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Aleph Zéro

« Dans la vitre du train, j’aperçois mon reflet sur fond de nuit, mes yeux trop grands, globuleux. Mes antennes qui frétillent. Sur le dos de la main de Rebecca, deux cicatrices rondes comme la lune, ombres claires sur la peau blanche. »

Un trajet en train. Un procédé mystérieux. Deux agents qui ne le sont pas moins. D’autres réalités, peut-être. Et un homard. (Si cela vous paraît flou, imaginez Mathieu Amalric dans le rôle du crustacé et Romain Duris dans le rôle du siège de train.)

Alors que Symposium, Inc. d’Olivier Caruso est en librairie depuis une poignée de jours, nous vous proposons de (re)découvrir l’auteur avec « Aleph Zéro », sa première — et déjantée — nouvelle parue dans les pages de Bifrost.

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Plaine-guerre

« Le ciel noir se hachure de longs traits rouges ; ce sont les tirs ennemis qui embrasent l’horizon. Ils pilonnent depuis trois jours et deux nuits la ligne du front ; là-bas. Parfois, on entend les déflagrations qui se suivent dans le lointain silence de la plaine nue. Tout est désolé, ici. Il n’y a plus un arbre, plus rien, seulement l’étendue séchée où s’alignent les chars de soutien. Par milliers. »

Sed est soldat. Depuis dix ans, il se bat sur la plaine-guerre, au sein d'un conflit sans rime ni raison. Jusqu'au moment où sa demande de permission lui est enfin accordée. Retourner chez lui, enfin… Peut-être.

Avec « Plaine-guerre », Thierry Di Rollo nous offre un texte d'une noirceur incomparable, récompensé par le Prix des lecteurs de Bifrost 2020.

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Guide sorcier de l'évasion : atlas des contrées réelles et imaginaires

« Sans doute pensez-vous que voir un gamin emprunter le même livre un million de fois d’affilée nous ravirait. La vérité, c’est que ça nous empêcherait plutôt de dormir. »

C'est le cas de cette bibliothécaire du comté de Maysville, quelque part dans le Sud des États-Unis, qui voit ce même ado traîner dans les rayonnages. Il n'y a jamais eu que deux sortes de bibliothécaires : les vieilles revêches persuadées que les livres sont leur propriété personnelle, et les sorcières. Appartenant à la seconde catégorie, cette bibliothécaire a peut-être la possibilité d'aider le jeune homme…

Avec ce « Guide sorcier de l’évasion… », Alix E. Harrow nous offre une nouvelle sensible célébrant l'amour des bibliothèques et le pouvoir de la littérature, récompensée par le Prix Hugo 2019 ainsi que, récompensée par le Prix Hugo 2020… et aussi par le Prix des lecteurs de Bifrost 2020.

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Des millénaires de silence nous attendent

« Alors qu’elle atteignait ses trente ans, Claude se mit à grandir…Le jour où elle remarqua que le bas de son pantalon s’était éloigné de ses pieds, elle mit cet incident sur le compte de la boite de chocolats que son service avait reçu à Noël. »

L'une n'arrête pas de grandir : c'est Claude — un mètre soixante-dix et ça continue. L'autre n'en finit pas de ne pas mourir : c'est Caroline — quatre-vingt-dix ans et ça continue. Aucune des deux ne se sent vraiment à sa place. Avec verve et tendresse, Catherine Dufour raconte leur parcours, dans cette nouvelle récompensée par le Prix des lecteurs de Bifrost 2020.

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Rentrer par tes propres moyens

Rien à voir avec une IA tutrice. Jamais d’extinction ni de veille. Son grand-père était toujours là, en fond, quand Elliot se réveillait entre ses draps grésillant d’électricité statique, quand il coupait les saucisses du petit-déjeuner que sa mère avait brûlées, quand il rejoignait à pied la piscine publique tôt chaque matin.

Se faire implanter la puce contenant la personnalité de votre grand-père en attendant que le corps cloné de celui-ci soit fin prêt ? Une broutille. Tout le monde fait ça de nos jours. C'est ce qui arrive à Elliott, un jeune adolescent…

Dans cette nouvelle, issue du recueil La Fabrique des lendemains, à paraître le 29 octobre, Rich Larson conjugue Greg Egan et Ken Liu avec sa propre sensibilité.

