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Les livres du Bélial'

Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).

Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.

Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...

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Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Comment parle un robot ?

« I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that », nous dit HAL dans 2001, l’odyssée de l’espace. Certes. Mais comment nous le dit-il ? Les machines parlantes sont partout, dans la science-fiction – de Metropolis jusqu’à WALL-E en passant par le T-800 de Terminator – ou dans la vie de tous les jours, avec les androïdes Pepper ou Nao, les assistants vocaux que sont Siri ou Cortana. Dans leurs entrailles de silicium, que se passe-t-il ? Comment s’en faire comprendre ? Et comment, elles, nous comprennent-elles ? Que penser des IA et des robots de la SF capables, à l’image de C-3PO, de parler six millions de langages ? La machine qui comprend tout et le traducteur automatique universel sont-ils à portée de main ?

Après Comment parler à un alien ?, Frédéric Landragin, docteur en informatique-linguistique et directeur de recherche au CNRS, poursuit son exploration du monde fascinant du langage, et nous livre un ouvrage de référence pour découvrir les bases du traitement  automatique des langues…

16,90 €

Terra Ignota - 2

Sept Redditions

Année 2454. Dix milliards d’êtres humains se répartissent en sept Ruches ayant remplacé les États-nations d’antan. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle aux atours d’utopie.  Pourtant, l’âge d’or dans lequel baigne l’humanité depuis trois cents ans touche peut-être à sa fin. Les Ruches coexistent selon un équilibre plus fragile que n’importe qui l’aurait cru, et seule une série de meurtres calculés avec précision maintient le statu quo politique. Le ver est dans le fruit, et avec lui la pourriture… Que faire ? Laisser perdurer l’inacceptable au bénéfice d’une paix de plus en plus friable ? Ou tout réformer ? Mycroft Canner, criminel condamné à une vie de servitude et confident des puissants, a en main l’atout à même de créer, pour peu que l’occasion se présente, les conditions d’un monde infiniment meilleur pour tous et à jamais. Un atout qui, s’il était mal utilisé, pourrait pourtant réduire en pièces tout ce qui existe…

Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale.

24,90 €

Harrison Harrison

Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…

« Ce mélange de roman d’apprentissage, d’horreur lovecraftienne et de mystère fait tour à tour rire et frissonner, un équilibre délicat que Daryl Gregory parvient parfaitement à gérer. »
Library Journal

« Un récit mené de main de maître à l’atmosphère iodée et aquatique… »
Kirkus Review

Né en 1965 dans l’Illinois, diplômé d’anglais et de théâtre, Daryl Gregory a publié une petite dizaine de romans, deux fois plus de nouvelles et un bon paquet de scénarios de comics. Cinq de ses ouvrages ont été traduits en français, dont Nous allons tous très bien, merci, qui reprend le personnage d’Harrison au cœur du présent récit, lauréat des prix Shirley Jackson et World Fantasy, et La Fantastique famille Telemachus, en cours d’adaptation pour la chaîne Showtime. Harrison Harrison est son quatrième roman publié aux éditions du Bélial’.

19,90 €

Le temps fut

Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

« Le Temps fut tisse un écheveau exquis d’amour, de guerre et de physique quantique à l’attrait intemporel. »
Nina Allan

Né à Manchester en 1960 d’un père écossais et d’une mère irlandaise, Ian McDonald vit depuis son enfance en Irlande du Nord. Il publie sa première nouvelle en 1982, son premier roman, Desolation Road, en 1988. C’est le début d’une carrière couronnée par les prix les plus prestigieux – Locus, British Science Fiction Award, ou Grand Prix de l’Imaginaire. Écrivain bourlingueur, McDonald délaisse volontiers les figures imposées de la science-fiction occidentale pour s’intéresser à des cultures tour à tour familières et étrangères. Son œuvre la plus récente, le cycle « Luna », est en cours de publication chez Denoël.

9,90 €

Jardins de poussière

« Les yeux fermés, j'imagine les photons rebondissant entre les particules de poussière. J'imagine leurs chemins sinueux le long du dédale de surfaces vives, les pièges, les impasses, les culs-de-sac, les chausse-trappes. J'imagine Cigale qui accomplit sa rotation sous les étoiles, modifiant l'angle des rayons du soleil sur les panneaux. J'imagine les couleurs, changeantes, chatoyantes. Une nouvelle façon de voir… »

Né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans, Ken Liu est titulaire d'un doctorat en droit (Harvard). On doit à ses activités de traducteur l'éclosion de la science-fiction chinoise aux yeux du monde. En tant qu'auteur, il dynamite la littérature de genres américaines — science-fiction comme fantasy – depuis une quinzaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « La Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le recueil éponyme, paru aux éditions du Bélial', est par ailleurs lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, tandis que le court roman L'Homme qui mit fin à l'histoire a achevé de le révéler au grand public. Jardins de poussière est son deuxième recueil à voir le jour en français. Sans équivalent en langue anglaise, réunissant vingt-cinq récits pour l'essentiel inédits, il célèbre un talent majeur et singulier à son sommet — un phénomène.

