Sweet Harmony
Londres. Bientôt.
Jeune et belle, Harmony Meads est promise à un avenir radieux. Sa carrière d’agente immobilière pour yuppies file vers les sommets, et le couple qu’elle forme avec Jiannis fait sensation dans les soirées les plus courues de la City. Pourtant, Harmony a un problème. Là. Sur le menton. Juste un petit bouton. Pas méchant, trois fois rien, mais bien là. Or, ce bouton est une impossibilité. Ses nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé, assurent le parfait réglage de ses nanos, et sa kyrielle d’extensions — Derméclat, Réveil en Beauté, Fraîche et Guillerette, Fini le Dentiste, Puissant Maintien, Prenez le Contrôle — garantissent à Harmony l’éclat d’une jeunesse insolente, et une efficience maximum en toutes circonstances. Certes. Mais alors, ce bouton ? Ne pourrait-il pas s’avérer un symptôme ? Car être la meilleure version de soi-même a un prix. Un prix élevé, à vrai dire… Pour Harmony Meads, il se pourrait que l’heure de s’en acquitter ait sonné.
« Le talent de Claire North brille de mille feux. » THE SUNDAY TIMES
Née en 1986 en Angleterre, Claire NORTH publie son premier livre à l’âge de 16 ans sous son nom véritable, Catherine Webb — une huitaine d’autres romans suivront. Avide de nouveaux territoires littéraires, elle adopte le nom de Claire North en 2014 pour ses débuts en science-fiction : Les Quinze Premières Vies d’Harry August sera salué par le prix Campbell Memorial en 2015. Elle a depuis fait paraître huit romans, tous accueillis par une critique unanime. La trilogie de « La Maison des jeux », tout juste parue dans la collection « Une heure-lumière », a connu un succès considérable. Nul doute que Sweet Harmony, satire futuriste qui dissèque les dérives de la modernité au scalpel, suive le même chemin.