La Peste du léopard vert
(The Green Leopard Plague, 2009)
Après avoir été un singe, Michelle est désormais une sirène planant sur les coraux micronésiens. Car ici, dans ce lointain futur où le travail, la famine et la mort ne sont plus que des reliques obscures, recombiner son génome pour adopter l’apparence et les aptitudes les plus diverses est monnaie courante. Longues ailes rétractiles et branchies, donc, pour Michelle, qui mène une existence paisible dans les îles Chelbacheb. Jusqu’à ce qu’elle entreprenne des recherches biographiques au sujet d’un certain Jonathan Terzian, philosophe et auteur de la révolutionnaire Théorie de la Corne d’abondance. Un homme disparu depuis des siècles, mais dont le destin semble lié à la première épidémie transgénique — la fameuse Peste du Léopard vert ayant pavé le chemin de ce futur inouï… Qu’est-il advenu de Terzian et de celle qui semblait être sa compagne ? Que postule sa théorie, et en quoi son héritage a-t-il façonné le monde de Michelle ? Le prix du savoir est parfois drastique. Nul doute que la sirène devra s’en acquitter…
« Williams sait combien la science-fiction peut donner vie au langage. » NEW YORK TIMES BOOK REVIEW
La Peste du Léopard vert, finaliste du prix Hugo 2004, est lauréat du prix Nebula 2005
Né dans le Minnesota en 1953, Walter Jon Williams s’est d’abord fait connaître dans le registre du roman d’aventures maritimes. Il « bascule » dans la science-fiction au mitan des années 80, notamment avec Câblé, aujourd’hui l’un des récits emblématiques du cyberpunk. Il a depuis livré plusieurs romans remarquables — Plasma, Sept jours pour expier ou encore, dans une veine plus vancienne, Les Joyaux de la Couronne. La Peste du Léopard vert est le parfait exemple de ce que la science-fiction peut produire à son meilleur : un postulat vertigineux, un récit haletant et des problématiques passionnantes.
Mots-clés
L’actu du livre
- “La Peste du léopard vert” arrive en librairie (21 septembre 2023)
- “La Peste du léopard vert” : ouverture de la précommande (07 septembre 2023)
- “La Peste du léopard vert” : la couverture (12 juillet 2023)
Revue de presse
« Le Futur. La famine, la pauvreté ont été abolies, et même la mort n’est plus qu’une contrariété passagère quand la nanotechnologie peut recréer votre corps ravagé et qu’une sauvegarde de votre mémoire et de votre personnalité peut y être placée. Dans ce monde situé quelque part entre ceux de Geoff Ryman, la propre production de Williams (on pense à certains éléments du bien trop méconnu Avaleur de mondes) et Iain M. Banks, on peut adopter une forme simiesque un temps, puis se reconfigurer en sirène pour pleinement apprécier la vie dans les Chelbacheb, un archipel micronésien. C’est ce qu’a fait la protagoniste, Michelle,... » Bifrost
« Passionnant de bout en bout, La Peste du léopard vert appartient à ce type de science-fiction maligne qui aime tout autant réfléchir sur les implications philosophiques de ses idées que d’exposer un monde radicalement différent du nôtre pour illustrer son propos. Le tout sans tirer à la ligne et en restant parfaitement accessible. Que demander de plus ? » Just A Word
« La peste du léopard vert est une très bonne novella dans laquelle Walter Jon Williams met en scène une société futuriste radicalement différent de la notre suite à l’émergence simultanée d’une épidémie mondiale et d’une théorie politique révolutionnaire, et dans lequel changer de corps deviendrait aussi facile que changer de chemise. Mélangeant habilement science-fiction et thriller, l’auteur nous invite ici à nous interroger sur les travers de nos sociétés ainsi que sur les conséquences inattendues soulevées par la concrétisation d’un projet pourtant réalisé à titre purement philanthropique. Un texte qui fait réfléchir mais qui se révèle aussi amusant et surprenant. » Le Bibliocosme