final. Roman majeur du genre, Tau zéro est admirable par l’ensemble de ses qualités nombreuses et remarquables et ce malgré son âge, il ne vieillit pas. » Space Fictions
« Manchu a réalisé l’une de ses plus belles illustrations pour ce roman qui a dû attendre plus de quarante ans sa traduction française ! Tau zéro est paru outre-Atlantique en 1970, aux plus chaudes heures de la contre-culture et de la new wave, alors que paraissaient là-bas les Dangereuses visions d’Harlan Ellison et les anthologies Orbit de Damon Knight. Mais aux USA, il y avait encore de la place éditoriale pour un livre de... » Bifrost
« Poul Anderson nous conte plus qu’une traversée scientifique, certes imaginaire, mais aussi et surtout une véritable aventure humaine, philosophique, théologique, et psychologique, à la conquête du Cosmos. Un livre dense, vivant et réellement intriguant, avec une fin tout bonnement vertigineuse. » SensCritique
« Il serait bien dommage que la France, grâce aux editions du Bélial qui ont fait ici un travail éditorial remarquable (superbe couverture de Manchu, traduction impeccable et préface de Jean-Daniel Brèque et postface particulièrement éclairante du passionnant scientifique vulgarisateur Roland Lehoucq) , ne l’estime pas à sa juste valeur. Superbe, de bout en bout ! » lorkhan
« Non, décidément, une fois ce livre refermé, on a du mal à croire qu'il ait fallu attendre quarante ans pour qu'il soit traduit. Et l'on espère vivement que les éditions du Bélial vont continuer leur travail de redécouverte de l'auteur essentiel qu'est Poul Anderson. » nooSFere