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Les livres du Bélial'

Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' consacrent leur catalogue aux littératures de genre (le fantastique, la fantasy et la science-fiction, avec un intérêt tout particulier pour ce dernier domaine).

Éditeur de la revue trimestrielle Bifrost, le Bélial' publie une dizaine d'ouvrages chaque année romans, recueils et anthologies qui présentent un panorama exigeant des auteurs d'aujourd'hui et de demain, sans oublier les grands anciens, les pionniers, souvent proposés dans de nouvelles traductions et éclairés d'un appareil critique incontournable.

Le Bélial', c'est le meilleur des littératures de genre : de Greg Egan à Lucius Shepard et Stephen Baxter, de Claude Ecken à Thierry Di Rollo ou Catherine Dufour...

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Disponible   À paraître   Bientôt épuisé   En réimpression   Épuisé

Le Rêve du démiurge

Le Rêve du démiurge - l'intégrale 1/3

« Par-delà sa conception soignée, Le Rêve du démiurge se révèle à de nombreux égards audacieux et d’une très grande richesse. La profusion de personnages qui se croisent et se retrouvent d’un volume à l’autre ne fait que mieux mettre en valeur les figures les plus fortes de son univers. Les manifestations fantastiques montrent une imagination fertile et une constante originalité d’inspiration. […] Les drames familiaux d’ampleur exceptionnelle abondent ; leurs protagonistes ne s’y réduisent pourtant pas, tortionnaires comme victimes ont conscience de leurs pulsions ou de leur condition, et seul le choix délibéré de la cruauté froide empêche la rédemption de certains. […] S’il est possible de lire ces romans isolément, les relations qu’ils tissent les uns entre les autres incitent puissamment à découvrir le cycle dans son ensemble. Il ne reste plus qu’à entrer dans le Rêve. » Extrait de la préface

Le Rêve du démiurge est co-édité avec Dystopia Workshop.

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Origines - 2

Le Marteau de Thor

Fin 1939.
La mission archéologique de l’Ahnenerbe est un échec : l’extraordinaire découverte faite dans la vallée du Nahr al-Zab-al-Saghir semble aux mains de l’ennemi anglais, et Friedrich Saxhäuser est porté disparu au large de Madère... Heinrich Himmler ne peut tolérer pareil camouflet, d’autant que ce qui a été mis au jour dans le Kurdistan irakien se révèle à ce point stupéfiant, impensable, que l’ensemble des forces en présence, à l’aube du plus grand conflit que l’humanité ait jamais connu, pourrait s’en trouver balayé... Aussi, alors que la Wehrmacht écrase la Pologne et que les Einsatzgruppen de Heydrich déchaînent l’enfer dans les rues de Varsovie, le regard des chefs nazis se tourne-t-il vers l’Ouest. Retrouver la cargaison du Siegfried est désormais crucial : l’Allemagne hitlérienne s’apprête à abattre le Marteau de Thor sur l’Angleterre...

Auteur d’ouvrages militaires et historiques, dont La Campagne de 1870, distingué par le prix de l’Académie de Stanislas, Stéphane Przybylski poursuit avec Le Marteau de Thor, deuxième volet de sa Tétralogie des Origines, son monumental projet romanesque imbriquant théories conspirationnistes et plongée au cœur des marges de l’Histoire, quelque part entre Le Matin des magiciens de Louis Pauwels et Jacques Bergier, la mythique série des X-Files de Chris Carter et Les Puissances de l’invisible de Tim Powers.

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L'Été de l'infini

« À environ un tiers du marais se trouvaient les restes de l’avion allemand accidenté, peint de multiples nuances de brun et de vert, pétrifié dans le temps. Il s’était immobilisé lors du rebond, après un premier impact destructeur, à l’instant où il s’élevait dans la boue gelée parmi des panaches d’écume glacée. »

Héritier littéraire, à l’image de son compatriote J. G. Ballard, de la new wave britannique qui révolutionna les littératures de genre au tournant des années 70, on doit à Christopher Priest de nombreux incontournables — Le Monde inverti, La Fontaine pétrifiante, Le Glamour, ou encore L’Adjacent. Son roman Le Prestige, publié en 1995, lauréat du World Fantasy Award, a été porté à l’écran en 2006 par Christopher Nolan.