24,90 €

Station Metropolis direction Coruscant

Depuis la fameuse Metropolis de Fritz Lang jusqu'à la cité-planète de Coruscant dans Star Wars, en passant par les mégalopoles étouffantes de Soleil vert ou Blade Runner, les villes du futur, réelles ou imaginaires, semblent concentrer les maux : démesure et surpopulation, violence et oppression, pollution et ghettoïsation… La science-fiction aurait-elle peur des villes ? N'y aurait-il de salut que dans leur destruction ?
Telles sont les interrogations soulevées par Alain Musset, géographe et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, qui nous livre ici un ouvrage référencé et engagé. Alors que les prévisions indiquent que deux personnes sur trois habiteront dans des centres urbains à l'horizon 2050, il devient crucial de déterminer comment mieux habiter et vivre ensemble. Or en la matière, la science-fiction sait nous indiquer le chemin pour ne pas faire des villes un enfer sur Terre…

16,90 €

Terra Ignota - 1

Trop semblable à l'éclair

Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?

Diplômée de Harvard, Ada Palmer enseigne au département d’histoire de l’université de Chicago. Trop semblable à l’éclair a été salué par le prix Compton Crook et a valu à son autrice le prestigieux John W. Campbell Award. Considéré d’emblée comme un livre majeur outre-Atlantique, il forme avec Sept redditions, sa suite indissociable, le premier versant de « Terra Ignota », l’un des projets littéraires les plus ambitieux que la science-fiction moderne ait produit, quelque part entre Dune et Hypérion, entre philosophie des Lumières et sidération radicale.

24,90 €

Trademark - 2

Vie™

Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…

Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Vie™, son nouveau roman, deuxième opus du projet « Trademark », offre la vision d’un futur dont l’esquisse gît dans les entrailles d’un présent déliquescent. Un livre éminemment politique. Une nécessité.

« Les dieux sont morts, il ne reste que des produits…
Jean Baret signe la dystopie que notre époque attendait. »
Dany-Robert Dufour

19,90 €

Acadie

Il y a la Colonie, une constellation d’habitats spatiaux cachée au sein d’un système stellaire isolé et sans intérêt. Et puis il y a Duke, le Président de ladite Colonie, élu au poste car il était précisément le type qui le désirait le moins. Essentiellement honorifique, le job s’avère toutefois offrir certains avantages. En temps normal… Car voilà qu’une sonde terrienne franchit les limites du système. La pire des nouvelles au regard des membres de la Colonies, eux qui, sous la houlette d’Isabel Potter, généticienne de légende, ont élaboré une utopie contrainte de fuir l’autorité du Berceau depuis plus de cinq siècles. Or, en ce qui concerne le viol des strictes lois bioéthiques terriennes, il n’existe aucune prescription, et la Colonie n’encourt rien moins que l’annihilation. Sauf à ce que Duke, contre toute attente, ne se révèle l’homme de la situation…

Né en 1960 à Sheffield, Dave Hutchinson publie coup sur coup quatre recueils de nouvelles à la charnière des années 80, et puis… plus rien, notre homme se consacrant à son activité de journaliste pendant deux décennies. Jusqu’à ce que paraissent son premier roman en 2001 puis, plus près de nous, son cycle « Fractured Europe », composé de quatre titres parus entre 2014 et 2018 (et salué par le British Science Fiction Award). Acadie, nommé au prix Locus, est sa première publication en français.

8,90 €

L'Enfance attribuée

« Le 30 mars 2092, le ministère de la Santé et des Affaires sociales nous délivra un permis, à Eleanor et moi. Le sous-secrétaire d’État à la Population nous fit part de la nouvelle avec les félicitations officielles. Nous étions abasourdis par tant de bonne fortune. Le sous-secrétaire nous invita à contacter l’Orphelinat National. Dans un tiroir se trouvait un bébé à notre nom. Nous étions fous de joie. »
En cette fin de siècle surpeuplée, quand les traitements anti-vieillissements rendent chaque individu virtuellement immortel, avoir un enfant relève du luxe le plus extrême. Sam Harger, artiste spécialisé en design intérieur, ne s’attendait pas à tant de bonne fortune lorsqu’il rencontra l’ambitieuse Eleanor Starke. Couler le parfait amour, puis obtenir l’autorisation d’avoir un bébé… une chance inouïe pour le couple, qui ne cache pas son bonheur. Mais dans ce monde surveillé à l’extrême, dominé par l’informatique et les intelligences artificielles, est-on jamais à l’abri des bugs ?

Écrivain américain peu prolifique, David Marusek (né en 1951 et vivant en Alaska) a d’abord travaillé comme designer graphique avant de débuter sa carrière littéraire au milieu des années 90 suite à un passage à l’atelier d’écriture Clarion, sous le patronage de parrains aussi prestigieux que Gardner Dozois ou Nancy Kress. Il est à ce jour l’auteur de quatre romans, dont seul Un paradis d’enfer a été traduit en français (en 2008, aux Presses de la Cité). Son court roman The Wedding Album, nommé aux prix Hugo et Nebula, lauréat du prix Sturgeon, est annoncé comme à paraître dans la collection Une Heure-Lumière.

9,90 €

Ça vient de paraître

Le Magicien de Mars

Le dernier Bifrost

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