368 pages
ISBN : 978-2-84344-102-8
Parution : 10 février 2011
Épuisé
20,00 €
« Il y a ainsi une odeur de chairs coupées, tailladées, des cris qui résonnent encore. Rien qu’une guerre de plus qui s’achève… »
Mordred est le dernier des varaniers, l’ultime représentant de sa race. Personne n’a jamais vu son visage derrière le heaume gris qu’il ne quitte jamais, pas plus que la couleur de sa peau par-delà l’armure qui l’habille — à moins que l’armure elle-même ne soit précisément cette peau, et son heaume son visage… Mordred est celui qui annonce, et nul n’échappe à son épouvantable prédiction : il connaît la fin de chacun, l’instant précis et les circonstances de la mort de quiconque croise sa route. Mordred est le plus redoutable des mercenaires. Aussi vieux que Bankgreen l’immémoriale, Bankgreen la mauve et noire, Mordred est immortel. à moins que… Car après tout, sur Bankgreen, la mort elle-même ne pourrait-elle pas mourir ?
Thierry Di Rollo a publié huit romans — dont cinq aux éditions du Bélial’ — et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël et dans la revue Bifrost. Il signe avec Bankgreen son grand œuvre, et crée avec la figure tragique du varanier Mordred l’un des héros les plus marquants de la dark fantasy épique depuis Elric, le prince buveur d’âmes de Michael Moorcock.
« Raconter ce qui pourrait parfois s’enfuir et se cacher dans les méandres de l’irracontable, la chose n’est pas aisée, assurément. Comment tenter l’aventure narrative, d’une manière adaptée à ce monde hors normes qu’elle raconte et traverse et parcourt, ce monde et ses occupants ? Comment ? Raconter à travers la somme de tous ces écueils prévisibles dressés sur le chemin… Thierry Di Rollo l’a fait et y est parvenu avec une rare force évocatrice — avec ce qui fait qu’on entre dans ce monde à sa suite sans plus pouvoir s’éloigner de ses pas. »
Pierre Pelot, extrait de la préface.
Bonus
Revue de presse
« Forcément sombre, forcément âpre et impitoyable, la fantasy de Thierry Di Rollo n’a jamais à rougir de la comparaison avec les ténors du genre, qu’ils soient anglais ou français. Bankgreen est un récit sur la mort et le temps qui nous arrachent la mémoire, une dernière course vers la fin sous le regard Mauve et Noir de ceux qui savent l’absurde du vivant. Rude mais formidable. » Just A Word
« Bankgreen est donc un roman de fantasy d’une profondeur rarement atteinte. Il est écrit avec beaucoup de poésie, et l’auteur nous livre un roman d’une grande beauté. On pourrait éventuellement reprocher que cette association entre un récit poétique et un univers fascinant mette quelque peu l’intrigue au second plan, mais cela serait vraiment chipoter. » Albédo
« Après sept romans, deux recueils de nouvelles et plus de vingt ans d’écriture, Bankgreen marque une évolution importante dans la carrière de Thierry Di Rollo. Après la science-fiction, le fantastique et le roman noir (lorsque vous lirez ces lignes sera paru son second polar et premier « Série Noire », Préparer l’enfer), il s’attaque ici pour la première fois à la fantasy, et le résultat est tout à fait étonnant, car sa manière d’aborder le genre est très différente de son approche de la S-F. Alors que dans un cas, en fin connaisseur du genre, il lui suffisait d’un roman à l’autre de recycler les mêmes tropes pour donner corps à ses visions d’avenir, ici au... » Bifrost