L’Été de l’infini réunit les meilleures nouvelles de Christopher Priest publiées sur cinquante années de carrière, soit douze textes, dont quatre inédits. Un long entretien, le témoignage de l’aventure que fut l’adaptation du Prestige au cinéma, ainsi qu’une bibliographie exhaustive, complètent un ensemble indispensable à l’appréhension d’un auteur dont Xavier Mauméjean affirme, dans son introduction au présent ouvrage : « [qu’il] est un écrivain de sciencefiction et se revendique comme tel. Pourtant, avec d’autres auteurs d’égale envergure, tel Philip K. Dick, Thomas M. Disch, J. G. Ballard ou Frederik Pohl, il pousse le genre à son extrême limite, l’oblige à se dépasser en explorant la réalité, à affronter ce qui se tient hors de portée du vrai. La vérité n’est qu’une possibilité du réel, en aucun cas sa mesure... »

25,00 €   Ajouter au panier

Nous allons tous très bien, merci

Il y a d’abord Harrison, qui, adolescent, a échappé à une telle horreur qu’on en a fait un héros de romans. Et puis Stan, sauvé des griffes d’une abomination familiale l’ayant pour partie dévoré vif. Barbara, bien sûr, qui a croisé le chemin du plus infâme des tueurs en série et semble convaincue que ce dernier a gravé sur ses os les motifs d’un secret indicible. La jeune et belle Greta, aussi, qui a fui les mystères d’une révélation eschatologique et pense conserver sur son corps scarifié la clé desdits mystères. Et puis il y a Martin, Martin qui jamais n’enlève ses énormes lunettes noires… Tous participent à un groupe de parole animé par le Dr Jan Sayer. Tous feront face à l’abomination, affronteront le monstre qui sommeille en eux… et découvriront que le monstre en question n’est pas toujours celui qu’on croit…

Nous allons tous très bien, merci, roman finaliste des plus grands prix littéraires du domaine — Nebula, Locus, Theodore Sturgeon et World Fantasy —, lauréat du prestigieux Shirley Jackson Award, est actuellement en cours d’adaptation par Wes Craven en série télévisée. Il s’agit du second livre de Daryl Gregory publié en France après L’éducation de Stony Mayhall

“Ce roman pluriel — méchamment drôle, horrible et néanmoins curieusement inspirant — s’avère une réussite pleine de ténèbres, un récit en équilibre entre le dégénéré et le sublime…” Publishers Weekly

16,00 €   Ajouter au panier

L'Enchâssement

« Une silhouette gigantesque apparut dans le cône de lumière et descendit à leur rencontre […] d’un pas distrait de promeneur désabusé. Il faisait penser à la fois aux saints du Greco et aux statuettes émaciées de Giacometti. »

Il y a cet institut médical anglais qui, discrètement, se livre à des expériences linguistiques extrêmes sur des orphelins coupés du monde… Dans le même temps, au Brésil, dans un coin de jungle amazonienne promise à la submersion par un barrage titanesque, l’ethnologue français Pierre Darriand étudie le langage enchâssé réservé aux mythes du peuple xemahoa, une langue qu’on ne peut comprendre que sous l’emprise d’une drogue sacrée… Ailleurs, au coeur du Névada désertique, Russes et Américains connaissent le vertige d’un premier contact extraterrestre secret avec les Sp’thra, une race engagée dans une quête infinie, mystique, du langage… Avant que tout ne se lie, ne s’enchâsse, donc, avec pour horizon potentiel l’ultime libération, celle des esprits.

Né en Grande-Bretagne en 1943, diplômé d’Oxford en littérature anglaise et française du XIXe siècle, Ian Watson a enseigné dans les universités de Dar es Salam et de Tokyo, puis à Birmingham au milieu des années 70. Romancier (on lui doit une trentaine de livres), nouvelliste (une quinzaine de recueils), poète et essayiste, il a travaillé pendant deux ans (1990-1991) avec Stanley Kubrick avant que Steven Spielberg ne porte à l’écran le fruit de leur collaboration sous le titre A.I. Intelligence artificielle, en 2001. Considéré comme un créateur exigeant mais incontournable, Ian Watson vit désormais en Espagne où il poursuit son oeuvre.
Initialement publié en 1973,
L’Enchâssement est lauréat du prestigieux prix Apollo.

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Lum'en

« La vie intelligente sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique. Lum’en était unique en son genre... »

Imaginez une étoile avoisinant sept dixièmes de masse solaire... Si vous levez les yeux, il se peut que vous aperceviez son éclat blanc-jaune sur la face antérieure du bras spiral d’Orion, à sept mille parsecs du centre galactique. Le système de Grnc.mld1 compte six planètes : cinq telluriques et une gazeuse. De ces six planètes, Garance est la seule qui évolue dans la zone d’habitabilité.

Lum’en relate la colonisation de Garance, une planète comme tant d’autres, du moins en apparence… L’histoire de ces femmes, de ces hommes rudes lancés à la conquête d’un monde, le récit des luttes de ces pionniers qui, au fil des générations, vont écrire la plus exceptionnelle des aventures, la plus terrible, aussi, celle de l’ancrage, du développement puis, inéluctable, du déclin d’une colonie dans les confins. L’essence même de la nature humaine, en somme, la quête d’horizons nouveaux. Quitte à rater l’essentiel…

Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans lorsque paraît son premier roman dans la mythique collection « Anticipation » du Fleuve Noir. Quarante ouvrages plus tard, deux Grand Prix de l’Imaginaire et un prix Rosny Aîné en poche, il est l’une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur créateur d’univers du domaine. Lum’en est le quatrième de ses livres à paraître aux éditions du Bélial’.

