Lucifer Box est de retour ! Mais tout est désormais bien différent pour notre anti-héros britannique depuis l’aventure du Club Vesuvius. Dans le premier volume de la trilogie, nous étions au début du XXe siècle, avec Lucifer artiste décadent qui trompait son ennui en assassinant les cibles que lui désignait une officine secrète au service de la Reine. Avec L’Ambre du diable, les temps ont changé. Nous sommes passés aux années vingt et Lucifer se sent un vieil homme, déjà quadragénaire, loin d’être en phase avec son époque et sa modernité qui lui échappe.
Le cadre du roman évolue également, le projet de Mark Gatiss devient alors plus évident. Nous quittons les univers d’Arthur Conan Doyle et consorts pour rejoindre le New York de la Prohibition et du coup de poing facile. Le fascisme pointe son nez hideux avec succès. Vétéran de la Première Guerre mondiale, Lucifer Box se voit confier une dernière mission avant d’être mis à la retraite. On ne cesse de le lui répéter : il n’est plus le meilleur. Lui restent son charme et son fantastique appétit sexuel, certes, mais la nostalgie et les souvenirs sont là. Des anciens amis et amants sont morts. D’autres ont disparu.
Lucifer Box est un personnage aussi irritant qu’intéressant. Narrateur égotiste, doté d’un sens de la pointe redoutable, il est le prétexte qui permet à Mark Gatiss de se promener à travers l’histoire du roman policier, allant du récit hardboiled au roman d’espionnage à la John Buchan pour finir dans le pur fantastique.
Le dernier volume de la série, Black Butterfly, sera certainement dans nos bibliothèques l’année prochaine. L’ultime aventure de Lucifer Box l’enverra en Jamaïque, nul doute qu’il y sera doté d’un indispensable permis de tuer…
En attendant sa sortie officielle le 8 juillet, le numéro 83 de Bifrost, consacré à Laurent Kloetzer, est désormais disponible à la précommande !
« Le Prince-marchand tient davantage du planet-opera que du space-opera avec un texte cohérent et élégant qui ne néglige pas la trame et les rebondissements. Poul Anderson met sa plume et sa créativité au service d’une histoire flamboyante dans un cadre propice à l’aventure, avec un personnage atypique, agaçant parfois, captivant certainement.» Lutin
Sur la page Ulule de Gotland, nous vous dévoilons le douzième palier : une exclusivité destinée à tous les contributeurs : Le Petit-Neveu de Pickman, un livre bonus rassemblant les 40 dédicaces-contreparties ! À portée de tentacule si le projet continue de progresser sur sa belle voie !
L'Abécédaire conclue cette semaine un nouveau tour d'alphabet, et s'intéresse à la trilogie nanardesque Xtro, à l'extraordinaire collaboration Druillet/Demuth sur Yragaël et au roman ZAC de Pierre Christin !
Pour fêter la parution de Club Uranium de Stéphane Przybylski, troisième et avant-dernier volet de la tétralogie Origines, découvrez le premier tome, Le Château des Millions d'Années, en version numérique sans DRM pour seulement 1 €, jusqu'au dimanche 26 juin inclus !
Club Uranium, troisième volet de la tétralogie des Origines de Stéphane Przybyski, est désormais disponible, en papier comme en numérique, dans toutes les bonnes librairies du monde libre et sur belial.fr…
Sixième palier atteint ! Grâce à vous, amis contributeurs, Gotland sera désormais doté d'une superbe couverture rigide, avec embossage et rendu soft touch. Les prochains paliers à débloquer permettront d'enrichir l'intérieur du livre, à commencer par un tiré à part, qui sera offert à tous les contributeurs !
Sur le site de l'émission Mauvais genres, diffusée sur France Culture, réécoutez l'émission du 18 juin consacrée à Laurent Kloetzer et aux 20 ans de Bifrost !
« Il faut reconnaître que l’ensemble se lit aisément, que l’histoire du roman est vraiment prenante et que les nombreuses scènes de bataille sont très bien retranscrites par l’auteur, ce qui traduit d’autant mieux l’horreur des combats. Il s’agit là d’une réédition bienvenue et propice à la réflexion sur notre société actuelle où il est parfois si compliqué de se comprendre. » La Yozone