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Éclat

« Comprends bien que c’est à toi de décider… »

Embarquez à bord de l'Eriophora ! Astéroïde aménagé : capacité d'accueil : 30 000 personnes ; nature de la mission : construire des portails hyperspatiaux pour la posthumanité ; durée du voyage : quelques millions d'années. Toute sa vie, Sunday Ahzmundin a été formée pour faire partie de l'équipage de l'Eriophora. A-t-elle vraiment le choix d'embarquer ? Rien de tel qu'une expérience cathartique au cœur du Soleil pour s'en assurer…

 

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Pâles mâles

Bienvenue dans le monde du travail… de demain. Evette est une seekfinder, parmi tant d'autres précaires, des gens qui « triment chaque jour comme des réfugiés climatiques tout en cherchant un autre travail pour le lendemain ». Louer un rein, promener des hyènes, jouer le mobilier, tout est possible et qu'importent les conséquences, dans cette corrosive nouvelle de Catherine Dufour issue du recueil L'Arithmétique terrible de la misère, en librairie depuis le 10 septembre.

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Harrison meurt avant la fin

Dehors pour une petite promenade ? Brillante idée, Harrison Harrison. C’est bon pour la circulation sanguine, à ce qu’il paraît. Parfait, surtout par cette magnifique journée venteuse.
Après tout, il n’y a rien dans ce coin caillouteux, à part (a) des falaises dangereuses, (b) un océan furieux et (c) ton établissement scolaire, ce bon vieux collège de Dunnsmouth. Et comme aujourd’hui, c’est samedi, il n’y a absolument rien à y voir.
Tu ferais mieux d’ignorer ces bruits étranges qui émanent du collège. Vraiment. Tu ferais mieux de rentrer chez toi sans t’aventurer plus loin. Sans jouer à ce jeu. C'est plein de gens bizarres, de couloirs vides, de monstres — et de requins-renards. Vraiment. Abstiens-toi.

Récit bonus à Harrison Harrison, Harrison meurt avant la fin est une aventure inédite et interactive à jouer en ligne.

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ZeroS

« Asante part en hurlant. L’enfer est une chambre de réverbération pleine de cris, d’eau de mer et de chocs métalliques. Des ombres monstrueuses passent sur les cloisons, de la lumière verte ondule et s’entrecroise sur la moindre surface. Telles des créatures qui surgissent d’un lagon brillant, les S?hilites émergent du puits central en ouvrant le feu : le milieu du corps de Rashida explose en une brume sombre, sa moitié supérieure tombe sur le pont. Kito est toujours en train de se traîner vers le fusil à harpon sur le séchoir… comme si un vieil outil de pêche pouvait repousser ces monstres avec leurs flingues, leur air comprimé et leurs petites cartouches qui s’enfoncent loin dans votre chair avant de vous montrer l’effet sur vos intestins de la libération de cinq cents atmosphères. Asante a moins que ça. Il n’a que ses poings. »

Situé dans le futur dystopique abordé dans Vision aveugle et Échopraxie, futur peuplé de vampires et de… zombies mais à la mode Peter Watts, « ZeroS » questionne les notions de vie et d'humanité avec la douceur d'un panzer. Et au son de David Bowie. Une novelette qui claque, récompensée par le Prix des Lecteurs de Bifrost 2019.

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La Longue Patience de la forêt

« Dans la forêt, les hommes reconnaissent leur Mère. Elle produit les fruits et les racines qui les nourrit, elle les abrite, elle leur offre les potions, les onguents qui soignent leurs maux, ainsi que les parures nécessaires à la fête qui suit la guérison. Mais, de même que l’embryon baigne dans la chaleur du ventre maternel sans velléité d’en sortir, de même ils restent confinés en elle. À cela, il y a une bonne raison : s’éloigner de son giron, c’est se condamner à mourir asphyxié. »

Avec « La Longue Patience de la forêt », l'auteur de Helstrid signe une aventure végétale riche d'espoir, couronnée par le Prix des Lecteurs de Bifrost 2019.

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