19,00 €   Ajouter au panier

La Ménagerie de papier

« Elle plaque la feuille sur la table, face vierge exposée, et la plie. Intrigué, j’arrête de pleurer pour l’observer. Ma mère retourne le papier et le plie de nouveau, avant de le border, de le plisser, de le rouler et de le tordre jusqu’à ce qu’il disparaisse entre ses mains en coupe. Puis elle porte ce petit paquet à sa bouche et y souffle comme dans un ballon.

“Kan, dit-elle. Laohu.” Elle pose les mains sur la table, puis elle les écarte.

Un tigre se dresse là, gros comme deux poings réunis. Son pelage arbore le motif du papier, sucres d’orge rouges et sapins de Noël sur fond blanc.

J’effleure ce qu’a créé Maman. Sa queue bat et il se jette, joueur, sur mon doigt… »

Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d’émigrer aux états-Unis à l’âge de onze ans.  Titulaire d’un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines, science-fiction aussi bien que fantasy, depuis une dizaine d’années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le présent recueil, élaboré au sein d’un corpus considérable, et sans équivalant en langue anglaise, consacre l’éclosion du plus brillant des talents, protéiforme et singulier — l’avènement d’un phénomène.

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Origines - 1

Le Château des Millions d’Années

Juin 1939.

Heinrich Himmler diligente une mission archéologique en Irak dans le but officieux de s’allier les populations locales afin de saper l’influence britannique et préparer l’avènement d’un nouvel ordre mondial…

Au sein de cette expédition qu’il dirige en sous-main, l’officier SS Friedrich Saxhäuser.

Héros de la Grande Guerre, agent naviguant dans les eaux troubles des divers services de renseignement du Reich, ce soldat hors normes a lié son destin à celui d’Adolf Hitler depuis le putsch manqué de Munich en 1923. Or, dans la vallée d’un affluent du Tigre, Saxhäuser met bientôt au jour l’impensable, une découverte si vertigineuse qu’elle pourrait bien changer la donne dans le conflit qui s’annonce… Mais encore faut-il pouvoir acheminer pareille trouvaille jusqu’en Allemagne. Et d’ailleurs, Saxhäuser le veut-il vraiment ?

Auteur d’ouvrages militaires et historiques, dont La Campagne de 1870, distingué par le prix de l’Académie de Stanislas, Stéphane Przybylski livre ici la pièce initiale d’un puzzle romanesque monumental. Mêlant le substrat épique des Aventuriers de l’Arche perdue, un environnement conspirationniste digne des X-Files de Chris Carter, une rigueur historique pareille à celle des Puissances de l’invisible de Tim Powers, Le Château des millions d’années initie la tétralogie Origines avec une maestria époustouflante.

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L'Épée brisée

« Imric n’eut qu’un bref aperçu d’une massive silhouette encapée, chevauchant une monture plongeant vers la terre, plus rapide que le vent, un gigantesque cheval à huit pattes monté par un homme à la longue barbe grise et au chapeau à larges bords. L’éclat de la lune accrocha la pointe de sa lance et son œil unique… Il traversait les cieux à la tête de sa troupe de guerriers morts, et les chiens aux yeux de feu aboyaient comme le tonnerre. Sa corne hurla dans la tempête, les sabots de sa monture tambourinaient comme la grêle tombant sur un toit ; et […] la pluie se déchaîna sur le monde. »

Voici l’histoire d’une épée qu’on dit capable de trancher jusqu’aux racines mêmes d’Yggdrasil, l’Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu’elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l’être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l’histoire d’une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d’amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie…

« Lire L’Épée brisée, c’est comprendre en grande partie les origines d’une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d’un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d’Elric de rajouter qu’il s’agit là « d’un des plus influents livres de fantasy » qu’il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l’instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s’avère une antithèse brutale. Un chef-d’œuvre jamais traduit en France. Jusqu’à ce jour.

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Zombies, un horizon de cendres (réed.)

Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe avant de poursuivre votre route. Jusqu’au moment où vous réalisez que le voisin en question est décédé depuis des semaines…
Troisième jour : Vous ne décollez plus de la télé, qui enchaîne les émissions spéciales. Partout dans le monde les morts se réveillent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants…
Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère…
Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l’ignominie qu’elle appelait « maman ». Derrière vos volets cloués, alors que le chien ne cesse de geindre, ils rôdent.
Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant… Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu’une question : mon monde n’est-il pas désormais le leur ?

Avec Zombies, un horizon de cendres, texte choc hommage au Dawn of the Dead de George A. Romero ainsi qu’au célèbre roman Je suis une légende de Richard Matheson, Jean-Pierre Andrevon nous offre une fin du monde qui, au-delà de l’horreur, se révèle une tranchante analyse de l’altérité doublée d’un regard sans concession sur les maux de la modernité.

15,00 €   Ajouter au panier

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