Jack Vance : intégrale des nouvelles - 2
Nouvelles, tome 2 : 1955-1982
34,00 €
Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).
Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.
Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...
Disponible À paraître Bientôt épuisé En réimpression Épuisé
Jack Vance : intégrale des nouvelles - 2
34,00 €
« Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j'ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j'ai pensé que c'était à cause du caillou. »
Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l'essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l'imaginaire colonial, l'idéologie coloniale, l'aventure coloniale, les horreurs coloniales…
La nature humaine sous l'éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.
Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation ». Quarante livres plus tard, il est l'une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur du domaine. Son dernier ouvrage paru aux éditions du Bélial', Lum'en, a été salué par le Grand Prix de l'Imaginaire, le Prix Rosny Aîné et le Prix Julia Verlanger.
20,00 €
Jack Vance : intégrale des nouvelles - 1
34,00 €
Certains mondes ne sont pas faits pour l’humanité : Helstrid est de ceux-là. Des températures de -150 °C ; des vents de 200 km/h ; une atmosphère toxique. Pourtant, la Compagnie tient à exploiter ses énormes ressources en minerai, appâtant les volontaires à l’exil à grand renfort de gains conséquents. Des hommes et des femmes à l’image de Vic, qui supervise le travail de prospection et d’exploitation des machines. Un job comme un autre, finalement, et qui vaut toujours mieux que d’affronter son passé laissé sur Terre… Jusqu’à ce que le porion soit contraint d’accompagner un convoi chargé de ravitailler un avant-poste à plusieurs centaines de kilomètres de la base principale. Un trajet dangereux, mais les IA sont là pour veiller à la bonne marche des véhicules suréquipés et à la protection du seul humain embarqué. Dans pareilles conditions, tout ne peut que se passer au mieux…
« Christian Léourier est l’un des secrets les mieux gardés de la SF française. »
Pierre-Paul Durastanti - Bifrost
9,90 €
Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant d’une race dont l’origine se perd dans les premiers battements du cœur du monde. Nul n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte en aucune occasion, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. À moins que… Car après tout, sur Bankgreen, qui sait si la mort même ne pourrait pas mourir ?
Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes, qu’elle raconte et traverse, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice – avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas.
Pierre Pelot
En deux romans, dont le premier fut salué par le prix Elbakin.net, et une longue novella inédite conclusive à l’ensemble, Thierry Di Rollo signe un cycle de fantasy singulier à la beauté crépusculaire. Un classique instantané, ici réuni pour la première fois.
26,00 €
Samara est tombé du ciel dans un fracas de tonnerre. Non loin du village d’Ewuru, dans ce Nigeria déchiré, pollué, aux mains de bandes armées terrifiantes. On dit Samara doté d’immenses pouvoirs, et les légendes courent sur l’horizon. Certains le pensent immortel, ou peu s’en faut, investi d’une puissance telle qu’à lui seul, il pourrait asservir ce qu’il reste du monde. D’autres le disent enfant d’Achenia, cette station spatiale de tous les possibles, dont il serait l’un des Neuf. D’aucuns, encore, affirment qu’il se serait échappé de Tartarus, l’épouvantable prison orbitale d’une Amérique déliquescente… Si on dit vrai, alors avec Samara pourrait bien renaître l’espoir.
Né au Cap en 1974, Gavin Chait a sillonné l’Afrique pendant l’essentiel de sa vie avant de s’établir en Angleterre voici une dizaine d’années. Il signe ici son premier roman, un récit puissant qui allie pure science-fiction et vision d’une Afrique future où l’espérance subsiste, quelque part entre le Kirinyaga de Mike Resnick et l’humanisme du Walter Tevis de L’homme tombé du ciel.
23,00 €
Imaginez : les extraterrestres sont là ! Sur Terre. À côté de chez vous… Et d’emblée se pose la question cruciale qui accompagne l’extraordinaire événement : comment leur parler ? Comment s’en faire comprendre ?
Le langage, sans conteste au cœur de ce qui nous définit en tant qu’espèce pensante, sera d’une importance cruciale. La science-fiction, domaine réflexif par essence, l’a compris depuis ses origines et en a fait l’un de ses sujets de prédilection, tant au cinéma qu’en littérature, de Babel 17 à Premier Contact, de L’Enchâssement aux Langages de Pao.
Frédéric Landragin, docteur en informatique-linguistique, directeur de recherche au CNRS, fait ici dialoguer — précisément — science-fiction et linguistique, livrant un ouvrage aussi érudit qu’accessible qui expose les bases des sciences du langage, questionne la nature des langues et s’interroge sur les modalités d’un premier contact. Car après tout, comme nous l’apprend souvent la science-fiction, l’alien n’est pas toujours celui que l’on croit, et apprendre à parler à l’autre, c’est aussi savoir se parler à soi-même…
18,90 €
Défier les lois de la physique avec Ant-Man, et celles de l’anatomie avec Godzilla. S’aventurer aux abords d’un trou noir… et y plonger avec Interstellar. Communiquer avec les aliens comme dans Premier Contact. Se retrouver seul sur Mars et tenter d’y survivre. Étudier Prometheus et s’interroger sur l’origine et l’évolution des espèces extraterrestres… Ici, Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d'histoire naturelle de Paris et au CNRS, ne cherchent pas à démolir le septième art et son rapport à la science, mais bien à enrichir le regard du lecteur en traitant du contenu scientifique d’une quinzaine de films. Plus que le résultat, c’est la démarche qui importe : mobiliser ses connaissances, s’informer, faire preuve d’esprit critique, développer sa capacité d’analyse, goûter au plaisir de la découverte. Et, surtout, faire de la science en s’amusant !
14,90 €
Trademark - 1
Demain. Quelque part dans la jungle urbaine…
Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot…
« Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée.
« Souhaites-tu du sexe oral ? »
La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse.
Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes.
Il est flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue...
Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale et culturelle. Peut-être, enfin, le renouveau d’un genre SF qui balbutie trop souvent son futur. Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste – l’un ne découlant pas forcément de l’autre – il est le rejeton improbable du Chuck Palahniuk de Fight Club et du Philip K. Dick d’Ubik. Avec BonheurTM, premier jalon de la trilogie Trademark, roman coup de poing visionnaire et syncopé aussi hilarant qu’effrayant, il nous offre le miroir à peine déformé de nos sociétés modernes en bout de course : rien moins qu’une révolution.
19,90 €
Année 3685. L’humanité a essaimé à travers le Système solaire et un nouvel âge d’or s’offre à elle. Une renaissance qui doit beaucoup à un homme, Michael Poole, ingénieur brillant dont les inventions ont joué un rôle crucial dans l’expansion humaine. Mais Poole voit plus grand. Plus loin. Or pour cela il lui faut des ressources à la mesure de sa démesure — une manne qu’il pourrait bien dénicher sur Titan, l’un des derniers lieux encore inexplorés du Système. Quitte à s’aventurer dans les entrailles glacées du satellite de Saturne… et y découvrir l’impensable.
« L’exaltation du sense of wonder… »
The Independent
9,90 €